L'enfant et les sports d'hiver

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O U R L'enfant, les sports Chez les cardiopathes, il faut rasd'hiver peuvent faire partie surer ceux qui ont un souffle anordes loisirs ou rev~tir un ganique et insister sur le fait que caract~re dducatif dans les classes beaucoup de cardiopathies n'ont de neige. Y a-t-il des maladies qui aucune consequence... En revancontre-indiquent cette activitY, par che, pas de sports d'hiver si l'atailleurs bdndfique puisqu'elle teinte cardiaque est cyanog~ne, s'exerce en plein air et que le s~jour avec hypoxie au ^ repos ou~p- si elle 9 en montagne, ~t condition de ne entralne une gene ~t 1 e3ectlon pas ~tre trop bref, redonne du systolique (r~tr~cissement aortique, tonus par suite du coup de fouet par exemple). Pour l'enfant opera, le cardiologue donnera son avis donn~ aux globules rouges ? au vu des examens compl~mentaires. L'enfant h~mophile est sous la Etre a u s s i p e r m i s s i f menace d'h~morragje. O n privil~que possible giera le ski de fond, qui expose m o l n s a u x traumatismes, en tenant bien compte de l'dtat articulaire., La question se pose surtout pour les affections chroniques. Moyennant une bonne surveillance, il n'y a pas lieu de p~naliser ces enfants en les tenant fi l'6cart. Le diab6tique, bien contr616 et bien 6duqu6, peut participer aux sports d'hiver, car il utilise, pour l'effort, les mimes substrats que le non-diab6tique. II convient d'ajuster sa dose d'insuline et de prevemr 1 hypoglycemle par une alimentation plus riche en glucides avant, pendant et apr~s l'effort ; pour des raisons de s~curit~, l'effort solitaire est fi proscrire. Point important: les bandelettes r~actives perdent de leur prdcision Pour un court sdjour, la perfufi basse temperature, il sera done sion est souhaitable afin de mainn~cessaire de renforcer la surveil- tenir l'activitd des facteurs VIII lance. ou IX ~ u n taux acceptable : une L'asthrnatique bien trait~ et mon- dducation ~ l'autoperfusion facitrant des ~preuves fonctionnelles lite l'autonomie. normales entre les crises trouve L'dpileptique bien contr61d par le en altitude un environnement pau- traitement peut s'adonner aux vre en pneumallerg~nes ; en con- sports d'hiver ~l condition d'dvitrepartie, l'air froid et sec peut ter les situations qui prdsentent d~clencher un bronchoplasme au un risque en cas de crise inopinde. cours de l'effort, accident qu'on peut pr~venir par une m~dication appropri~e -- toutefois, en cas de Les a c c i d e n t s d e ski syndr6me obstructif avec hypers~cr~tion, l'effort doit ~tre am~- 25 % des accidents de ski concernage. L entramement, en mainte- nent l'enfant, d'apr~s les statistinant une bonne musculature, faci- ques de l'H6pital Sud de Grenolite le drainage actif. U n auto- ble sur vingt ans -- dont sont contr61e des d~bits expiratoires de exclus les accidents mineurs et les pointe peut rendre service. traumatismes tr~s graves. P

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J o u r n a l d e PI~DIATRIE e t d e

PUI~RICULTURE n ~ 2 - 1 9 8 9

d'hiver Les garqons prddominent (60 %) et l'flge des traumat~ses . . . . s etage entre 2 et 15 ans. Les plaies par carre de ski sont rares, les luxations exceptionnelles. Contusions et entorses repr~sentent 30 % des cas. Les d~collements ~piphysaires, l~sions typiques et sp~cifiques des enfants sont observ~es dans 2,6 % des cas. Les fractures repr~sentent le gros du bataillon : pratiquement 2 sur 3. Sur 2 170 fractures, 70 % concernaient le tibia seul, 30 % les deux os (les fractures touchent le membre inf~rieur dans une proportion de 85 %). Le traitement des fractures est essentiellement orthopddique, les ostdosynth~ses n'dtant pratiqudes que dans 6 % des cas. Les s p o r t s d e g l a c e

Darts le patinage, le corps entier paruclpe a I effort, en meme temps que sont sollicitds les organes de l'dquilibre et le syst~me proprioceptif. Les accidents sont rares: 1 % de ddclaration aux assurances. Les contre-indications sont la maladie de Scheuermann, l'dpiphysite de croissance en phase dvolutive. Les c l a s s e s d e n e i g e

Leurs bienfaits sont innombrables mais leur organisation demande beaucoup de travail: trouver la station et le chalet, obtenir des subventions, d~marches administratives, prdparation pddagogique des dl~ves, des parents. Une lois sur place, il faudra intdgrer moniteurs de ski, animateurs, personnel du chalet si l'on veut assurer le plein dpanouissement de l'enfant. [] P. O s u s k y

(Confdrence de presse du Comitd national de l'Enfance) 121