P-267 – Ichtyoses néonatales: à propos de 4 cas

P-267 – Ichtyoses néonatales: à propos de 4 cas

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caractère endémique toute l’année et un pic au mois de décembre. La tranche d’âge des 6 à 12 ans est le plus atteint (50 %) avec une prédominance masculine. Le puits et la rivière étaient la source d’approvisionnement en eau la plus rencontrée (65,74 %) et l’absence de latrine a été observée dans 50 % des cas. La symptomatologie principale est constituée par de la fièvre (90 %) et des signes digestifs (70 %). Les coïnfections ne sont pas rares (1/3 des cas) et la pathologie associées est constituée principalement par le paludisme (30 %). L’évolution sous céphalosporine de 3e génération est favorable avec un délai d’hospitalisation moyenne de 2 à 7 jours. Un polymorphisme clinique est observé chez l’enfant. L’hygiène insuffisante due à la pauvreté classe la maladie comme un problème de santé publique à Madagascar.

Maladies tropicales P-266 – Hémorragie génitale chez une fille révélant une sangsue G. Houkoumi, K. Razzouki, M. Bourrous Université Cadi-Ayyad, Marrakech, Maroc.

La survenue d’un saignement génital chez la fille non pubère constitue un motif de consultation inquiétant pour les parents et relève de multiples causes (saignement d’origine vulvaire, vaginale ou utérin). La sangsue est une cause exceptionnelle d’hémorragie vaginale chez la petite fille. Observation Nous rapportons l’observation d’une fillette de 9 ans, sans antécédents notables, admise au service des urgences pédiatriques pour hémorragie génitale évoluant depuis 24  heures, sans autres signes associés. L’état général était altéré avec une pâleur cutanuo-muqueuse manifeste. La NFS a montré une anémie profonde à 4  g/dl nécessitant une transfusion sanguine en urgence. L’examen gynécologique a trouvé une sangsue vivante au niveau vulvaire qui a été extraite à l’aide d’une pince sans problème. L’évolution a était marquée par l’arrêt immédiat de l’hémorragie. L’interrogatoire révèle la notion de baignade dans un lac un jour avant la symptomatologie. L’évolution était marquée par une amélioration nette avec arrêt de l’hémorragie. Conclusion Les sangsues des voies urogénitales sont exceptionnelles. Le diagnostic et le traitement doivent être rapides pour éviter les complications. L’évolution après extraction est rapidement favorable, avec disparition totale de tous les symptômes.

Observation 2 (bébé Arlequin) Nouveau-né présentant de larges squames épaisses, jaunâtres, séparées par de profondes crevasses rouges. (Un faciès de grenouille) avec ectropion et eclabion. Observation 3 (l’érythrodermie ichtyosiforme congénitale bulleuse) Nouveau-né présentant une peau érythémateuse, de vastes décollements laissent des zones suintantes. Observation 4 (l’ichtyose lamellaire) Nouveau-né présentant avec un érythème moins marqué et des squames épaisses, larges, grises, d’aspect sale, un ectropion et un cuir chevelu squameux. Discussion Devant la gravité de l’atteinte cutanée et le tableau de déshydratation consécutif nos quatre patients ont été mis sous traitement symptomatique avec une antibiothérapie large spectre On a noté une aggravation du tableau d’où la survenue de décès chez nos 3 premiers cas entre 24 à 72 heures de vie.

Néonatologie P-268 – Mortinatalité au Bénin : ampleur et causes M. J. Alao CHU Mel, Cotonou, Bénin.

Objectif Déterminer la prévalence et les causes de la mortinaissance au Bénin. Méthodes Il s’agissait d’une étude transversale descriptive avec la collecte des données sur les années 2009, 2010, 2011 et 2012 dans les cinq hôpitaux départementaux et deux Centre hospitaliers et universitaires du Bénin. La population d’étude était représentée par les mères des enfants mort-nés. Les caractéristiques épidémiologiques, sociodémographiques et étiologiques avaient été étudiées. Résultats Les mères des enfants ayant eu des cas de mortinaissance étaient en majorité âgées de 20 à 34  ans, très actives et vivaient en concubinage. Elles étaient paucigestes et paucipares et 10 % d’entre elles avaient un antécédent de mort fœtale. La grossesse était unique (90 %) et  perturbée par l’anémie et l’éclampsie. Les causes retrouvées étaient asphyxie périnatale, hématome rétro-placentaire, anomalies du cordon, rupture utérine et la prématurité. Conclusion La mortinaissance doit être prise en compte dans les politiques de survie du nouveau-né avec la lutte contre l’anémie et l’HTA sur grossesse et les mises en œuvre des fonctions des soins obstétricaux et néonataux d’urgence.

Néonatologie P-267 – Ichtyoses néonatales : à propos de 4 cas

Néonatologie P-269 – Chylothorax congénital : prise en charge

A. Es Seddiki, S. Messaoudi, A. Ayyad, R. Amrani

M. Djedid, A. Maarouf, M. Abouchamala

CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc.

Chu Oran, Oran, Algérie.

Introduction Les ichtyoses sont caractérisées cliniquement par l’existence de squames visibles sur la peau. Il existe plusieurs types d’ichtyoses. Nous rapportons les observations de 4 nouveau-nés hospitalisés pour ichtyose congénitale. Observation 1 (bébé collodion) Nouveau-né entièrement recouvert par une membrane fibreuse et parcheminée qui se  fissurant au palper la sensation d’une membrane plastique.

Introduction Le chylothorax néonatal pose des problèmes particuliers dans sa PEC. Objectifs Nous rapportons un cas de chylothorax du n-né, et son évolution sur 2 ans. Résultats Une n-née est admise en pédiatrie à l’âge de 11  jours, pour détresse respiratoire (DR). Il s’agit d’une prématurée de 36 SA chez qui on retrouve un épanchement pleural de la grande cavité droite. Le diagnostic de chylothorax congénital, est posé sur l’aspect du liquide pleural et les

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