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profession
Lettre de soutien aux médecins homéopathes de Christian Jeambrun, président du Syndicat des médecins libéraux
P
our commencer, je tiens à remercier mon amie, le Dr Dominique Jeulin-Flamme, qui m’a prié de rédiger ces quelques mots pour votre publication. C’est pour moi un honneur, mais aussi un plaisir. Si vous me permettez d’abord un propos plutôt personnel, je voudrais tout simplement vous faire part de l’élan très naturel de sympathie qui me porte vers vous. J’ai en effet le sentiment de partager beaucoup de la particularité de votre exercice professionnel. Rééducateur fonctionnel, médecin ostéopathe, bien que spécialiste au regard des canons actuels de la médecine française, je me sens vraiment proche et solidaire de la grande famille des médecins à expertise particulière (MEP). Dans mon exercice quotidien, j’emprunte, comme vous, des voies faites
Résultats des élections aux unions régionales R des professionnels de santé Plusieurs médecins homéopathes, membres du Syndicat national des médecins homéopathes français (SNMHF) ont été élus à des postes de responsabilité dans les nouvelles unions régionales des professionnels de santé (URPS) de médecins : – Dominique Jeulin-Flamme, présidente du SNMHF, a été élue secrétaire générale de l’URPS du Languedoc-Roussillon ; – Christine Bertin-Belot, vice-présidente du SNMHF, a été élue présidente de l’URPS de Franche-Comté (pour l’instant, elle est la seule femme élue à la tête d’une union régionale) ; – Angélique Gluziki, membre du CA du SNMHF, a été élue secrétaire de l’URPS de Lorraine ; – Charles Bentz, trésorier adjoint de l’URPS d’Alsace ; – François Gassin, ex-président du SNMHF, a été réélu trésorier de l’URPS des Pays de la Loire (constamment élu URML, puis URPS depuis 1994 !). Certaines régions n’ont pas terminé les élections de leur bureau URPS, il est fort possible que d’autres médecins homéopathes soient élus ou réélus. À noter que tous les médecins homéopathes élus dans les bureaux URPS étaient candidats sur des listes du syndicat des médecins libéraux (SML) présidé par le docteur Christian Jeambrun.
© Elsevier Masson SAS, Paris 2011
d’humanisme et qui constituent d’authentiques alternatives aux seules solutions médicamenteuses. Toute une philosophie qui nous réunit et qui me rend par conséquent très sensible aux difficultés que vous traversez. C’est vers la reconnaissance d’un statut des MEP que j’ai orienté une des priorités du Syndicat des médecins libéraux (SML), dès mes premiers mois de présidence. Et c’est à travers ce prisme que je suis, depuis, avec beaucoup d’attention, l’évolution des problématiques propres à votre profession. Si nos concitoyens soutiennent autant notre médecine dite “à la française”, c’est en grande partie grâce à des praticiens et des praticiennes qui, à votre instar, lui ouvrent des voies souvent moins traumatisantes et toujours moins chimiques, tout en étant au rendez-vous de l’efficacité thérapeutique. Un regret : que l’Université tarde autant à intégrer vos savoir-faire et la pertinence de vos formations. Vous démontrez tous les jours sur le terrain que d’autres chemins scientifiques sont possibles pour la médecine de demain, de surcroît bien plus économes des deniers publics à long terme. Vous pouvez donc compter sur la totale détermination du SML à défendre votre exercice. L’homéopathie est plus que jamais une des illustrations les plus nobles des atouts incomparables de notre médecine libérale.
Rectificatif Le dernier paragraphe de l’article de P. Le Roux, publié page 151, dans La Revue d’Homéopathie n° 4 de décembre 2010, a malencontreusement été coupé lors de la mise en page. Voici le texte dans son intégralité : « Pour sortir des difficultés actuelles, il est indispensable que les médecins, en particulier français, britanniques, allemands et belges réussissent à faire prendre pleinement conscience aux politiques du caractère médical et scientifique de l’homéopathie. »
L La Revue d’Homéopathie L Volume 2 L n° 1 L Mars 2011