diagnostiqués. 40 patients présentaient une hémorragie méningée (Hunt & Hess 1˜3 = 60 %) confirmée au scanner (Fisher 1˜3 = 55 %). 57 % cas ont été sumis à un suivi clinique et morphologique. Résultat : Sur 58 anévrysmes sylviens 38 % étaient rompus et 32 étaient diagnostiqués dans un contexte de lésions multiples. 13 anévrysmes (10 patients) n’ont pas pu être traités. 40 anévrysmes ont suivi un traitement par voie endovasculaire et 5 une craniotomie. 28 % des anévrysmes ont été occlus complètements et 72 % partiellement. Les complications se sont presenté dans 13 % des cas (rupture, embolisme, vasospasm). 73 %des cas ont eu un GOS 1˜2 et 17 % un GOS3˜4 (mortalité 12 %). Lors de l’agiographique évaluation, 30 % des anévrysmes totalement exculs montraient une recanalisation au niveau de collet. 17 % des anévrysmes partiellement exclus ont evolué vers l’occlusion complète. Conclusion : L’embolization par coïl des anévrysmes sylviens est une méthode fiable et efficace.
P-41
DOUBLE CHENAL CIRCULANT: UN ASPECT RARE DES DISSECTIONS ARTERIELLES CERVICALES
But : Évaluer la fréquence d’un double chenal circulant au cours des dissections artérielles cervicales. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective consécutive de 44 patients (19 femmes, 25 hommes d’âge moyen = 44 ans), vus entre janvier 2004 et octobre 2005, pour lesquels un diagnostic de dissection artérielle cervicale était porté sur la clinique et l’IRM. La dissection intéressait 29 artères carotides internes et 25 artères vertébrales. Les explorations ultra sonores ont été réalisées dans notre centre par 3 opérateurs suivant un protocole identique. Le bilan initial comprenait un écho-doppler et une IRM. Le même protocole d’imagerie était appliqué pour le suivi, débuté 15 jours après le diagnostic. Nous avons recherché la présence d’un double chenal circulant sur l’exploration initiale, puis au cours du suivi. Résultat : Aucun double chenal n’était retrouvé au cours du bilan initial. Au cours du suivi, un double chenal circulant n’a été trouvé que dans 4 cas (4/44, 9 %) et uniquement dans les 12 artères(12/44, 27 %) ayant eu une évolutivité anévrysmale(2 vertébrales (V2=1, V4=1), 10 carotides internes sous-pétreuses). Conclusion : Contrairement aux critères morphologiques qui ont pu être proposés, il ne semble pas pertinent de rechercher un double chenal circulant pour porter le diagnostic de dissection artérielle cervicale. De même, le double chenal représente une forme évolutive peu fréquente. Références [1] Arning C. Ultraschall Med 2005 ;26 :24-8. [2] Sharigia E. J Endovasc Ther 2003 ; 10 :45-8.