(1 dans chacune des 4 catégories d’indicateurs nutritionnels) : albumine, indice de masse corporelle (IMC), créatinine normalisée par la surface corporelle (Cr/ SC) et taux de catabolisme protéique normalisé (nPCR). Résultats Âge : 64 ± 14 ans, albumine : 40 ± 4 g/L, Cr/SC 586 ± 179 μmol/L/m². Nous avons noté : albumine sérique ≤ 38 g/L : 32 %, IMC ≤ 23 kg/m² : 38 %, Cr/SC ≤ 460 μmol/L/m² (25e percentile) : 25 % et nPCR ≤ 0,8 g/kg/j : 20 %. Au total, 29,6 % des patients avaient un statut nutritionnel normal, 70,4 % avaient une malnutrition (1 à 4 facteurs) et parmi ceux-ci, 8,4 % avaient une malnutrition sévère (3 à 4 facteurs). Il n’y avait pas de différence significative pour la distribution des facteurs entre diabétiques et non diabétiques. Avec la régression logistique, la malnutrition sévère était associée à l’âge (OR = 1,06 ; p = 0,013) et l’inflammation définie par un taux de C-reactive proteine > 5 mg/L (OR = 2,9 ; p = 0,044). L’association entre le diabète et la malnutrition n’était pas significative. Conclusion Cette étude a permis d’identifier plusieurs degrés de malnutrition et d’instituer une prise en charge adaptée. Des études longitudinales permettront d’évaluer l’impact de ces différents indicateurs sur la survie des patients diabétiques et non diabétiques. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P221 Statut en magnésium des sujets apparentés au premier degré aux diabétiques de type 2 D. El-Harb Djoghlaf*,1, A. Ghouini1, A. Rahal1, L. Benrekia1, A. Chikouche2 1
Faculté de médecine de Blida, Université de Blida 1, Algerie, 5 Faculté de médecine d’Alger, Université d’Alger 1, Blida, Algérie.
Auteur correspondant :
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Introduction Le déficit en magnésium est impliqué dans la diminution de la sensibilité à l’insuline qui, combinée à la baisse de sa sécrétion conduit à l’installation d’un diabète de type 2. L’objectif de notre travail est : 1/ d’apprécier le statut en magnésium des sujets apparentés au premier degré aux diabétiques type 2 ; 2/ d’étudier la corrélation existant entre le statut en magnésium et l’insulinorésistance chez les patients apparentés aux diabétiques type 2 comparativement à des sujets normaux. Matériels et méthodes Notre étude prospective transversale a porté sur 459 répartit en : 1/ sujets témoins = 256 ; 2/ sujets ayant une diminution de la tolérance au glucose (IG) = 203. L’âge moyen des sujets est de 45 ans (35-55 ans). Le statut en magnésium ainsi que les différents paramètres qui constituent le profil métabolique glucidique ont été évalués pour étudier une implication possible du magnésium dans les troubles du métabolisme glucidique. Tous les dosages sanguins et urinaires ont été effectués le même jour, à l’exception du dosage de l’insuline. Résultats L’étude comparative des résultats des examens biochimiques entre les deux groupes révèle l’existence de différences significatives (p < 0,05) entre les témoins et les sujets apparentés aux diabétiques de type 2, notamment, pour le magnésium sanguin et urinaire, la glycémie à jeun, la glycémie postprandiale et l’insulinémie. Par ailleurs, chez les sujets apparentés aux diabétiques de type 2, il est observé une corrélation positive entre la glycémie, l’insulinémie et l’indice HOMA-IR (homeostatic model assessment-insulin resistance), et, une corrélation négative entre le magnésium sanguin et le magnésium urinaire, la glycémie postprandiale, l’hémoglobine glyquée. Conclusion L’analyse des résultats de notre étude montre que le statut du magnésium est impliqué dans le risque de développer un diabète de type 2 chez les sujets apparentés au premier degré de patients diabétiques de type 2. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
Résultats Nos patients sont âgés en moyenne de 39 ans avec des âges extrêmes de 17 et 64 ans. Ils sont diabétiques de type 1 dans 28,6 % des cas et de type 2 dans 71,4 %. La glycémie capillaire moyenne à l’admission est de 3,57 g/L ± 0,64. Dans notre série, 23,8 % des patients ont une hypokaliémie, 61,9 % des cas une kaliémie normale et 14,3 % ont une hyperkaliémie. Aucun patient ne présente des signes neuromusculaires ni électriques de dyskaliémie. Le traitement des hypokaliémies a reposé sur la supplémentation potassique par voie veineuse et l’évolution est favorable chez tous nos patients. Par ailleurs, 19 % de nos patients ont une hyponatrémie, 76,2 % une natrémie normale et 4,8 % une hypernatrémie. L’osmolarité plasmatique est normale chez 90,5 % et une hyperosmolarité est objectivée chez 9,5 %. Discussion La littérature est pauvre concernant la prévalence des dyskaliémies, les données concernant l’hypokaliémie sont discordantes allant de 0 à 5,6 % des cas selon les séries. Notre série a montré que la kaliémie est souvent normale (61,9 %) avec parfois des cas d’hyperkaliémie. L’hypokaliémie lors de la présentation n’est pas fréquente et le fait de retarder l’insulinothérapie, pour éviter son effet hypokaliémiant, paraît peut-être injustifié.
SFD
Diabète – Bordeaux 2015
Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P223 Syndrome d’apnée du sommeil (SAS) chez le sujet noir diabétique de type 2 au Bénin : aspects épidémiologiques et cliniques D. Amoussou-Guénou1, A. Wanvoegbe*,2, K. Agbodandé3, R. Gnonlonfoun2, Y. Tchabi3, Y. Eyissè3, L. Moussé3 1
Banque d’insuline, Cotonou, Bénin, Centre hospitalier universitaire départemental, Ouémé-Plateau (CHUD-OP), Cotonou, Benin, 3 Polyclinique Atinkanmey, Cotonou, Benin. 2
*Auteur correspondant :
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Introduction Le SAS constitue un problème de santé publique à cause de sa fréquence croissante surtout chez le diabétique de type 2, de son retentissement sur la vie quotidienne et de ses complications. L’objectif de ce travail était de déterminer le profil épidémiologique et clinique du SAS chez le diabétique de type 2 au Bénin. Matériels et méthodes Il s’agissait d’une étude multicentrique prospective, descriptive et analytique qui a eu pour cadre, la Banque d’insuline de Cotonou, la polyclinique Atinkanmey et le Centre hospitalier universitaire départemental Ouémé-Plateau (CHUD-OP). L’étude a couvert une période de 6 mois (mars à août 2014), et a inclus tous les diabétiques de type 2 qui ont donné leur consentement pour la polygraphie ventilatoire. Résultats Pendant la période d’étude, 79 patients ont été inclus. Parmi eux, 74,7 % étaient de sexe masculin avec un sex-ratio de 0,33. La moyenne d’âge est de 54,6 ± 9,8 ans. Le SAS est présent chez 53,2 % des diabétiques inclus. Parmi ces diabétiques ayant présenté un SAS, 73,8 % avaient un SAS léger, 14,3 % avaient un SAS modéré et 11,9 % avaient un SAS sévère. Le SAS était majoritairement obstructif (95,2 %). Le facteur significativement associé à la survenue du SAS était l’âge supérieur à 60 ans (p = 0,013). Sur le plan clinique, la fatigue diurne a été le symptôme associé au SAS (p = 0,030). Le risque d’HTA est élevé chez le diabétique de type 2 porteur d’un SAS (p = 0,000). Conclusion Le SAS est fréquent chez les diabétiques de type 2. Son dépistage doit être systématique. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.
P224 Ostéoporose et diabète de type 2
P222
I. Oueslati*, N. Khessairi, N. Mchirgui, K. Khiari, N. Ben Abdallah
Dyskaliémies au cours des cétoses diabétiques inaugurales
Service de médecine interne A, Unité d’endocrinologie, Hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie.
H. El Jadi*, A. A. Guerboub, A. Meftah, A. Moumen, Y. Errahali, S. hekdoufi, J. Issouani, S. Elmoussaoui, G. Belmejdoub
*Auteur correspondant :
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Hôpital militaire Mohamed-V, Rabat, Maroc.
*Auteur correspondant :
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Introduction La décompensation cétosique peut s’associer à des troubles hydroélectrolytiques de type et de sévérité variables. Il existerait au cours de cette pathologie un déficit potassique majeur de 3 à 6 mmol/kg pouvant atteindre 10 mmol/kg. En effet l’identification d’une dyskaliémie significative est d’une importance vitale. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 105 patients hospitalisés pour cétose ou acidocétose diabétique inaugurale dans le but de déterminer la prévalence des dyskaliémies avant l’administration de toute réhydratation ou insulinothérapie. L’hypokaliémie est définie en utilisant les critères énoncés par l’ADA : le potassium sérique mesuré à moins de 3,3 mmol/L.
Introduction Selon une étude récente, 20 % des diabétiques de type 1 présentent une ostéoporose. Parmi les hypothèses physiopathologiques de ce déficit, on cite l’insulinopénie, la micro angiopathie, la mauvaise régulation du métabolisme phosphocalcique, le statut nutritionnel, le poids et la durée du diabète. Les diabétiques de type 2 ont a priori peu de risque d’ostéoporose. Les résultats des études densitométriques dans ce cadre-là sont assez contradictoires. Nous nous sommes proposés d’étudier le statut osseux des diabétiques de type 2. Patients et méthodes Nous avons réalisé une étude transversale portant sur 40 diabétiques de type 2. Tous les patients atteints d’une pathologie pouvant altérer le métabolisme phosphocalcique et osseux, les femmes ménopausées et les hommes âgés ont été exclus de notre étude. Ces patients ont bénéficié d’une mesure de la densité minérale osseuse (DMO) par la méthode de référence DEXA. Diabetes Metab 2015, 41, A33-A124
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