Lettre à la Rédaction

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Lettre a la Redaction Objet: Bolderston A, Smoke M, Lewis D, Harnett N. Ten years of advanced practice in Ontario: reflections and recollections. JM...

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Lettre a la Redaction Objet: Bolderston A, Smoke M, Lewis D, Harnett N. Ten years of advanced practice in Ontario: reflections and recollections. JMIR 44:163–165. J’ai lu avec grand inter^et le recent article d’Amanda Bolderston, Marcia Smoke, Donna Lewis et Nicole Harnett sur les r^ oles de pratique avancee en Ontario et sur la fac¸on dont ils ont ete mis en place et elargis dans les dix dernieres annees. Il existe des similitudes avec le modele de consultant en radiographie du Royaume-Uni puisque ces secteurs de developpement des r^oles professionnels comportent des attentes quant a l’amelioration des resultats pour le patient gr^ace a la mise en place de nouvelles formes de gestion du changement. Donna a souligne que « . certains therapeutes ne savent pas vraiment ce que font les CSRT. ». Il est certain qu’au Royaume-Uni, il existe de la confusion quant au r^ ole d’un « consultant en radiographie ». On croit souvent a tort que les praticiens peuvent facilement occuper ces postes. Cependant, les etapes vers une pratique plus autonome et le leadership ne vont pas de soi et necessitent des aptitudes et une formation additionnelles, particulierement dans la poursuite de recherches; elles exigent plus qu’une simple extension des aptitudes cliniques. Marcia a fait remarquer que les gestionnaires ont besoin d’un plan pour etoffer ces r^ oles et qu’une « trousse d’outils » serait precieuse dans le processus. La reussite dans ces r^oles est impensable sans une preparation et le developpement du potentiel de la main d’œuvre future. Les r^ oles de transition permettraient d’evaluer les avantages et les pieges et d’apporter les modifications qui s’imposent. Une periode de preceptorat

pourrait offrir l’occasion de renforcer les capacites et les reseaux. Comme les stagiaires actuels en consultation radiographique au Royaume-Uni l’ont fait remarquer, ils avaient sous-estime les exigences d’un poste de consultant, m^eme si le programme de formation leur avait donne de la confiance et de l’autonomie. Nicole a indique : « Le meilleur conseil que je puisse donner est de toujours se concentre sur les resultats. » Des le depart, il faut mettre en place une strategie d’evaluation pour que les r^oles soient mesures aux echelons organisation l’heure actuelle le nel, professionnel et individuel. A Royaume-Uni n’a pas suffisamment de donnees de reference pour demontrer les effets substantiels co^ ut-avantage des r^oles du consultant en radiographie, et c’est un besoin qu’il faut combler. Amanda s’est penchee sur l’importance de la validation nationale des r^oles des CSRT en Ontario. Il s’agit d’un aspect important de la question puisqu’il precise la formation necessaire, definit les attentes a l’egard du r^ole et permet de sauvegarder l’avenir pour la prochaine generation de radiotherapeutes. Le veritable succes du developpement de ces r^oles, tant au Canada qu’au Royaume-Uni, reposera sur la definition de la structure professionnelle des membres du personnel qui demeurent en pratique clinique, de sorte qu’ils puissent ameliorer leurs services aux patients. Rachel Harris, D Clin Res, MSc, PgD, PgCCE, DCR(T) E-mail address: [email protected] Administratrice de recherche The Society and College of Radiographers Londres, UK

Reponse a la lettre a l’editeur Madame. Vos commentaires comparant le travail de Bolderston et al ont ete tres apprecies. Une comparaison au modele du RoyaumeUni etoffe le contexte des subtilites du r^ole de la pratique avancee en Ontario. Je suis tout a fait d’accord avec vous : dans la mise en place de nouveaux r^oles, la strategie d’evaluation laisse souvent a desirer. Comme vous l’exprimez si bien, la planification permet de s’assurer que les resultats sont evalues, et

qu’ils se relient a l’effet elargi que les nouveaux r^oles et les modeles d’exercice ont sur les soins que nous offrons aux patients. Bien s^ ur, notre profession a soif d’autonomie. Il faut se demander comment et pourquoi les nouveaux r^oles ameliorent les soins? La preuve doit faire ressortir des avantages. Merci de vos commentaires, Lisa Di Prospero, BSc (Hons), MSc, MRT(T), La redactrice en chef–JIMSR

Letter to the Editor/Journal of Medical Imaging and Radiation Sciences 45 (2014) 6-7

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