Diabète – Nice 2012
Conclusion : Le pourcentage de patients diabétiques contrôlés pour les 3 cibles thérapeutiques a été très faible, et cela spécialement chez les patients à haut risque.
P117 L’organisation des soins doit tenir compte des personnes
P115 Le registre SURCOUF : une base de données de patients
Y. Paix1, E. Verlet2, R. Bresson3, V. Coliche4, M. Lepeut1, O. Verier-Mine5, C. Lemaire6
diabétiques constituée en partenariat ville/hôpital.
précaires avec un risque de rupture dans leur parcours de soins. 1
Coeur en Santé, Wattrelos ; Diabhainaut, Anzin ; Préval, Dunkerque ; 4 Pôle santé du Douaisis, Douai ; 5 Rédiab, Boulogne sur mer ; 6 Prévart, Béthune.
Hopital Laennec, Nantes.
Introduction : Le but était de constituer un registre de données de patients diabétiques à renseigner par les médecins généralistes, endocrinologues libéraux et hospitaliers Patients et méthodes : Une fiche de recueil d’informations a été rendue accessible par un accès sécurisé internet. Le projet a été présenté aux groupes de FMC de médecins généralistes et par une visite d’un attaché de recherche aux cabinets médicaux ou dans les services hospitaliers de la région de Nantes Résultats : Entre février et octobre 2011, 2 029 fiches-patient ont été renseignées. Il y avait 379 diabétiques de type 1 et 1650 de type 2, dont 934 femmes. L’âge moyen était de 54 ans et la durée moyenne de diabète de 8 ans. L’index de masse corporelle moyen était de 31,9 + 6,8 pour les types 2 et 24,3 + 4 pour les types 1. L’hémoglobine glyquée était de 8,1 + 1,5 % (type 1) et 7,46 + 1,4 % (type 2). Une rétinopathie était rapportée pour 193 patients (5 %), 280 avaient une neuropathie et 57 une plaie de pied. La clairance de la créatinine était de 86,5 + 28 et 38 patients avaient une clairance inférieure à 30 ml/min. La microalbuminurie n’était pas renseignée pour 55 % des patients. Pour la macroangiopathie, 196 avaient une artérite distale, 80 une cardiopathie ischémique et 90 une pathologie vasculaire cérébrale. Environ 50 % des patients recevaient un traitement par statines et/ou une hypertension artérielle alors que 30 % avaient un anti-aggrégant. Enfin, 1 075 étaient traités par metformine, 693 par sulfamides hypoglycémiants ou glinides, 39 par acarbose, 199 par gliptine, 253 par GLP1 et 124 par insuline. Conclusion : Cette base de données montre qu’il est possible d’impliquer les médecins généralistes et spécialistes libéraux pour la constitution d’un registre permettant d’acquérir des données épidémiologiques et d’impliquer des patients dans des essais thérapeutiques
SFD
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M. Krempf, Groupe Surcouf
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Introduction : La prise en compte de la précarité est indispensable dans un schéma d’organisation des soins au niveau d’un territoire. La campagne de dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire et du diabète en Région NordPas-de-Calais a intégré le score ÉPICES depuis 2009 permettant une évaluation plus précise de la précarité que la seule notion du contexte social (RMI/RSA). Basé sur 11 items, il permet d’établir un score évalué sur 100 définissant les notions de précarité relative (entre 30,17 et 40,2) et absolue (> 40,2). Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective (01/01 au 31/12/10). L’analyse est issue de la base de données régionale, alimentée par les réseaux ayant intégré le score ÉPICES et porte sur les variables sociodémographiques et cliniques selon une analyse factorielle des correspondances. Résultats : 4 879 personnes ont été dépistées : communes et dépistages communautaires (Restos du Cœur/Centres sociaux) = 2 706, réseaux = 855, pharmacies = 687, hôpital ou apparenté = 290, autres (UCSA/Entreprises) = 267, médecin généraliste = 74. Le niveau de précarité est : Absence = 2 453 (50,3 %), Précarité relative = 606 (12,4 %), Précarité absolue = 930 (19,1 %), Données manquantes = 890 (18,2 %). L’analyse factorielle des correspondances (p < 0, 0001) objective que les personnes en précarité absolue sont vues principalement dans les communes, actions communautaires ou au réseau, les personnes en précarité relative dans les hôpitaux et les pharmacies, en absence de précarité chez les médecins généralistes ou dans les autres lieux (entreprises…). Conclusion : 31,5 % des personnes dépistées sont considérées comme étant précaires. L’organisation des soins doit tenir compte des inégalités sociales. Les « patients complexes » qui présentent un risque de rupture dans leur parcours de soins sont vus essentiellement dans des structures non médicales. Ceci permet de les (ré) intégrer dans le système de soins.
P116 L’impact de l’obésité sur la santé des patients diabétiques de type 2 en France, en Allemagne et en Grande Bretagne V. Le Pautremat1, E. Eschwège2, M. DiBonaventura3, G. Isherwood 4 1
Kantar Health, Montrouge ; 2 Inserm, Villejuif ; 3 Kantar Health, New York, United States Minor Outlying Islands ; 4 Kantar Health, Epsom, United Kingdom.
Objectif : explorer les caractéristiques, les traitements des patients diabétiques de type 2, et le fardeau de la pathologie selon leur IMC > = 30 en France, Allemagne et GB. Matériels et méthodes : Données extraites de l’étude National Health and Wellness Survey (1) menée annuellement en Europe auprès d’échantillons nationaux représentatifs : le sexe et l’âge, l’HbA1c, la prévalence de l’hypertension, de la dyslipidémie, des traitements du diabète, l’ancienneté du diabète, la qualité de vie (SF12V2) ont été comparés chez les patients DT2 (France : n = 642, Allemagne : n = 1,019, UK : n = 932) obèses (IMC = 30) et non obèses. Résultats : La proportion de patients obèses chez les DT2 était respectivement de 47 %, 51 %, et 56 % en France, Allemagne et GB. Globalement, le risque relatif d’obésité chez les patients DT2 était de 2,6 comparé aux patients non DT2 et la proportion de DT2 obèses a augmenté de 44 % à 51 % entre 2006 et 2010. Le taux de diabétiques non contrôlés (HbA1c 7 %) était supérieur chez les patients obèses (20 % vs. 17 %, p < 05). L’utilisation de l’insuline était significativement plus élevée (23 % vs. 16 %, p < 05) chez les obèses. L’hypertension et la dyslipidémie étaient significativement plus fréquentes chez les DT2 obèses (65 % vs. 51 %, 40 % vs. 35 %, respectivement, p < 05). L’obésité était associée à une qualité de vie dégradée sur le score physique (SF12V2) (France : 40 vs. 44 ; Allemagne : 39 vs. 44 ; GB : 37 vs. 42, respectivement p < 05). Conclusion : plus de la moitié des patients DT2 étaient obèses. L’obésité était associée à un mauvais contrôle glycémique (surtout en Allemagne), à l’usage de l’insuline (Allemagne et GB), à une qualité de vie dégradée et aux facteurs de risque cardiovasculaires (hypertension, dyslipidémie). La prise en charge de l’obésité paraît vraiment essentielle pour améliorer la santé et la qualité de vie des patients DT2. 1-C Moisan, E Eschwege, A Basdevant, MA Charles, M Di Bonaventura, G Bonnelye The epidemiology and burden of obesity and diabetes in France : a methodological comparison, Value in Health, volume 14 number 7, November 2011 page A487
P118 Évolution de la flore microbienne et de l’antibiorésistance chez le diabétique K. Ouerdane, S. Aouiche, M. Azzouz, R. Hannachi, A. Meftah, F. Djennane, M. Tazir, A. Boudiba Service De Dibétologie, Alger, Algérie.
Introduction : Les infections chez le diabétique restent très fréquentes, en particulier les infections urinaires et du pied diabétique ; elles posent un problème de prise en charge thérapeutique vu leur fréquence, leur récidive et la fragilité du terrain sur lequel elles interviennent, Leur caractére est souvent polymicrobien et multirésistant aux antibiotiques Matériels et méthodes : Étude rétrospective réalisée dans le service de diabétologie sur une période allant de janvier 2006 à octobre 2010, Echantillonde 120 malades hospitalisés pour infection avec prélévement de pus de pied, ou d’urines positifs Résultats : 80 cas avec infection du pied, une prédominance masculine, une moyenne d’age de 54,85 ans, les BGN sont plus fréquentspar rapport aux COCCI + 50 % vs39,19 %, le staphylococcus aureus et le proteus mirabilis sont les plus antibiorésistants, 40 cas d’infection urinaire : prédominance feminine, les BGN sont en cause dans 88 % vs 12 % pour les COCCI +, le chef de fil est Escherichia coli avec un niveau de résistance stable Conclusion : Les infections du diabétiques sont un problème de premiére ligne, leur prise en charge necessite une etroite collaboration avec le laboratoire de microbiologie ; afin d’assurer une adaptation thérapeutique adéquate, Néanmoins la prévention reste la meilleure arme afin de réduite le taux d’ampuation qui demeure important, et l’impact des récidives de l’infection urinaire sur la fonction rénale
P119 Syndrome de WOLFRAM, un handicap psychosocial K. Ouerdane, M. Azzouz, R. Hannachi, A. Boudiba CHU Mustapha Pacha, Alger, Algérie.
Introduction : Le syndrome de WOLFRAM, est une affection neurodégénérative autosomique récéssive rare, due à une mutation du géne WSF 1 encodant une proteine dite : WOLFRAMINE, Il associe : un diabète sucré juvénile insulinodépendant, une atrophie optique bilatérale qui aboutit souvent à la cécité, un diabète insipide et une surdité Patients et méthodes : Notre cas concerne un patient âgé de 18 ans qui présente : un diabète sucré évoluant depuis l’enfance, une atrophie optique bilaDiabetes Metab 2012, 38, A32-A111
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