Lymphœdème secondaire au traitement du cancer du sein : à propos d’une série de 98 cas

Lymphœdème secondaire au traitement du cancer du sein : à propos d’une série de 98 cas

Cancer/Radiothérapie 16 (2012) 524–581 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Posters夽 Radiothérapie du cancer du sein P001 Lymphœdème sec...

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Cancer/Radiothérapie 16 (2012) 524–581

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

Posters夽

Radiothérapie du cancer du sein P001

Lymphœdème secondaire au traitement du cancer du sein : à propos d’une série de 98 cas

Conclusion.– Notre analyse confirme la fréquence du lymphœdème secondaire après le traitement de cancer du sein. Les facteurs favorisants doivent être recherchés systématiquement en consultation afin de prévenir l’apparition, sinon l’aggravation, de cette complication. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.027

Afif ∗ ,

M. J. Khalil , F. Kouhen , S. Bellefqih , I. Lalya , K. Rami , H. Elkacemi , T. Kebdani , B.K. Elgueddari , N. Benjaafar Service de radiothérapie, institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : afi[email protected] (M. Afif) Objectifs.– L’objectif de notre étude était de préciser la fréquence du lymphœdème chez les femmes traitées pour un cancer du sein, définir des facteurs favorisant et aggravant ce symptôme, et spécifier son l’impact sur la qualité de vie de ces patientes. Patientes et méthodes.– Il s’agit d’une étude portant sur 98 femmes traitées pour un cancer du sein entre 2000 et 2010 à l’Institut national d’oncologie de Rabat et vues en consultation en février 2012. Cette consultation a consisté en la recherche du lymphœdème du membre supérieur, en apprécier sa gravité, rechercher les éventuels facteurs aggravants, et finalement décrire les différentes thérapeutiques utilisées pour soulager ce symptôme. Résultats.– L’âge moyen des patientes était 49 ans (27–73). Le carcinome canalaire infiltrant représentait le type histologique le plus fréquent avec 95,9 % des cas. La tumeur était T1 pour 9 % des patientes, T2 pour 41 %, T3 pour 35 % et T4 pour 15 %. Le traitement chirurgical a consisté en une mastectomie chez 54 patientes et une tumorectomie chez 44 patientes. Le curage ganglionnaire a été réalisé chez 94 patientes, soit 95,9 %, le nombre moyen de ganglions prélevés était de neuf (0–23). Une radiothérapie adjuvante du site tumoral a été délivrée chez 76 patientes, et une irradiation axillaire chez sept pour un curage insuffisant. Un lymphœdème a apparu chez 32 patients (32,65 %) ; le délai moyen d’apparition était de neuf mois après la fin du traitement (un à 19 mois après chirurgie). Onze patientes tenaient la radiothérapie comme cause directe du lymphœdème. L’amélioration de lymphœdème a été obtenue dans six cas par de simples mesures d’hygiène. Dix-neuf patientes ont déclaré avoir eu une consultation de kinésithérapie et cinq jugeaient ce lymphœdème comme un handicap majeur. Les facteurs favorisant et aggravant ce symptôme ont été recherchés. L’obésité, le curage ganglionnaire et l’irradiation axillaire semblent être impliqués.

夽 Communications présentées lors du 23e congrès de la Société franc¸aise de radiothérapie oncologique, Paris, du 27 au 29 septembre 2012. 1278-3218/$ – see front matter http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2012.07.026

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Règles de délinéation simplifiées des volumes ganglionnaires sus- et sous-claviculaires dans le traitement des cancers du sein I. Atean a,∗ , Y. Pointreau a , L. Ouldamer b , C. Monghal c , G. Bera a , A. Bougnoux a , I. Barillot a a Radiothérapie oncologie, CHRU de Tours, Tours, France b Gynécologie, CHRU de Tours, Tours, France c Radiologie, CHRU de Tours, Tours, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Atean) Objectifs.– Les atlas de délinéation des aires ganglionnaires suset sous-claviculaires dans le cadre du cancer du sein sont, pour la majorité, basés sur des scanographies après injection de produit de contraste et sont de ce fait difficilement utilisables dans la pratique des centres qui réalisent des scanographies sans injection. L’objectif de ce travail était de proposer des règles de délinéation reposant sur l’utilisation de repères anatomiques identifiables en coupes axiales sans injection et de tester leur fiabilité dans le cadre d’une étude interobservateur. Méthodes.– Une revue des recommandations d’aide à la délinéation des aires ganglionnaires sus- et sous-claviculaire a été faite en parallèle d’une étude du drainage lymphatique sur cadavre. Après discussion entre radiologues, chirurgiens et oncologues radiothérapeutes, des repères anatomiques facilement identifiables ont été sélectionnés pour définir les volumes. Afin d’évaluer la faisabilité et la reproductibilité, sept oncologues radiothérapeutes, quatre seniors et trois juniors, ont indépendamment délinéé dix volumes cibles anatomocliniques (CTV) ganglionnaires sus- et sous-claviculaires. Un volume cible prévisionnel (PTV) par expansion arbitraire de 5 mm autour des volumes cibles anatomocliniques a été généré. La concordance des volumes a été évaluée à l’aide du logiciel Artview P2E (Aquilab SAS). Résultats.– Les recommandations proposées ont été jugées comme pouvant être utilisées très facilement par les sept oncologues radiothérapeutes et tous les volumes ont été délinéés. L’indice de concordance (kappa index) moyen de 0,83 reflète la bonne reproductibilité de la délinéation grâce à cet atlas. Ainsi, le volume délinéé commun était de 84,6 %, le volume supplémentaire