Mesure transcutanée de la pression partielle d’oxygène : intérêt dans le pronostic et le suivi thérapeutique des patients en ischémie critique des membres inférieurs après thérapie cellulaire

Mesure transcutanée de la pression partielle d’oxygène : intérêt dans le pronostic et le suivi thérapeutique des patients en ischémie critique des membres inférieurs après thérapie cellulaire

126 Communications libres (Jeudi 19 mars 2009 — 14 h 30—16 h 00) doi:10.1016/j.jmv.2008.12.159 Suivi à un an du traitement par oblitération thermiq...

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Communications libres (Jeudi 19 mars 2009 — 14 h 30—16 h 00)

doi:10.1016/j.jmv.2008.12.159

Suivi à un an du traitement par oblitération thermique endoveineuse segmentaire par radiofréquence (Closure Fast) des varices de la veine grande saphène

Mesure transcutanée de la pression partielle d’oxygène : intérêt dans le pronostic et le suivi thérapeutique des patients en ischémie critique des membres inférieurs après thérapie cellulaire

O. Pichot a,∗ , C. Sessa a , D. Creton b , pour le Closure Fast Study Group a Services de médecine et de chirurgie vasculaire, CHU de Grenoble, 38043 Grenoble cedex 09, France b Clinique Ambroise-Paré, 54100 Nancy, France ∗ Auteur correspondant.

de preuve est toujours aussi grande pour appuyer l’utilisation de la compression en pratique clinique mais aussi pour étayer les choix médicoéconomiques.

A. Solanilla a , B. Pignon b , S. Dupas c , M. Caminzuli c , M. Meziane c , J. Constans a , T. Reix c , M.-A. Sevestre-Pietre c a Service de médecine interne et vasculaire, CHU de Bordeaux, 33075 Bordeaux, France b Unité de thérapie cellulaire, CHU de Reims, 51100 Reims, France c Service de médecine et chirurgie vasculaire, CHU d’Amiens, 80000 Amiens, France Mots clés : Ischémie critique ; TcPO2 ; Thérapie cellulaire Objectifs.— Dans l’ischémie critique chronique des membres inférieurs (ICMI), l’objectif principal est le sauvetage de membre. Une thérapie angiogénique peut être proposée aux patients en impasse thérapeutique. La TcPO2 peut être utilisée comme indicateur non invasif, pronostique et de suivi thérapeutique pour prédire l’efficacité de la thérapie cellulaire mais les résultats sont discordants. Dans ce travail, nous avons étudié l’intérêt de mesurer la TcPO2 = TcPO2 jambe pendante - TcPO2 en décubitus (réserve hémodynamique) comme marqueur pronostique. Patients et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective tricentrique incluant 37 patients en ICMI et en échec thérapeutique. Le traitement consiste en l’injection locale au niveau des muscles de la jambe ischémiée de cellules mononucléés d’origine médullaire (BM-MNC) ou d’origine sanguine (PB-MNC) sous anesthésie locale. L’objectif principal est l’évaluation de l’efficacité clinique de cette thérapie cellulaire définie par la proportion des individus en vie et sans amputation majeure à 6 mois. Le suivi des patients est assuré par l’évolution clinique, biologique, iconographique à différents temps après implantation. La mesure de la TcPO2 est effectuée à l’inclusion et lors du suivi en décubitus et avec un test de sensibilisation posturale. Résultats.— TcPO2 en décubitus à l’inclusion : si elle est inférieure à 9 mmHg le risque d’amputation malgré la thérapie cellulaire est significativement plus élevé alors que pour une TcPO2 > 26 mHg, il est significativement plus faible. TcPO2 jambe pendante à l’inclusion, si elle est inférieure à 31 mmHg le risque d’amputation après thérapie cellulaire est majeur ; si la TcPO2 > 40 mmHg le risque est plus faible. Plus la réserve hémodynamique est importante, plus la thérapie cellulaire permet d’obtenir de bons résultats. Pour les patients dont la TcPO2 en décubitus se situe entre 9 et 26 mmHg à l’inclusion, le risque d’amputation après greffe est significativement plus élevé si leur TcPO2 est inférieure à 14 mmHg et plus faible si leur TcPO2 est supérieure à 22 mmHg. Pour le suivi des patients, la TcPO2 et la TcPO2 sont significativement plus élevées chez les patients greffés avec des PB-MNC qu’avec des BM-MNC à 1 mois et à 3 mois quelle soit leur TcPO2 à l’inclusion. Conclusion.— La TcPO2 est un bon indicateur non invasif pour le pronostic et le suivi thérapeutique des patients en ICMI ayant bénéficié d’une thérapie cellulaire. La TcPO2 permet d’affiner le pronostic car elle représente un bon marqueur de la réserve hémodynamique et du potentiel de néovascularisation. Dans notre étude, le pronostic paraît plus favorable avec les PB-MNC à court terme. Les concentrations plus élevées de facteurs angiogéniques pourraient constituer une explication à cette différence en favorisant la prise de greffe des progéniteurs endothéliaux. doi:10.1016/j.jmv.2008.12.160

Mots clés : Varices ; Veine grande saphène ; Radiofréquence Buts.— Évaluer les résultats à 1 an du traitement des varices de la veine grande saphène (VGS) par oblitération séquentielle par radiofréquence (OSRF) réalisée avec le dispositif Closure Fast® . Méthodes.— Deux cent quatre-vingt-quinze VGS ont été traitées chez 225 patients par OSRF en ambulatoire, sous anesthésie locale par tumescence, dans le cadre d’un essai prospectif multicentrique. Un suivi clinique et échodoppler ont été réalisés à 3 jours, 3, 6 et 12 mois. Résultats.— Parmi les 295 membres traités, 289 ont été revus à 3 jours, 290 à 3 mois, 289 à 6 mois et 292 à 1 an. Les taux d’occlusion ont été de : 99,7 %, 99,3 %, 98,6 % et 96,9 % à respectivement 3 jours, 3 mois, 6 mois et 1 an. Le diamètre de la VGS 3 cm avant la jonction saphénofémorale est passé de 5,4 ± 2 mm (2—18 mm) en préopératoire à 4,5 ± 1,7 mm à 3 jours, 2,4 ± 1,5 mm à 6 mois et 1,2 ± 0,9 mm à 1 an. Pour les membres revus à 1 an, la réduction du diamètre de la veine traitée par rapport à la mesure préopératoire a été de 79 % (p < ,001, test t). À 1 an, le tronc de la VGS était non discernable en échographie à micuisse dans 50 % des cas. La douleur présente en préopératoire chez 57,5 % des patients traités, a été rapportée en postopératoire par 10,8 % des patients au 3e jour et par 2 % des patients à 1 an (p < ,001, X2 test). Parmi les membres traités 70,1 % n’ont présenté en postopératoire aucune douleur à aucun moment du suivi. L’intensité moyenne de douleur a été évaluée par les patients à 0,7 ± 1,6 au 3e jour sur une échelle analogique graduée de 0 à 10. Aucune induration douloureuse à aucun moment du suivi n’a été constatée sur 67,7 % des membres. Aucune complication thromboembolique n’a été rapportée. Des paresthésies ont été observées dans 3,4 % des cas. Le score clinique d’invalidité, évalué à 3,9 ± 2 en préopératoire, est passé à 3,5 ± 1,2 au 3e jour, 0,9 ± 1,5 à 3 mois, 0,7 ± 1,2 à 6 mois et 0,6 ± 1,2 à 1 an. Conclusions.— Cette étude confirme l’efficacité de l’OSRF utilisant Closure Fast® qui permet d’obtenir une oblitération du tronc de la VGS proche de 100 % à 1 an avec peu d’effets secondaires, et une absence presque totale de douleurs postopératoires. doi:10.1016/j.jmv.2008.12.161

Les complications thromboemboliques veineuses après chirurgie des anévrysmes de l’aorte abdominale sont sous-estimées B. Terriat a,∗ , A.-S. Lesne-Padieu a , E. De Maistre b , N. Abello c,d , O. Bouchot c , E. Steinmetz c,e a Service d’angiologie, CHU de Dijon, 21079 Dijon, France b Service de biologie et hématologie, CHU de Dijon, 21079 Dijon, France c Service de chirurgie cardiovasculaire, CHU de Dijon, 21079 Dijon, France d Service de recherche clinique, CHU de Dijon, France e Inserm U866, université de Bourgogne, 21000 Dijon, France ∗ Auteur correspondant.