Organisation de consultations et actions d’infirmières du travail dans une entreprise de taille moyenne

Organisation de consultations et actions d’infirmières du travail dans une entreprise de taille moyenne

Archives des Maladies Professionnelles et de l’Environnement 2012;73:391-396 n’ayant pas de me´decins du travail (patients en recherche d’emploi ou tr...

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Archives des Maladies Professionnelles et de l’Environnement 2012;73:391-396 n’ayant pas de me´decins du travail (patients en recherche d’emploi ou travailleurs inde´pendants par exemple).

T4-P098

doi: 10.1016/j.admp.2012.03.174

P. Chassagnea,*, C. Aebischerb, C. Chevalierb, H. Garciab

Organisation de consultations et actions d’infirmie`res du travail dans une entreprise de taille moyenne a b

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E´valuation du ve´cu du travail des salarie´s d’un service interentreprises C. Doussona,*, M.-F. Arquillereb, S. Berthauda, C. Dejeanteb, P. Wakosab, E. Font-Thineyc, F. Seona, D. Vital-Durandd a

AGEMETRA, Oullins, France BTP Sante´ au travail, Villeurbanne, France c Cabinet de consultant EVTS, Lyon, France d Service de sante´ au travail, BTP Sante´ au Travail, Villeurbanne, France b

* Auteur

correspondant.

Introduction.– A` la suite d’un changement re´cent d’organisation du travail, un service de sante´ au travail lance fin 2010 par le biais du CHSCT une enqueˆte transversale aupre`s de l’ensemble du personnel, l’hypothe`se e´tant que la mise en place d’une gestion de´centralise´e des centres me´dicaux au niveau planning du personnel, convocation des adhe´rents et le regroupement de petits centres peuvent avoir des conse´quences sur la sante´ et le ve´cu au travail. Ce service interentreprises de 220 personnes est organise´ en : un sie`ge social, une trentaine de centres me´dicaux et un GIE commun a` un autre SST, regroupant les de´partements informatique, documentation et le poˆle des pre´venteurs. Me´thodologie.– Le recueil des donne´es a e´te´ re´alise´ par l’e´quipe de SST en charge du service enqueˆte´ (MT et deux infirmie`res ST) sur une pe´riode de six mois, s’appuyant sur deux approches : collective avec les questionnaires Karazek et Siegrist comple´te´s par un questionnaire sur la relation de travail me´decin–secre´taire, individuelle par des entretiens ouverts avec le personnel qui le de´sirait. L’he´bergement et l’analyse des donne´es chiffre´es ont e´te´ faits par Sphinx et un cabinet de consultant. Re´sultats.– Le taux de participation est supe´rieur a` 95 %. Le taux de job strain pour l’ensemble des personnels du service est de 43,4 % (24 % Sumer 2003, toutes branches confondues), et celui de l’iso strain de 33,2 % (15 % Sumer 2003). Les scores de latitude de´cisionnelle et de demande psychologique sont respectivement a` 64,44 et 24,46 pour les secre´taires, 73,80 et 23,45 pour les me´decins. Le travail tendu est retrouve´ dans tous les centres et le soutien social, notamment hie´rarchique, est insuffisant sur toutes les structures ; cependant, les grands centres be´ne´ficient d’un soutien social le´ge`rement plus fort. Les scores du sie`ge social te´moignent d’une activite´ d’exe´cution passive pour pre`s de 30 % du personnel score qui, a` la lumie`re d’autres indicateurs laissent a` penser que ce personnel a adopte´ une posture de re´signation. Un quart des secre´taires me´dicales et 35 % du personnel service relation adhe´rents se de´clarent agresse´s par les salarie´s de leur SST ou par les adhe´rents. Le taux de personnes s’estimant en bonne sante´ est de 70 % cependant 43 % d’entre elles signalent des troubles du sommeil lie´s au travail. Les entretiens individuels ont re´ve´le´ certaines difficulte´s de fonctionnement a` tous niveaux. Conclusion.– L’analyse plus approfondie de ces re´sultats va servir d’outil de travail afin d’ame´liorer la capacite´ d’action des personnels, la qualite´ des rapports sociaux et l’articulation re´ussie des points de vue des diffe´rents acteurs en sante´, cela dans une perspective d’optimisation de l’action pre´ventive en sante´ au travail. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.175

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AIST La pre´vention active, Clermont-Ferrand, France SEV, Clermont-Ferrand, France

* Auteur

correspondant.

Objectifs.– Dans cette entreprise de 900 personnes suivie par un service interentreprises de sante´ au travail, nous avions besoin de gagner du temps me´dical et il nous fallait re´pondre a` la re´glementation « travail de nuit » avec visite tous les six mois. Re´aliser un point sante´ du salarie´ (bilan des e´le´ments anciens et recherche de nouveaux) et « sante´ du poste » (mutation, changement d’horaires, modifications techniques, d’organisation, cadence. . .) en vue de ve´rifier la ne´cessite´ ou non d’un examen par le me´decin du travail, de modifier le cas e´che´ant la surveillance me´dicale renforce´e et la pe´riodicite´ des visites, d’initier une e´tude du poste e´tait notre objectif premier. Celui-ci s’est e´tendu ensuite a` des actions de sante´ au travail proprement dite et de sante´ publique. Moyens.– Des consultations infirmie`res ont e´te´ organise´es. Elles sont re´alise´es avec l’aide de questionnaires ge´ne´raux et/ou spe´cifiques (fatigue, somnolence/horaires alternants, stress, addictions. . .). Elles sont comple´te´es par des controˆles fonction des visites me´dicales pre´ce´dentes (urines, sang, TA, vision. . .) et des examens comple´mentaires fonction des risques professionnels (audiogramme, EFR. . .) Des « actions infirmie`res » ont enrichi ces consultations ou ont e´te´ progressivement mene´es en paralle`le (gestes et postures/ergonomie, hygie`ne alimentaire, sommeil, bruit/protection individuelle, stress, groupe addiction, campagnes de sevrage tabagique. . .) en ade´quation avec la politique sante´/se´curite´ de l’entreprise (actualisation du document unique, pre´vention AT/MP, manutention/gestes re´pe´titifs, poste de se´curite´, plans « se´niors » et « pe´nibilite´ », accord « risques psychosociaux ». . .). Conclusion.– Il convient bien entendu de mesurer l’impact d’une telle de´marche. Mais quoi qu’il en soit, elle nous paraıˆt de´ja` bonifier et valoriser nos actions. De plus, sa duplication au sein meˆme de services interentreprises nous semble possible. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.176

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L’e´quipe Sante´ Travail : le me´decin du travail : un Manager ? – Re´flexion d’un travail collectif des me´decins coordinateurs et re´fe´rents de services interentreprises de sante´ au travail (SIST) d’ˆIle-deFrance A. Le Gonideca, M. Favotb,*, J.-F. Boulatc, M. Dourlensd, C. Rustine, N. Marczukf, A. Parinig, B. Patteh, G. Desnoyersi a AISP METRA, Puteaux, France b AMET, Rosny-sous-Bois, France c APST BTP, Bourg-La-Reine, France d ASP, Paris, France e ASTE, Mennecy, France f CMIE, Paris, France g CMS Montesquieu, Paris, France h SEMSI, Paris, France i YST, Saint-Germain-en-Laye, France * Auteur

correspondant.

L’e´volution re´glementaire depuis 2004 conforte´e par la Loi du 20 juillet 2011 dessine les contours de l’e´quipe sante´ travail (Art L4622-8). Pour