Lymphopénie CD4+ sévère révélée par une cryptococcose méningée 40 mois avant l’expression clinique d’une sarcoïdose

Lymphopénie CD4+ sévère révélée par une cryptococcose méningée 40 mois avant l’expression clinique d’une sarcoïdose

537s Posters Poster 87 Syndrome de Parsonage et Turner au decours d'une infection iJ Campy/abaeter fetus D EI Kouri, M Hamidou, N Boullanger, M Dary...

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Posters Poster 87

Syndrome de Parsonage et Turner au decours d'une infection iJ Campy/abaeter fetus D EI Kouri, M Hamidou, N Boullanger, M Dary, G Potel

Une etiologie infectieuse est souvent suspectee dans Ie syndrome de Parsonage et Turner ou nevralgie amyotrophiante de I'epaule. Nous rapportons Ie premier cas de syndrome de Parsonage et Turner survenu au decours d'une infection II CampyJobacter. Un homme de 43 ans, instituteur au Maroc, consulte pour une amyotrophie et une paralysie de I'cpaule droite qui font suite II une douleur intense de I'cpaule ayant persiste 3 se• maines. A I'interrogatoire, on apprend qu'j) a presente une diarrhce glaireuse febrile I mois avant Ie debut de la symp• tomatologie. La recherche d'amibes dans les selles s'etait averee negative. L'electromyogramme retrouve des signes de denervation dans Ie sus-epineux,le sous-epineux, Ie trapeze et Ie grand dentele. La ponction lombaire est normale. La serologie de Lyme et sa recherche dans Ie liquide cephalora• chidien sont negatives. Les serologies CMV, VIH, shigellose,

brucellose, salmonellose sont negatives. La serologie de Cam•

pyJobacterfetus est positive (64 pour une valeur de reference inferieure II 16). Le tableau c1inique caractcrise par la succession d'une phase hyperalgique suivie d'une phase paralysante et amyotro• phiante de I' cpaule est compatible avec Ie diagnostic de syn• drome de Parsonage et Turner. Une infection II Campylobac• ler precede souvent Ie syndrome de Guillain-Barre mais n'a jamais ete rapportee dans un syndrome de Parsonage et Tur• ner. Cette observation appuie I'hypothese physiopathologi• que immunoallergique la plus couramment retenue lll' orl• gine de ces affections. SeNice de medecine in/eme A, Ho/el-Dieu, place Alexis·Ricordeau, 44035 Nantes cedex 01, France

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Meningococcemie chronique chez une jeune femme immunocompetente : une observation inhabituelle P Mortat" C NOU1S', M Beylot-Barry2, MC Bezian3 , J Tode', P Gellie" N Bernard" D Lacoste', J Beylot'

Une femme de 23 ans presente depuis 45 jours des acces de fievre, polyarthralgies diffuses, associes a une eruption cutanee d'evolution cyclique. On note une temperature 1138 °C, pas de signe d'arthrite mais une eruption cutanee du tronc el des membres, polymorphe, failes de papules erythemaleuses, de nodules el de lesions plus punctiformes microvesiculeuses. Le resle de I'examen c1inique est sans anomalie. II existe un syn• drome inflammatoire biologique franc. Trois hemocultures sont positives pour Neisseria meningilidis de serotype B. L'examen du liquide cephalorachidien et I' echocardiographie sont sans anomalie. Le prelevement de gorge objective une flore saprophyte. Les biopsies cutanees montrent des signes de vascularite Iymphocytaire. L'exploration du complement et des immunoglobulines est normale. Une prophylaxie par rifampicine est effectuee dans I'entourage proche de la pa• tiente et parmi Ie personnel hospitalier. L'evolution est favo• rable sous amoxicilline parenterale (12 glj) autorisant la sortie de la patiente apres 10 jours de traitement.

Cette observation est celIe d'une meningococcemie chroni• que definie comme l'expression d'une septicemie a menin• gocoques cvoluant depuis au moins une semaine en I'ab• sence de manifestation neurologique. Le serotype B est Ie plus souvent responsable de cette affection rarement diag• nostiquee. Les lesions cutanees, plutot d'origine immuni· taire, sont assez caracteristiques : eruption diffuse maculo• papuleuse erythemateuse apparaissant dans les 24 heures suivant la fievre, pouvant evoluer vers des formations nodu• laires mallimitees pouvant mimer un erytheme noueux. Une predisposition par deficit en composant du complement ou en IgA a ete rapportee dans quelques cas. La meningococ• cemie chronique est une maladie II declaration obligatoire et justifie un traitement curatif et preventif de I' entourage iden• tique II celui d'une meningite II meningocoques vers laquelle elle peut evoluer. , Service de mBdecine in/erne, 2 service de derma/ologie, bacteriologie, CHU, 33076 Bordeaux cedex, France

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service de

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Lymphopenie CD4+ severe revelee par une cryptococcose meningee 40 mois avant I'expression clinique d'une sarco"idose P Hazera" P Cren2, JJ BaJlef, C Bazin2

La sarcoi'dose peut etre associee II une Iymphopenie. La sur• venue d'infections opportunistes, temoin d'un deficit immu• nitaire, y est exceptionnelle hormis chez des patients traites par corticotherapie ou ayant une autre cause de deficit immuni• taire. Nous rapportons I'observation d'un homme de 23 ans,

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hospitalise Ie 29 decembre 1990 pour meningite II cryptoco• ques confirmee par I'examen direct. II existait une Iymphope• nie qui persistera de 1990 II 1997 entre 400 et 9OOImm 3 avec une Iymphopenie CD4+ entre 74 et 216/mml . Le taux d'im• munoglobulines seriques est normal, on detecte des anticorps

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de vaccination, il n'y a pas de deficit du complement La se• rologie du VIH et la recherche du virus par PeR a plusieurs reprises entre 1990 et 1997 resteront negatives. II n'y avait, en 1990, aucun signe clinique ou radiologique de sarcoi'dose. En septembre 1994 apparaissent un amaigrissement, une dyspnee d'effort et sur la radiographie pulmonaire un syn• drome interstitiel. La biopsie bronchique confirme la granu• lomatose, I'enzyme de conversion a I'angiotensine est tr~s augmentee. Les epreuves fonctionnelles sont peu perturbees et ne justifient pas jusqu'a ce jour de corticotherapie, d'au-

tant que la Iymphopenie persiste 460 lymphocytes/mm3, 74 CD4+/mm3 1e 8 janvier 1997. Cette observation souligne la necessite d'evoquer une sarcoi'dose dans Ie suivi d'une Iymphopenie en apparence idiopathique et soul~ve la ques• tion des mecanismes immunopathologiques au cours de cette affection. Le deficit immunitaire, obstacle a une even• tuelle corticotMrapie, justifie la prophylaxie des infections opportunistes. Service de medecine. CH. 50000 Saint L6 ; 2 service de maladies infectieuses. 3 serviced'immuno/ogie, CHU. 14033 Caen cedex. France

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Poster go

Bisalbuminemie : une curiosite et un interet pratique it propos d'un cas JM Jobard1, J Bumichonl, E D'lncan-Corda1, C Letoublon2, H Minazzjl

La bisalbuminemie acquise, en dehors des traitements antibio• tiques au long cours, est un evenement biologique exception• nel. II s'agit d'un dedoublement de la bande d'albumine sur I'electrophor~se des proteines. Une bande possMe une mobi• lite normale,l'autre a une mobilite variable migrant en avant ou en arriere de la precedente. Acquise, Ie variant migre tou• jours en avant de I' albumine. Outre I'administration prolongee de !3-lactamase a I'origine de cette bisalbuminemie acquise, on retrouve des fistules pancreaticoperitoneales ou pancreatico• pleurales a partir d'un pseudo-kyste de pancreatite chronique. Nous proposons un cas de bisalbuminemie associee aune col• lection epigastrique postoperatoire (gastrectomie pour adeno• carcinome en bague achaton) developpee en avant et au-des• sus du pancreas de 8 cm de diam~tre ayant necessite un drainage percutane. Une br~he duodenale par desunion du

moignon duodenal est responsable du deversement de suc pan• creatique dans la cavite peritoneale ou un traumatisme de la pointe apancreas puisqu'il y a eu splenectomie. La bisalbumi• nemie oriente vers un kyste fistulise avec speeificite de 100% d'apres la litterature. Notre observation prouve que nous pou• vons orienter Ie diagnostic vers une effraction pancreatique ou un deversement de suc pancreatique en intraperitoneal et doit aider au diagnostic de br~che postoperatoire. Nous nous pro• posons egalement de preciser la physiopathologie de ces pro• cessus et d'illustrer ces anomalies par des scMmas electropho• retiques. 1 Service de medecine 8.

CHG des Escat1ons, avenue Adrien-Daurelle, 05105 8rian~on cedex, France; 2 service de chirurgie, CHU Michal/on, 38043 Grenoble cedex. France

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Abces hepatiques it pyogenes : etude retrospective de neuf cas E Krebs-Wurtz, B Goichot, A Ruellan, F Grunenberger, A Pradignac, JL Schlienger, M Imler

Les abces hepatiques a pyog~nes compliquent habituellement une infection intestinale ou des voies biliaires et se manifestent classiquement par une fievre et des douleurs de I'hypocondre droit. Nous avons etudie les dossiers des malades hospitalises dans Ie service entre 1986 et 1997 pour abces du foie afin de pre• ciser leurs caracteristiques cliniques et leurs etiologies. Pen• dant ces lOans, nous avons observe deux abc~s amibiens et neufabces a pyogenes. Parmi ces neuf malades (quatre femmes et cinq hommes ages de 41 a 75 ans), une fi~vre a 39-40 °C etail constante mais les douleurs abdominales n'etaient pre• sentes que chez trois malades. Une alteration de l'etat gene• ral et un syndrome biologique inflammatoire franc existaient dans tous les cas. Des anomalies moderees des enzymes M• patiques ont ete notees chez huit malades. L'echographie abdominale a permis de poser Ie diagnostic dans tous les cas bien qu'ayant ete initialement normale dans deux cas. Les abc~s, confirmes par TOM, etaient six fois uniques et trois

fois multiples. Les Mmocultures ont ete positives chez trois malades. Une ponction de I' abc~s a ete realisee dans huit cas avec isolement de germes chez six malades. La cause de l'abc~s n'a ete identifiee que quatre fois (cholangile sclero• sante primitive surinfectee, suites d' angiocholite, sigmoi'dite diverticulaire dans deux cas). Le traitement a consiste en une antibiotMrapie associee a une ponction evacuatrice echoguidee chez huit malades completee par un drainage percutane dans deux cas et par un geste chirurgical ccrlioscopique dans un cas. L'evolution a ete favorable pour tous les malades. Les manifestations cli• niques des abces pyogeniques du foie etant tres souvent as• pecifiques, toute fi~vre inexpliquee justifie une echographie abdominale qu'il ne faudra pas hesiter a repeter meme en I' absence de douleurs abdominales. Service de mMecine inteme, hOpita/ de Hautepierre. avenue Moliere. 67098 Strasbourg cedex, France

Rev Mid Interne 1997; 18(Suppl5)