P167 Acidocétose et diabète type 2

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Diabète - Bruxelles 2008 P166 Le syndrome de régression caudale et diabète gestationnelþ: à propos d’une observation Z Imane, Y Kriouile Diabétologie...

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Diabète - Bruxelles 2008

P166 Le syndrome de régression caudale et diabète gestationnelþ: à propos d’une observation Z Imane, Y Kriouile Diabétologie-Endocrinologie, Hôpital Universitaire, Rabat, Maroc.

Introduction : Le syndrome de régression caudale est un syndrome malformatif rare, associant à des degrés variables une agénésie des vertèbres sacrées et coccygiennes avec un raccourcissement du fémur et des anomalies génito-urinaires et cardio-vasculaires. Son étiologie est hétérogène. Il est particulièrement fréquent en cas de diabète maternel. Cas Clinique : Les auteurs rapportent un nouveau cas de syndrome de régression caudale, diagnostiqué chez une petite fille née en mars 2002, et qui consulte en janvier 2007 pour incontinence anale et urinaire. Dans ses antécédents, on retrouve qu’elle est issue d’un mariage non consanguin. La mère a présenté un diabète gestationnel durant sa grossesse et a été mise sous insuline. La grossesse est mal suivie et l’accouchement s’est déroulé par voie basse sans complications. La petite fille a gardé, malgré son âge, une incontinence anale et urinaire, diurne et nocturne. L’examen clinique trouve un enfant en bon état général, avec un retard staturo-pondéral à – 2DS. L’examen du rachis ne montre pas d’anomalies, notamment celui des organes génitaux externes et de la région périnéale. Un bilan radiologique standard du rachis a mis en évidence une agénésie des vertèbres coccygiennes, et confirmé par une IRM un syndrome de régression caudale avec syringomyélie. La prise en charge orthopédique et urologique a consisté en des séances de rééducation, qui n’ont pas amélioré son état jusqu’à maintenant. Conclusion : À l’occasion de cette observation, nous allons analyser les différentes formes de syndrome de régression caudale, ainsi que les difficultés de prise en charge thérapeutique.

P167 Acidocétose et diabète type 2 H Sayadi, M Kacem, R Amri, I Khochtali, R Chebbo, S Mahjoub Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, CHU Monastir, 5000, Monastir, Tunisie.

Introduction : L’acidocétose diabétique est une grave complication qui est souvent associée au diabète de type 1 surtout si elle est inauguraleþ; des études récentes ont noté une fréquence de plus en plus élevée d’acidocétose inaugurant un diabète ayant un profil d’un diabète de type 2. Patients et méthodes : C’est une étude rétrospective concernant 72 patients diabétiques de type 2 hospitalisés du janvier 2005 au mois du juin 2007 pour cétose ou acidocétose. Résultats : Notre série comportait 42 femmes et 30 hommes, d’âge moyen de 58 ans. Le tiers des patients (32þ%) étaient hypertendus. Un grand nombre (33þ%) des patients avait une cétose ou acidocétose inaugurale (ACI) et 65þ% étaient déjà codés diabétiques de type2 (DT2) avec une ancienneté moyenne du diabète de 10þ±þ8 ans. Les deux groupes étaient comparables concernant l’âge, les antécédents familiaux et la fréquence des facteurs de risques cardiovasculaires avec une obésité plus importante pour ceux ayant une cétose inauguraleþ: l’IMC (29þ±þ3 vs 26,8þ±þ4,5 kg/m²), le tour de taille (106þ±þ6 vs 96þ±þ11 cm). Un facteur décompensateur était identifié dans 70þ% pour (ACI) et 90þ% pour les anciens DT2. Le tableau clinique à l’admission était plus sévère pour les anciens DT2 (bicarbonatemie 16þ±þ3 vs 14þ±þ5 mmol/l, les signes de déshydratationþ: 40þ% vs 65þ%, la dose d’insuline initiale 0,8þ±þ0,34 vs 1þ±þ0,3 u/kg/j et la durée d’hospitalisation 8þ±þ5 jours vs 10,7þ±þ6). L’insulinothérapie définitive était indiquée chez 26þ% des cas d’ACI contre 60þ% pour les anciensDT2. En cas d’ACI la recherche des anticorps anti GAD, anti IA2 et ICA était réalisée chez 72þ% des patients et était négative dans 100þ% des cas. Conclusion : Peut-on parler d’un diabète atypique avec acidocétose inaugurale et un profil clinique, immunologique et évolutif d’un diabète de type 2 ?

du diabète et comportement alimentaire) et d’une enquête alimentaire de 24þheures. Résultats : La majorité du groupe témoin ont un apport calorique journalier (supérieur à 2 200 Kcal/ jour) plus important que les femmes diabétique enceinte. Plus de la moitié des deux groupes ont un apport normo-protidique. Seulement 3,2þ% des femmes diabétiques enceintes ont un apport hyperglucidique contre 20þ% pour le groupe témoin. Plus de la moitié des deux groupes ont un apport excessif en lipide. L’apport en oligo-éléments et en fibre est inférieur aux normes recommandées chez les deux groupes. Conclusion : Les résultats obtenus révèlent une meilleure motivation chez les femmes présentant un diabète gestationnel.

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vigueur et a développé un dossier médical partagé informatique, guide didactique de prise en charge pour le médecin généraliste, banque de données et outil de gestion administrative.

P169 Évolution de la grossesse chez la gestante diabétique en milieu urbain en Afrique noire à Cotonou F Djrolo1, I Takpara2, S Adisso2, KD Amoussou-Guénou1, S Bello-Sanni2, A Obey2, J de Souza2 1

Unité d’Endocrinologie, Faculté des Sciences de la Santé, Cotonou, Béninþ; 2 Unité de Gynécologie Obstétrique, Faculté des Sciences de la Santé, Cotonou, Bénin.

Introduction : La grossesse chez la femme diabétique est une grossesse à risque. Dans les pays développés, les progrès réalisés dans la prise en charge du diabète et le démarrage de la grossesse dans les conditions optimales d’équilibre glycémique ont permis de minimiser le risque spécifique lié au diabète. Objectif : Analyser l’évolution de la grossesse chez la gestante en milieu urbain en Afrique noire. Matériels et méthodes : L’étude a concerné toutes les gestantes diabétiques suivies du 1er janvier 1996 au 30 juin 2006. Il s’agit d’une enquête rétrospective basée sur l’analyse des dossiers. La macrosomie a été définie par un poids de naissance de 4 000 g ou plus et le faible poids de naissance par un poids inférieur à 2 500 g. Résultats : Pendant la période d’étude, 46 dossiers étaient suffisamment documentés pour être analysés. Seulement 54,2þ% des gestantes avaient un suivi diabétologique avant la grossesse mais aucune des grossesses n’a été programmée avec un équilibre pré-conceptionnel optimal. Trente sept grossesses sur 46 (80,4þ%) ont été menées à terme. La fréquence d’accouchement prématuré était de 17,4þ% et 39þ% des accouchements étaient survenus par césarienne. La fréquence de macrosomie était de 26þ% alors que 17,4þ% des bébés avaient un faible poids de naissance. Trois bébés (6,5þ%) ont présenté une malformation congénitale. Le taux de létalité périnatale était de 17,25þ%. Conclusion : Du fait de l’absence d’adhésion au suivi diabétologique pré-conceptionnel rigoureux des gestantes, la grossesse diabétique reste grévée d’un risque élevé de complications à Cotonou. Un effort d’amélioration de la prise en charge des gestantes diabétiques s’impose à travers la mise en place d’un programme de sensibilisation des femmes diabétiques pour une grossesse programmée.

P168 Le comportement alimentaire des femmes diabétiques enceintes et non enceintes N El Morjane, L Radi, A Chadli, H El Ghomari, A Farouqi 1

Endocrinologie, Chu-Ibn Rochd, Casablanca, Maroc.

Introduction : Manger constitue une activité vitale pour l’individu et encore plus pour la femme enceinte. Or force est de constater que pendant la grossesse, la femme vit en paradoxe quasiment pathologique dans la mesure où elle est sujette à des désirs nutritionnels. Le but de ce travail est de vérifier la motivation de la femme enceinte diabétique et de comparer son comportement alimentaire par rapport à la femme diabétique non enceinte. Patients et méthodes : Étude rétrospective portant sur des patientes hospitalisées et suivies en consultation sur une durée d’une année (2007). 15 patientes diabétiques enceintes, et 10 diabétiques non enceintes (groupe témoin). Chaque patiente a bénéficié d’un questionnaire (âge, passé obstétrical, profil Diabetes Metab 2008, 34, A40-A100

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