Session 11 - H4movigilance : brian et perspectives tr6s plaquettaires dans 23 % d e s c a s dont 74 % (98/133) d61eucocyt4s et 10 transfusions de PFC. Nombre de FIT 6tudi6es = 571 Signes cliniques associ6s
225 FIT (39%) Naus6es,vomissements= 41 Urticaire6rythhme= 38 Dyspn6e = 37 HTA = 35 Tachycardie = 23
Pathologie
177 FIT (31%) Septic6mieet/ou h6moc + = 6 l Infectionsurinaires= 26 Infectionspulmonaires= 21
infectieuse
sous-jacente
Alloimmunisation 62 FIT (11%)
lncompatibilit6s 6rythrocytaires = 10 Anticorps anti-HLA= 52
270 FIT concluent g~une 6tiologie inconnue (47 %) bien que les bilans i m m u n o h 6 m a t o l o g i q u e s et bact6riologiques soient quasi syst6matiques. I1 se d6gage de ces r6sultats u n nombre important de pathologies infectieuses sous-jacentes, de r6actions allergiques ainsi que d'agglutinines froides. I1 est indispensable de confirmer ces informations par une enqu~te prospective et d'adapter ces bilans syst6matiques lourds gt ce type d'incident transfusionnel.
Pl1-11
Le contr~le de qualitd dans l'unitd d'hdmovigilance du centre hospitalier du pays d'Aix. Evaluation des connaissances transfusionnelles de 81 cadres infirmiers et infirmi~res avant et apr~s formation v Bergoin-Mardellat, G Huret Unitd d'hdmovigilance, Centre hospitalier du Pays d'Aix, 13616 Aix-en-Provence Matdriel d'dtude : notre 6tude repose sur l'6valuation des connaissances th6oriques et pratiques sur toutes les 6tapes de la chaine transfusionnelle de 25 cadres infirmiers et 56 infirmi6res, soit 81 personnes. Mdthode : notre m6thode a comport6 trois 6tapes : 1) une ~valuation des r6ponses ~ u n questionnaire imm6diatement avant la formation : 52 questions analysant huit 6tapes de la s6curit6 transfusionnelle ; 2) u n enseignement de 8 heures par jour pendant 3 jours cons6cutifs par groupes de 25 personnes m a x i m u m (enseignement th6orique et pratique et remise d ' u n document original de 113 pages). L'enseignement a 6t6 r6alis6 par le praticien hospitalier et l'infirmier du service d'h6movigilance ; 3) une 6valuation des r6ponses deux mois apr6s la formation portant sur le m~me questionnaire.
Transfus Clin Bio11998 ; 5 (Suppl 1)
139s
Rdsultats : les r6ponses ont 6t6 analys6es pour chaque 6tape avant et apr6s formation. Avant la formation, nous avons pu mettre en 6vidence une insuffisance des connaissances th6oriques dans 41,5 % d e s c a s et pratiques dans 35,5 % des cas pouvant induire u n risque transfusionnel. Apr6s la formation, les d6fauts de connaissances th6oriques pouvant induire le m~me risque ont 6t6 6t6 6valu6s ga17,6 % et pour les connaissances pratiques gt 8,9 %. Conclusion : u n enseignement th6orique et pratique concentr6 sur 3 jours, effectu6 par u n groupe de 20 personnes et 6valu6 par u n questionnaire avant et apr6s formation permet d'am61iorer de fagon efficace la fiabilit6 de l'acte transfusionnel. Un nouveau contr61e a I an est pr6vu dans cette 6tude. Pl1-12
Risque rdsiduel de transmission du VIH dans les centres de transfusion de Yaoundd JB Tapko ~, M Y o l a n d e 2, L K a p t u e -~
1H6pital gdndral, HGY/FMSB, BP 12913, Yaoundd, Cameroun ; 2facultd de mddecine, Yaoundd, Cameroun ; 3CHU de Yaoundd, Cameroun Objectif: 6valuer le risque r6siduel de transmission du VIH dans les principaux centres de transfusion. Mdthodologie : nous avons pr61ev6 279 donneurs de sang ayant effectu6 r6cemment u n don de sang et qui avaient 6t6 trouv6s n6gatifs au test de d6pistage du VIH dans leurs centres respectifs. Ces donneurs test6s initialement par les tests Elisa : Bioelisa de Biokit, Enzygnost HIV1,2 Plus de Behring ou Genelavia Mixt de Sanofi Pasteur, selon les centres, ont tous subi u n nouveau d6pistage d u VIH avec FEnzygnost HIV1, 2 Plus de Behring avant la recherche de l'antig6ne P24, effectu6e grace a Murex HIV Antigen NAB. Rdsultats : sur les 279 personnes test6es, nous avons d6pist6 et confirm6 la pr6sence d'anticorps anti-VIH chez u n donneur test6 initialement n6gatif avec le test Bioelisa de Biokit. La recherche d'antig6ne P24 sur les 278 6chantillons restants a permis de d6pister deux positifs, portant ainsi a trois le nombre de dons dangereux sur les 279 qui 6taient pr&s l'emploi, soit une pr6valence de 1,08 %. Conclusion : le risque r6siduel actuel est moins 61ev6 que celui de 2,1% trouv6 dans une 6tude ant6rieure au CHU de YaoundG mais reste tr6s 61ev6 si on le compare a celui des pays occidentaux, inf6rieur ga 1 pour 100 000 dons. La pr6dominance des dons familiaux et des dons de remplacement (95 %) serait en partie responsable de cette situation. Mais l'inorganisationde la transfusion sanguine sur le plan national est 6galement u n facteur important ~ consid6rer, sur lequel les autorit6s sanitaires du pays devraient se pencher.