Posters / Transfusion clinique et biologique 12 (2005) $57-S137
ANSART-PIRENNE H.*, ZELISZEWS K I D . * *, LEE K.***, MARTIN-BLANC S.*, ROUGER P.*, NOIZAT-PIRENNE F.*** • CNRGS-INTS/INSERM U665, PARIS, FRANCE ; ** FRE24446CNRS, PARIS, FRANCE ; ***HOPITAL HENRI MONDOR, CRETEIL, FRANCE hansart @ints.fr
l~tat de la question : L'alloimmunisation reste un probl~me majeur en transfusion. La r@onse T e n amont de la production d'anticorps est peu connue. Le but de ce travail 6tait d'identifier des peptides T impliquds darts la r6ponse anti6rythrocyte et les profils cytokiniques induits, Quatre peptides (16 AA) contenant le polymorphisme Jk a ont 6t6 synth6tisds. Les cellules mononuclddes p6riph6riques (PBMC) de sujets pr6sentant ou non un anti-Jk a ont 6t6 stimuldes par ces peptides. L'expression des transcrits de cytokines (IL-2 et IL-4) a 6t6 quantifi6e par RT-PCR en temps rdel. Des g6notypages DRB 1" et DQB 1" ont 6t6 r6alis6s. R~sultats : Les PBMCs des contr61es non alloimmunisds ne produisaient pas d'IL-2 et des taux non significatifs d'IL-4. Les snjets avec anti-Jk a produisaient des taux 61ev6s d'IL-2 et/ou d'IL-4 en r6ponse aux quatre peptides. Chaque sujet r6pondait selon un profil Thl ou Th2 strict. Deux peptides 6taient capables de stimuler la majorit6 des sujets test6s. La fr6quence de DRB 1"01 dans la population alloimmunis6e 6tait de 82 % pour une fr6quence attendue de 18 % dans la population caucasienne. Conclusion : Ces rdsultats indiquent que des profils Thl et Th2 sont associds h la rdponse humorale m6moire vis ~ vis des globules rouges Jk a. Deux peptides contiennent des 6pitopes immunodominants de cette prot6ine. La moldcule DRB 1"01 semble impliqude dans la prdsentation de ces peptides aux lymphocytes T. Une meilleure connaissance des 6pitopes immunodominants, des mol6cules DRB 1" de restriction et des cytokines produites constituent les premiers outils n6cessaires h l'61aboration de th6rapies innovantes visant h makriser l'alloimmunisation anti-~rythrocytaire. P157
LA PROTI~INE I~RYTHROCYTAIRE HERMAP INTERAGIT IN VITRO AVEC LE COMPLEXE C1Q DU COMPLI~MENT SORENSEN-VIMEUX L., LUCIEN N., CARTRON J.-P., BAILLY P. INTS, INSERM U665, PARIS, FRANCE. bailly @ idf.inserm.fr
La prot6ine hERMAP cod6e par le gbne de groupe sanguin Scianna/Radin/Star est une prot6ine transmembranaire de type I appartenant h la superfamille des immunoglobulines. Elle est compos6e d'un domaine extracellulaire de type IgV contenant un motif ExKxR homologue au site de fixation de la prot6ine C l q du compl6ment pr6sent sur le fragment Fc des IgGs et sur d'autres protdines. Au regard de ce motif, notre objectif a 6t6 d' analyser la capacit6 de la prot6ine hER-
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MAP modifi6e ou non par mutag6nbse ~ interagir avec le C l q h l'aide d'un test ELISA. Les r6sultats d6montrent que le C l q se lie de mani6re dose d6pendante et ind6pendamment des cations avec le domaine IgV de hERMAP et que cette interaction est de nature 61ectrostatique. Cependant comme les substitutions E93A ou K95A du motif ExKxR n'inhibent pas la fixation du C l q h hERMAP et que hERMAP n'inhibe pas 1' activit6 d'h6molyse du compl6ment vis~-vis d'6rythrocytes sensibilis6s par des anticorps, l'interaction hERMAP/Clq ne semble donc pas avoir lieu entre le motif ExKxR et les domaines globulaires du C l q. Parall~lement, ?a l'aide d'un test d'adh6rence cellulaire, nous montrons que hERMAP peut m6dier l'adhdrence des cellules monocytaires THP-1 et 6rythroleuc6miques K562 et que cette adh6rence est ind6pendante des b6ta-int6grines exprimdes par ces cellules. A terme notre 6tude pourrait r6v61er une voie d'activation du compl6ment Ig-ind6pendante et aider h d6finir les interactions entre les cellules 6rythro'/des et le syst~me immun.
P158 HI~TI~ROGI~NI~ITI~ ET AMBIGUiTI~ DU PHI~NOTYPE I~RYTHROCYTAIRE MER2 NUL LUCIEN N.*, GANE P.*, MOULDS M.**, LIGTHART P.***, LEVENE C.****, CARTRON J.-P.*, BAILLY P.* * INTS, INSERM U76, PARIS, VERED YAHALOM****, ; ** GAMMA BIOLOGICAL& HOUSTON, TX.; *** SANQUIN, AMSTERDAM.; **** MDA BLOOD CENTER,
ISRAP~L
[email protected] MER2 est le seul antigone du syst6me de groupe sanguin RAPH, il est exprim6 par le CD151, le premier membre de la superfamille des t6traspanines identifi6 h la surface du globule rouge (GR). Deux alt6rations affectant le gbne CD151 sont ddcrites : une insertion G383 dans l'exon 5, g6n6rant un ddficit total en CD 151, associ6 h une insuffisance r6nale sdv~re, et une mutation R178H entra~nant une absence de MER2 h la surface des GRs (Karamatic Crew et al., Blood 2004). Nous avons &udi6 un sujet am6ricain ph6notyp6 en premitre analyse MER2 nul. L'analyse par cytom&rie a montr6 une quasi-absence d'expression de MER2 h la surface des GRs ainsi qu'une expression r6duite h la surface des autres cellules sanguines. L'analyse mol6culaire du transcrit a r6v616 une substitution C->T en position 511 dans l'exon 6 qui se traduit par une mutation faux-sens R->C en position 171 du polypeptide CD151. La mutation 6tant associ6e h la disparition d'un polymorphisme de restriction BamHI, un test de gdnotypage par PCR-RFLP h 6t6 d6velopp6 pour ddtecter cet all61e rare. Comme les variants R171C et R178H (et non le variant insertion G383) expriment le CD 151 sur les autres cellules hematoproi'6tiques, 1' ambiguit6 du phdnotypage 6rythrocytaire peut ~tre contourn6 en testant les plaquettes afin d'identifier les authentiques sujets h risque MER2 nul.
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Tableau P158 ~Echantillon
MER2 (copies/cellule)
GR lymphocyte normal 15-275 623-1 493 insertion G383 0 0
granulocyte 1017-3 083 0
plaquette monocyte 2795-4 076 4820-11 400 0 0
RI78H R171C
430 50
650 800
0 <5
10 190
2,600 800
P159 LES ANTICORPS IRRI~GULIERS CAUSANT LA MALADIE HI~MOLYTIQUE DU NOUVEAU-NI~ (MHNN) REZAGUI AMARA S., OUELAA H. FA CULTE MEDECINE ANNABA ALGERIE amara.souad@ caramail.com Certainement l'une des plus grandes dEcouvertes dans le domaine obstetrical a EtE la prevention de la sensibilisation matemelle par l'antigEne " D " standard ; ceci par administration intramusculaire de 250gg d'immunoglobulines antiD humaines ~tla mere avant les 72 Heures qui suivent la dElivrance. L'effet de cette prophylaxie 5 diminu6 considdrablement la frEquence de la maladie hdmolytique due au syst~me rhesus " D ". Ceci a coincide avec une augmentation de celle due aux autres antigbnes [TEL C, c, E, e, KELL .... ETC]. I1 a EtE dEcrit darts la littEramre que 98 % de maladie hdmolytique est due fi l'incompatibilitE rhesus " D " et ABO, les 2 % restant sont dues aux autres antig~nes immunog~nes. I1 appara~t que les 2 % sont passes subitement ~t 5 % ; la raison est l'utilisation libdrale des transfusions de sang chez les femmes. La pathologie de la maladie hEmolytique du nouveau-n6 est identique pour tous les anticorps. Le feetus dolt avoir des antigbnes qui ne sont pas presents chez la m~re, qui peuvent traverser la barribre placentaire et initier la production d'anticorps maternel. L'anticorps qui est de la classe IgG entre dans la circulation feetale et provoque une hEmolyse des globules rouges feetaux. Le but de cet article est de sensibiliser le cfinicien afin qu'il soit conscient de la sEvdritE de la maladie hEmolytique due aux autres anticorps irrEguliers et dEmontrcr les erreurs d'interprEtations qui peuvent induire un faux diagnostic, entra~nant ainsi l'aggravation de la maladie hdmolytique nEonatale, causant soit la mort soit des sEquelles irrdversibles. Mots el~s" maladie hEmolytique, anticorps irrEguliers autres que " D ".
P160 PRODUCTION D'UN NOUVEAU RI~ACTIF MONOCLONAL ANTI-B SADIQ F., TISSENT A., HABTI N., BENCHEMSI N. LABORATOIRE DE GENIE GE,NETIQUE ET CELLULAIRE SERVICE HE,MATOLOGIE FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMA CIE, CASABLANCA, MAROC sadiq_fouad@ yahoo.fi"
Les anticorps monoclonaux sont des outils performants dans la recherche surtout en immunologie molEculaire et cellulaire. Ils ont remplac6 les anticorps polyclonaux darts l'identification des groupes sanguins et la detection des marqueurs cellulaires et des agents pathog~nes. Le but de ce travail est de produire un anticorps monoclonal identifiant les groupes sanguins ABO. La technique des hybridomes a EtE appliquEe. Une souris femelle Balb/c a 6t6 immunisEe intrapdritondalement avec des hEmaties humains de groupe B. Les splEnocytes ont 6t6 fusionnEs avec les cellules myElomateuses P3X63Ag8 selon le protocole modifiE de Galfr6 et al. L'identification des anticorps monoclonaux a 6t6 rEalisEe par hEmagglutination avec des hdmaties B traitEes par la bromEline. Un anticorps monoclonal anti-B (A22.10) a 6t6 sElectionn6 et 6valu6 pour son utilisation dans la fabrication d'un rEactif anti-B. L'anticorps A22.10 agglutine exclusivement les hEmaties B e t AB. I1 ne reconnait pas les hEmaties A et O. L'anticorps monoclonal A22.10 peut atre utilis6 dans le groupage sanguin en identifiant le syst~me ABH. I1 prEsente un intEr~t dans des Etudes de la cartographie 6pitopique des antigEnes B. I1 peut aussi 6tre utile en 6tudiant leur expression en cancer. Mots el~s : Anticorps monoclonal anti-B; Cellules MyElomateuses ; Hdmagglutination ; Balb/c ; Spldnocytes.
P161 PRODUCTION D'UN ANTICORPS MONOCLONAL HUMAIN ANTI-AB TISSENT A., SADIQ F., HABTI N., ELAMRANI N., BENCHEMSI N. LABORA TOIRE DE GE,NIE GENETIQ UE ET CELLULAIRE- FA CULTE DE ME,DECINE, CASABLANCA, MAROC
[email protected] La production des anticorps monoclonaux a un impact important en immunohEmatologie. La majeure partie des anticorps monoclonaux sont d'origine murine, ils sont obtenus par la technique des hybridomes. Cependant cette technique ne permet pas l'obtention des anticorps monoclonaux anti-Rh. L'alternative est la technique de la transformation les lymphocytes humains par le virus d'Epstein Barr (EBV). Le but de ce travail est de produire des anticorps monoclonanx humains de groupages sanguins anti-Rh et anti-ABO. Les prdl~vements sanguins sont obtenus ~ partir de femmes immunisEes. Les lymphocytes sont ensuite sEparEs des autres ElEments figures du sang sur un gradient de densit6, et transformEs par I'EBV. La transformation des lymphocytes est observEe entre la quatriEme et la sixi~me semaine. Seize transformations ont dtd rEalisEes. Seul un clone nomm6 7JP3 sEcrEtant un anticorps anti-AB nomm6 7JP 6t6 obtenu et stabilisE par fusion avec des cellules myElomateuses murines P3X63Ag8 selon la technique des hybridomes puis clones par dilution limite. L'anticorps humain sEcrEtE reste stable plus de six mois. I1 reconnaR spEcifique-