L’hyperglycémie après angioplastie coronaire percutanée à la phase aiguë d’infarctus du myocarde

L’hyperglycémie après angioplastie coronaire percutanée à la phase aiguë d’infarctus du myocarde

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 Introduction Le but de ce travail était d’étudier les particularités cliniques des otit...

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SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 Introduction Le but de ce travail était d’étudier les particularités cliniques des otites externes nécrosantes(OEN) fongiques chez le diabétique et décrire les difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Méthodes Nous rapportons une étude de 12 patients hospitalisés pour OEN fongique dans le service d’ORL de l’hôpital Militaire de Tunis durant une période de 10 ans. Résultats L’âge moyen des patients était de 65 ans (ext: 49, 86). Il s’agissait de 9 hommes et 3 femmes, tous étaient diabétiques sous insuline. La symptomatologie fonctionnelle était dominée par les otalgies et l’otorrhée résistantes au traitement. Les prélèvements mycologiques ont isolé Aspergillus Flavus dans 7 cas et Candida dans 5 cas. La sérologie aspergillaire était positive dans 2 cas. Au scanner des rochers, on observait un comblement total otomastoïdien avec lyse osseuse tympanal. La scintigraphie au Tc 99 était en faveur du diagnostic dans tous les cas. Les patients étaient mis sous traitement antibiotique pendant une durée moyenne de 30 jours sans amélioration. D’où, l’instauration du traitement antifongique après. Une équilibration optimale du diabète était réalisée moyennant une augmentation des doses d’insuline. Une bonne évolution était observée dans la majorité des cas. Pour le reste des cas, un patient a présenté une insuffisance cardiaque due au voriconazole, un autre une allergie et 3 patients ont présenté une insuffisance rénale sous fluconazole dont un est décédé. Conclusion Les OEN fongiques survenant chez les sujets immunodéprimés en particulier diabétiques sont graves, voire fatales probablement secondaire à l’antibiothérapie large et prolongée sur des otites initialement bactériennes. L’utilisation de nouvelles molécules semblent avoir de meilleurs résultats avec moindre complications. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.665 P394

L’hyperglycémie après angioplastie coronaire percutanée à la phase aiguë d’infarctus du myocarde Dr O. Labidi a , Dr M. Hassine a , Dr M.T. Ach b,∗ , Dr M. Ben Messaoud a , Dr A. Najjar a , Dr M. Mahjoub a , Dr Z. Dridi a , Dr F. Betbout a , Pr K. Ach b , Pr H. Gamra a a Service de cardiologie A, CHU Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie b Service d’endocrinologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.T. Ach) Introduction La perturbation du métabolisme glucidique est fréquente au cours du syndrome coronarien aigu avec susdécalage de ST (SCA ST + ). L’objectif de ce travail était d’étudier la relation entre l’hyperglycémie et les résultats cliniques et angiographiques après angioplastie coronaire en cas de SCA ST+. Patients et méthodes On a inclus rétrospectivement 399 patients présentant un SCA ST+ entre 1995 et 2015 et qui ont bénéficié d’une angioplastie primaire ou de sauvetage. On a comparé les résultats cliniques des patients ayant une HG (HG+ : n = 150) avec ceux sans HG (HG− : n = 249) et les résultats chez les diabétiques et les non diabétiques. HG a été définie par une glycémie à l’admission > 11 mmol/L. Résultats Dans le groupe HG+, le succès de l’angioplastie était plus faible (86 % vs. 92 %, p = 0,05) avec des taux plus faibles de résolution du segment ST à 24 heures (47,3 % contre 61,4 %, p = 0,006), une mortalité plus élevée (20 % contre 10,4 %, p = 0,008), une insuffisance cardiaque tardive plus élevée (32 % contre 18,1 %, p = 0,001) et des arythmies ventriculaires plus fréquentes (16 % vs. 6,8 %, p = 0,01). Dans ce groupe, ces résultats étaient similaires quel que soit le statut diabétique et le diabète n’a pas prédit la mortalité intrahospitalière (p = 0,64). Chez les patients non diabétiques (n = 260), l’HG était associée à une taille d’infarctus plus grande (p = 0,001). Conclusion Ces résultats suggèrent l’importance de l’évaluation de la glycémie dans le SCA ST+ même chez les non-diabétiques et l’effet bénéfique d’un contrôle glycémique strict.

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

421 Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.666 P395

Quel type de stress peut décompenser l’apparition d’un diabète de type 1 ?

Dr T. Ach , Dr Y. Hasni ∗ , Dr M.M. Omri , Dr A. Ben Abdelkrim , Pr M. Kacem , Pr M. Chadli , Pr A. Maaroufi , Pr K. Ach Service d’endocrinologie-diabétologie, hôpital Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Hasni) Introduction L’hypothèse incriminant l’environnement dans la survenue du diabète de type 1 est renforcée par l’augmentation rapide de l’incidence de la maladie sur ces dernières décennies, aucun facteur, favorisant ou protecteur, n’est à ce jour clairement identifié. L’objectif de cette étude est d’évaluer les différents facteurs de stress qui contribuent à précipiter le diabète de type 1. Patients et méthodes Étude rétrospective transversale portant sur les observations de patients hospitalisés pour un diabète type 1 au service d’endocrinologie de Sousse durant la période de 2010 à 2016. Résultats Il s’agit de 359 patients : 58 % hommes et 42 % femmes, d’âge moyen de 28,75 ± 12 ans. Le délai de la déclaration de l’insulinopénie était en moyenne de 3,75 mois (extrêmes : une semaine à 36 mois). La présentation clinique était cétosique dans la majorité des cas (93,6 %), avec une cétose inaugurale dans 313 cas (87,2 %). Vingt-quatre pour cent des patients avaient une forme lente avec prise d’antidiabétique oral plus de 6 mois. Un facteur précipitant était trouvé dans 71,3 % des cas à type de stress physique et/ou psychique (40,2 %), une infection bactérienne (21,4 %), une virose (17,5 %), des boissons hypertoniques (9,3 %), une consommation excessive d’alcool (4,6 %), maladie de Basedow (1,9 %), jeûne de Ramadan (2,7 %), incarcération (1,9 %) et une grossesse (0,3 %). Conclusion L’exposition à des évènements de vie grave, personnels ou familiaux pourrait participer à la survenue du diabète de type 1. Les mécanismes immunologiques impliqués restent à préciser, de même que le caractère déclencheur ou accélérateur de ces évènements sur la survenue du DT1. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.667 P396

Impact de l’hospitalisation sur l’équilibre glycémique chez les patients avec un diabète mal équilibré

Dr S. Mekni , Dr I. Ben Nacef ∗ , Dr Z. Jenouiz , Dr I. Rojbi , Dr N. Mchirgui , Dr Y. Lakhoua , Pr K. Khiari , Pr N. Ben Abdallah , Pr T. Ben Abdallah Unité d’endocrinologie, service de médecine interne A, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I.B. Nacef) Introduction Dans notre pratique courante, les consultations chargées, l’absence de structures d’éducation et le manque de moyen d’auto-surveillance pour la plupart de nos patients font que l’hospitalisation demeure le seul moyen pour équilibrer un diabète. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de l’hospitalisation sur l’équilibre glycémique. Matériels et méthodes Étude observationnelle ayant intéressée 62 diabétiques (type 1 or 2) hospitalisés pour un diabète mal équilibré dans le service de médecine interne A de l’hôpital Charles-Nicolle durant une période de 8 ans (2008–2016). Résultats Il s’agissait de 62 patients avec un sex-ratio de 1,06 et un âge moyen de 50 ans (15–76). Vingt patients avaient un diabète de type 1 et 42 patients de type 2. Le diabète était au stade de complications dégénératives dans 44 cas. La durée moyenne d’hospitalisation était de 18,35 jours. La cause majeure de déséquilibre du diabète était un écart du régime (12 cas). Trente-huit patients avaient une hémoglobine glyquée (HbA1c) supérieure à 10 % avant l’hospitalisation.