Maladie de Horton: étude rétrospective de 39 observations. Modes de présentation et aspects évolutifs

Maladie de Horton: étude rétrospective de 39 observations. Modes de présentation et aspects évolutifs

133s Posters Incidence M. Andre’, saisonnike B. Roumegous’, de la maladie de Horton en Auvergne B. Aublet-Cuvelief, M. Lejeune’, Si la physiop...

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133s

Posters

Incidence M. Andre’,

saisonnike

B. Roumegous’,

de la maladie de Horton en Auvergne

B. Aublet-Cuvelief,

M. Lejeune’,

Si la physiopathologie de l’inflammation artkrielle dam la maladie de Horton est mieux comprise, ses facteurs d&lenchants demeurent inconnus. Parmi ceux-ci, nous avons voulu rechercher un facteur saisonnier en nous appuyant sur une s&rie rkcente de maladie de Horton. Mat&-i& et me’thodes : Nous avons CtudiC rCtrospectivement tous les cas de maladie de Horton g biopsie d’art&e temporale (BAT) positive suivis dans le service de mCdecine inteme depuis sept ans. Les patients ont CtC sClectionnCs grlce aux donnt!es du PMSI. Leur provenance gkographique est la rCgion Auvergne et les rkgions avoisinantes. Nous avons retenu les malades ayant au moins trois critkres de I’ACR et dont la BAT Ctait positive. RPsultuts : Entre fkvrier 1991 et avril 1998, nous avons observC 35 patients rtpondant & ces crit&res. I1 s’agissait de 23 femmes (65 %, Ige moyen 76 ans) et de 12 hommes (35 %, age moyen 74 ans). Chez 23 malades (65 %), les sympt8mes ont dt?butk entre les mois de f&rier et de juin (maximum en mars avec neuf malades, soit 25,7 %). Les premiers sympt6mes ont &tt?constat& entre juillet et janvier chez seulement 12 malades (35 %). Le dklai diagnostique Ctait de deux mois en moyenne (deux semaines B neuf mois).

Poster

J.L. KbmBny3, J. Schmidt’,

0. Aumaitre’

Commentuires : Depuis longtemps, I’intervention de facteurs physiques comme les ultraviolets a Ctk avancte dans la genkse de la maladie de Horton. Cette hypothkse n’est pas en accord avec la rkpartition gbgraphique de celle-ci. Une incidence plus importante aux mois de mai et juin a Cti rapport& en Israel (Sonnenblick M, et al. Br J Rheumatol 1994 ; 33 : 938-41). A l’inverse, c’est au mois de dCcembre que Ramassamy et al. ont pu situer plus fr&luemment les signes de dkbut de la maladie (et au mois d’avril le moins souvent) dans une Ctude comportant des maladies de Horton g BAT positives et nkgatives. D’autres facteurs envimnnementaux et notamment infectieux ont & suspect&. C’est ainsi qu’un parallClisme entre une epid&nie d’infection AMycoplasmapneumoniae et la survenue de maladie de Horton et de pseudopolyarthrite rhizomklique a Ctt?retrouvC au Danemark (Elling P, et al. J Rheumatol 1996 ; 23 : I 12-9). Dans notre s6rie homogkne et rkente, le d&i diagnostique est plus court que dans d’autres travaux et il apparait une incidence plus importante du dCbut des sympdmes de maladie de Horton g BAT positive entre les mois de fdvrier et de juin. ‘Service de mddecine interne, %ervice Gabriel-Montpied, ‘service d’&pid6miologie, Clermont-Ferrand cedex 1, France

d’anatomie H&e/-Dieu,

pathologique, h6pifal CHU, BP 69, 63003

8.5

Maladie de Horton : 6tude ktrospective de 39 observations. Modes de presentation et aspects holutifs M. Frederic,

Y.O. Bachelet,

C. Perret-Guillaume,

Nous rapportons une sCrie rCtrospective de 39 observations de maladies de Horton diagnostiquCes dans un service de mtdecine inteme entre 1986 et 1997. Trente-deux patients sont adress& par un mddecin gCnCraliste, quatre par un service d’ophtalmologie, deux par un service de chirurgie vasculaire, un par un service de neurologie. L’bge moyen est de 77 ans avec un sex-ratio de 2,6. L’altCration de I’Ctat g&&al est au premier plan (76.9 %), suivie des ctphalCes (59 %). Viennent ensuite la fi&vre (35,9 %), les signes locaux temporaux (35,9 %), les manifestations oculaires (35,9 %) parfois graves (quatre cas de c&it@, les manifestations rhumatismales (33,3 %) et la claudication de la m$choire (23,1 %). Le syndrome inflammatoire, prCsent dans 89.7 % des cas, domine le tableau biologique. Les phosphatases alcalines sont augmentCes dans 22,2 % des cas tandis que les transaminases ne le sont que dans 8,6 %. Trente-huit des 39 patients ont eu une biopsie d’art&e temporale (BAT), sept patients ont eu une BAT bilattrale. La BAT a CtC positive dans 57,9 % des cas, trois fois sur une biopsie controlatCrale. Le dClai diagnostique moyen varie de deux jours B deux ans. Le dClai diag-

Rev MCd Interne 1999 ; 20 Suppl 1

D. Wahl, G. Thibaut

nostique hospitalier est en moyenne de dix jours (0 g 46 jours). Tous les patients ont Ctt trait& par corticdides, un seul a reGu de la dapsone secondairement. La corticoth&apie n’a BtC arr&tCe que dans 45 % des cas, en moyenne au bout de 27 mois ; 59,2 % ont fait au moins une rechute, 23,8 % au moins une rCcidive. Douze patients sent d&Cd& dans un dClai de un g quatre ans apr?s le diagnostic, neuf &aient encore sous cortico’ides au moment du d&s. Six patients ont CtC perdus de vue. Nous avons Ctt frappCs par l’importance des complications likes B la corticothCrapie qui sont notCes chez 55,5 % des patients, avec une nette prkdominance des complications osseuses (11 cas). en particulier vertebrales (neuf cas). Sept fois ces complications sont survenues malgrC une pr6vention de I’ostboporose qui a cte prestrite chez 69.2 % des patients (calcium et vitamine D 20 cas, calcium seul trois cas, fluor quatre cas). Ces complications osseuses peuvent en partie &e expliquCes par une tendance & la corticothCrapie tres prolongCe et par I’absence d’utilisation, g cette pCriode, de diphosphonates en priventif. Service de

mhdecine de-Lattre-de-Tassigny,

H, hdpifal central, CO no 34,29, 54035 Nancy cedex, France

avenue

du Mar&ha/-