Maladie de Dupuytren secondaire à une prise prolongée de phénobarbital : à propos d’un cas

Maladie de Dupuytren secondaire à une prise prolongée de phénobarbital : à propos d’un cas

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A61–A74 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Communication affichée Épilepsie Mercre...

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 9 S ( 2 0 1 3 ) A61–A74

Disponible en ligne sur

www.sciencedirect.com

Communication affichée

Épilepsie Mercredi 10 avril 2013 B01

Maladie de Dupuytren secondaire à une prise prolongée de phénobarbital : à propos d’un cas

W. Abdellaoui ∗ , S. Bahbouh , R. Benalia , M.R. Belabed , E. Attal , M. Ait-Kaci-Ahmed Neurologie, hôpital Ait-Idir, boulevard Abderezak-Hahad, 16000 Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Abdellaoui)

Mots clés : Maladie de Dupuytren ; Phénobarbital ; Aponévrectomie Introduction.– La maladie de Dupuytren est une rétraction tendineuse entraînant une flexion progressive et irréversible des doigts. Observation.– Nous rapportons le cas d un patient épileptique âgé de 38 ans traité pendant plusieurs années par le phénobarbital ayant développé une rétraction tendineuse au niveau des deux mains. Discussion.– La prise prolongée de phénobarbital est un facteur favorisant du développement de la maladie de Dupuytren. Conclusion.– La prise en charge thérapeutique consiste en l’exérèse chirurgicale (aponévrectomie) et la substitution d un autre traitement antiépileptique au phénobarbital. Informations complémentaires.– Cette étude n’a pas bénéficie de financements. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.136

B02

Plainte mnésique révélatrice d’une épilepsie du lobe temporal

W. Abdellaoui ∗ , S. Bahbouh , R. Benalia , M.R. Belabed , E. Attal , M. Ait-Kaci-Ahmed Neurologie, hôpital Ait-Idir, boulevard Abderrezak-Hahad, 16000 Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (W. Abdellaoui)

Mots clés : Plainte mnésique ; Épilepsie temporale ; EEG Introduction.– Devant des troubles cognitifs d’étiologie indéterminée, une épilepsie temporale devrait être évoqué compte tenu du rôle du lobe temporal dans la mémoire épisodique.

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Observation.– Nous rapportons le cas d’un sujet âgé de 62 ans se présentant à la consultation pour troubles cognitifs évoluant depuis plusieurs années. L’EEG demandé dans le cadre d’un bilan démentiel a objectivé une bouffée thêta dans la région temporale gauche, l’imagerie fonctionnelle a montré une hyperperfusion de la région temporale gauche. Discussion.– L’analyse anamnestique a montré la survenue précoce des crises sous forme de perte de contact de quelques secondes avant l’apparition des troubles cognitifs. Conclusion.– Devant des troubles cognitifs d’étiologie indéterminée, penser à une épilepsie du lobe temporal. Informations complémentaires.– Cette étude n’a pas bénéficie de financements. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2013.01.137

B03

L’épilepsie révélatrice du kyste arachnoïdien L. Arrouf a,∗ , C. Arrouf b Neurochirurgie, hôpital, CHU Benbadis, 25000 Constantine cedex 25, Algérie b Neurologie, cabinet, 25000 Constantine cedex 25, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Arrouf) a

Mots clés : Kyste arachnoïdien ; Épilepsie ; Électroencéphalographie Introduction.– Le kyste arachnoïdien (KA) est une pathologie qui pose des difficultés diagnostiques. L’épilepsie peut inaugurer le tableau clinique et être le principal signe révélateur, une découverte fortuite est tout à fait possible. Objectifs.– Le but de ce travail est d’étudier les différents modes de révélation selon les retentissements de la présence du KA, d’etablir sa corrélation avec l’existence d’une épilepsie afin de déterminer une relation de cause. Méthodes.– Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 27 patients avec KA de tout âge dont 16 de découverte lors d’un examen en imagerie pour épilepsie, huit cas de KA retrouvés lors d’un bilan de traumatisme crânien (TC) et trois cas à expression clinique classique. Tous les patients ont bénéficié d’un examen éléctroencéphalographique (EEG) et une corrélation a été établie selon le sexe, l’âge, la localisation du KA, les circonstances de découverte, leur association avec un TC et le type de crises épileptiques retrouvées. Résultats.– L’âge de nos patients se situait entre 14 mois et 48 ans avec une prédominance féminine de 56,25 %. Leur âge se situait en moyenne entre 13 et 30 ans pour 43,75 %.