P17 Interrelations entre coronarite et syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez le diabétique de type 2 (DT2) mal équilibré

P17 Interrelations entre coronarite et syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez le diabétique de type 2 (DT2) mal équilibré

SFD mixte pour l’HTA. En définitive, la correction des habitudes alimentaires chez le patient cardio-métabolique algérien peut représenter un véritab...

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SFD

mixte pour l’HTA. En définitive, la correction des habitudes alimentaires chez le patient cardio-métabolique algérien peut représenter un véritable outil de traitement dans l’arsenal thérapeutique s’il est bien conduit.

P15 Apport de l’épreuve d’effort dans le dépistage de l’ischémie myocardique silencieuse chez des femmes diabétiques G. Sadoudi Yaker, K. Merad Boudia Service de cardiologie A2, CHU Mustapha Pacha d'Alger, Alger, Algérie.

Objectif : Notre objectif est d’évaluer l’apport de l’épreuve d’effort (EE) dans le dépistage précoce d’une ischémie myocardique silencieuse et dans sa prédiction de lésions coronaires angiographiques chez la femme diabétique. Patients et méthodes : Une EE sur tapis roulant a été pratiquée chez 342 femmes diabétiques de type 1 et 2, d’âge moyen de 56,75 ± 8,39 ans, sans coronaropathie connue, dont la moyenne de la durée du diabète est de 14,12 ± 7,57 ans. Une coronarographie a été pratiquée chez 99 patientes à l’issue d’une EE positive. Résultats : Des sténoses significatives sont retrouvées dans 23 % des cas, pour 37 % ce sont des infiltrations. En analyse univariée, la majorité des variables de l’EE ont une relation positive par rapport à la coronarographie. En analyse multivariée : l’âge (p = 0,001), l’ancienneté du diabète (p = 0,04), l’existence d’une microalbuminurie (p = 0,02) sont corrélés à des coronaires athéromateuses ou pathologiques. Les variables de l’EE positive qui prédisent des lésions coronaires significatives sont : – la FC de base > 90 b/mn (p = 0,04) ; – le faible niveau d’effort < 6 METS (p = 0,01) ; – le temps de récupération de ST moins (p = 0,006) ; – la réserve de la FC (FC max-FC repos) (p = 0,02) et la TAS élevée à l’effort (p = 0,06). L’analyse multivariée globale pour la prédiction de lésions significatives, donne une aire de 0,94 sous la courbe ROC. Lorsque on utilise l’EE et les FDR seuls ; les aires sous la courbe sont respectivement de 0,82 et 0,81. Conclusion : L’EE reste la plaque tournante pour dépister une IMS chez des femmes diabétiques surtout lorsqu’on l’interprète de manière moderne, elle permet une stratification du risque coronarien, de diriger les patientes vers d’autres examens non invasifs moins accessibles et évite ainsi, le recours abusif à une coronarographie, quand elle est faiblement positive.

P16 Le traitement insulinique atténue les différences de la durée de diastole liées à l’activité vagale cardiaque indépendamment de la fréquence cardiaque M. Fysekidis, K. Takbou, Y. Jaber, I. Banu, E. Cosson, P. Valensi Service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition, Hôpital Jean-Verdier, APHP, CRNHIdF, CINFO, Bondy.

Introduction : La durée de la diastole (DD) diminue lorsque la fréquence cardiaque (FC) s’élève, avec des conséquences potentielles sur la perfusion coronaire. Une faible activité vagale (AV) pourrait exagérer cette diminution. Notre objectif était d’étudier chez des diabétiques de type 2 (DT2) mal équilibrés l’influence de l’AV sur DD sous insulinothérapie. Patients et méthodes : L’étude INSUVASC est une étude pilote, randomisée, comportant 3 bras de traitement (Aspart, Detemir ou basale-bolus) chez 40 DT2, HbA1c 7,1-12 % sous sulfamides + metformine. Nous avons mesuré avant et après 4 semaines d’insulinothérapie, à jeun (H0) et en post-prandial pendant 3 heures (H1, H2, H3), la pression artérielle radiale, FC, DD et DD % [(DD/durée du cycle cardiaque) x100] par tonométrie d’aplanation (Sphygmocor®), et examiné les variations de FC relevant de l’AV (amplitude du pic de haute fréquence, HF) par analyse spectrale (Finapres®) pendant 6 minutes de respiration contrôlée. Résultats : Avant insulinothérapie, DD % corrélait inversement avec FC à jeun (r = – 0,888, p < 0,0001) et augmentait à H1 (p < 0,004). Vingt-huit patients avaient des enregistrements Finapres de bonne qualité et ont été séparés en 2 groupes selon la valeur de HF (>médiane : AV élevée, < médiane : faible AV). A jeun DD % ajusté à FC 75 battements/minute était inférieur chez les patients avec faible AV (64,4 ± 3,2 % vs 74,8 ± 3,0 %, p = 0,025). A H1, FC augmentait, DD % et DD % 75 diminuaient (p < 0,01). Les patients avec faible AV conservaient en post-prandial un DD % de 10 % inférieure (p = 0,015). Sous insuline tous les patients sauf un sont restés dans leur groupe d’AV ; de H0 à H1 FC augmentait autant dans les 2þgroupes, DD % 75 restait toujours inférieur chez les patients à faible AV mais l’écart avec ceux d’AV élevée était amoindri (6,8 %, p = 0,264). Conclusion : Chez les DT2 une faible AV s’associe à une FC plus élevée et une diastole plus courte. L’insulinothérapie atténue en post-prandial cette influence de l’AV.

dions les relations entre SAS et coronarite chez des DT2, hospitalisés (hors situation d’urgence) pour déstabilisation du diabète. Patients et méthodes : 372 patients DT2, consécutifs, hospitalisés pour déséquilibre, bénéficient d’un dépistage du SAS par oxymétrie de pouls + interrogatoire (Échelle Epsworth + Berlin simplifiée). En cas d’anomalie, un contrôle polysomnographique est réalisé. Est retenu pour le diagnostic du SAS, le calcul de l’index apnée-hypopnée (IAH) : SAS modéré si IAH > 15 < 30 et sévère si IAH > 30/h. Résultats : 52,7 % des DT2 (Hba1c : 8,9 %) présentent un SAS (32,5 % sévères). La prévalence de la CS est plus élevée (21,2 vs 13 %, p = 0,05) dans le groupe SAS vs non SAS. Les 2 groupes diffèrent par la fréquence des macroangiopathies (58,9 vs 47,7 %, p = 0,03) et l’IMC (35,3 vs 32,7 kg/m2, p < 0,01). 135 (36,3 %) de nos patients présentent une coronarite (antécédents IDM, angioplastie ou pontage coronaire). La prévalence du SAS dans le groupe coronariens est plus élevée : 67,7 % (47,7 % SAS sévères) que dans le groupe non coronariens : 48,2 % (26,3 % SAS sévères). Les coronariens SAS (n = 88) vs non SAS (n = 40) ne diffèrent pas pour le sexe (% M :54,5 vs 47,5 %), l’âge (70,5 vs 69,6 ans), le taux d’Hba1c (8,8 vs 8,9 %), la pression artérielle (134/72vs 136/72 mmHg), la prévalence de l’insulino-requérance (70 vs 65 %). L’IMC est plus élevé (35,4 vs 32,1 kg/m2, p = 0,01) de même, l’ancienneté du diabète (13,4 vs 20,3 ans – limite/p = 0,058). Conclusion : La prévalence du SAS dans une population de diabétiques déséquilibrés et coronariens est très élevée ; inversément, la fréquence de la coronarite est élevée chez le SAS. Cette interrelation est d’autant plus nette que le patient est obèse, multicompliqué et invite donc à un dépistage simple systématique.

P18 Relation entre fréquence cardiaque et pression artérielle chez les obèses non diabétiques avec ou sans dysfonction autonome cardiaque I. Banu, M. Nguyen, E. Hamo-Tchatchouang, E. Cosson, P. Valensi Service d’endocrinologie-diabétologie-nutrition, Hôpital Jean-Verdier, Bondy.

Introduction : Plusieurs études suggèrent qu’une fréquence cardiaque (FC) élevée serait prédictive de l’apparition d’une hypertension artérielle. La dysfonction autonome cardiaque (DAC), fréquente chez les obèses, pourrait être impliquée. Notre but était d’examiner la relation entre DAC, FC et pression artérielle (PA) chez des obèses sans diabète connu Patients et méthodes : Nous avons inclus 428 patients en surpoids ou obèses. Une DAC a été recherchée par trois épreuves analysant les variations de FC essentiellement sous contrôle vagal (Valsalva, respiration profonde, orthostatisme) et définie par ≥ 1 épreuve anormale (selon l’âge). Une charge orale en glucose a été pratiquée et l’indice de Matsuda calculé Résultats : La population a été séparée en 4 groupes : G1 (n = 205) : DAC absente ou 1 épreuve perturbée (DAC0-1) et FC < 75bpm, G2 (n = 147) : DAC 0-1 et FC ≥ 75 bpm, G3 (n = 39) : DAC confirmée ou sévère (2-3 épreuves anormales) et FC < 75þbpm, G4 (n = 37) : DAC2-3 et FC ≥ 75 bpm. L’âge était proche dans les 4 groupes, ainsi que les résultats des épreuves de DAC dans G1 et G2 et dans G3 et G4. La PA systolique (130 ± 20 vs 119 ± 16mmHg, p = 0,005), diastolique (76 ± 12 vs 69 ± 12mmHg, p = 0,001) et moyenne (94 ± 13 vs 86 ± 12mmHg, p < 0,005) était plus élevée dans G4 que dans G1 et que dans G3 (118 ± 16/66 ± 10/83 ± 11mmHg, p = 0,01 à 0,002). Glycémie postcharge et triglycérides différaient entre les 4 groupes (p = 0,02 et 0,04) et étaient plus élevés dans G4 que dans G1 (8,0 ± 3,1mmol/l vs 6,8 ± 2,2mmol/l, p = 0,013 et 1,7 ± 0,9mmol/l vs 1,4 ± 0,7mmol/l, p = 0,057) mais non G3. L’indice de Matsuda différait dans 4 groupes (p = 0,018) et était plus bas dans G4 que dans G1 (34,4 ± 17,9 vs 46,0 ± 28,6, p = 0,018) mais non dans G3. Conclusion : Ces données indiquent que parmi les patients en surpoids ou obèses ayant un défaut d’activité vagale (DAC) la PA est plus élevée seulement chez ceux avec FC ≥ 75/min, alors indicative d’une insulinorésistance marquée et probablement d’un excès d’activité sympathique.

P19 Trois fois plus d’ischémie myocardique en cas de score calcique coronaire > 100 unités Agaston chez les diabétiques asymptomatiques P. Valensi1, V. Eder2, I. Banu1, M. Nguyen1, I. Pham1, E. Cosson1 1

P17 Interrelations entre coronarite et syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez le diabétique de type 2 (DT2) mal équilibré. J. Courrèges1, A. Iosup1, J. Thuan1, H. Bonnaure1, N. Vigier-Simmore1, E. Banciu1, N. Bastide2 1 2

CHG de Narbonne, Narbonne ; Pharma Training, Neuilly-sur-Seine.

Introduction : La fréquence du syndrome d’apnée du sommeil (SAS) est élevée chez le diabétique de type 2 (DT2) et chez le coronarien sévère (CS). Nous étu-

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CHU Jean-Verdier, Bondy ; CHU Avicenne, Bobigny.

Objectif : Notre objectif a été d’évaluer la valeur prédictive d’un score calcique coronaire (CAC) élevé pour l’ischémie myocardique chez des diabétiques asymptomatiques à risque cardio-vasculaire élevé. Matériels et méthodes : Nous avons évalué le score CAC de 111 diabétiques avec ECG de repos normal, asymptomatiques cliniquement et présentant au moins un facteur de risque associé. Ces patients ont eu une recherche d’ischémie myocardique silencieuse (IMS) par scintigraphie myocardique d’effort ou après dypiridamole, et/ou échographie de stress. En cas de positivité, une coronarographie était proposée au patient.