Diabète - Bruxelles 2008
POSTERS
P198 Influence de l’apport alimentaire sur la leptine et l’insuline chez les obèses dans la région de Sfax (Tunisie)
Obésité et lipides 2 P196 Relation entre tour de taille et paramètres métaboliques chez l’enfant et l’adolescent obèses
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Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, Unité d’Obésité et de Syndrome Métabolique, Sfax, Tunisieþ; 2 Service D’Endocrinologie et de Diabétologie, CHU H Chaker, Sfax, Tunisie.
Objectif : Rechercher des corrélations entre le tour de taille et les paramètres métaboliques et tensionnels chez l’enfant et l’adolescent obèses. Patients et Méthodes : Étude transversale, réalisée en 2007 à l’unité de recherche sur l’obésité humaine dirigée par Pr Blouza à l’Institut National de Nutrition de Tunis. Cette étude a concerné 186 enfants et adolescents obèses âgés entre 6 et 18 ans, qui ont bénéficié d’un interrogatoire soigneux, d’une enquête alimentaire informatisée, de mesures anthropométriques (poids, taille, masse grasse et tour de taille), d’un examen somatique complet et d’un bilan biologique. Résultats : L’âge moyen des patients est de 13,5þ±þ3,17 ans, avec une prédominance féminine (73,7þ%). L’indice de masse corporelle moyen est de 33,16þ±þ6,14 kg/m². Le tour de taille est positivement corrélé au poids de naissance et à l’allaitement maternel, mais sans signification statistique. Nous avons mis en évidence une corrélation positive statistiquement significative entre le tour de taille et le pourcentage de masse grasse (rþ=þ0,45þ; pþ<þ0,05), la pression artérielle systolique et diastolique (rþ=þ0,46 et 0,43). Cette corrélation a été également constatée avec l’uricémie (rþ=þ0,42þ; pþ<þ0,05). En revanche nous n’avons pas noté de corrélation entre le tour de taille et la triglycéridémie, la glycémie à jeun et le HDLcholestérol. Par ailleurs le tour de taille est négativement corrélé à la pratique d’une activité physique. Conclusion : Nos résultats confirment la corrélation entre le tour de taille et le risque métabolique et vasculaire chez l’enfant et l’adolescent obèses justifiant une prise en charge préventive précoce.
Introduction : Notre étude de l’influence de l’apport alimentaire sur les taux sériques de l’insuline et de la leptine a concerné une population de 63 femmes obèses non diabétiques colligées au sein du service d’endocrinologie de Sfax. Résultats : L’âge moyen de notre population est de 39.93þ±þ15,71 ans. L’IMC moyen est de 37,3þ±þ5,25 kg/m2. L’insulinémie moyenne est de 28,26þ±þ17,43 µUI/ml, la leptinémie est de 23,21þ±þ24,08 µg/ml. L’analyse statistique a montré une corrélation significative entre la leptinémie et l’apport calorique journalier (pþ=þ0,031). Nous avons trouvé également une association fortement significative entre la leptinémie et l’apport en acides gras (pþ=þ0,007) ainsi qu’une association fortement significative inverse entre la leptinémie et l’apport en protides (pþ=þ0,000) après ajustement à l’effet de l’insuline, les apports en protides, lipides et glucides ainsi qu’à l’effet d’autres covariables. Une corrélation inverse est trouvée entre la leptinémie et l’apport en acides gras mono insaturés (pþ=þ0,075).Il en est de même pour l’insulinémie, l’indice de Homa (ou indice d’insulino-résistance) avec l’apport en protides (pþ=þ0,062). Nous avons aussi retrouvé une association fortement significative entre log10insulinémie avec l’apport calorique, en protides, en lipides et en glucides (pþ=þ0,000) après ajustement à l’effet de la leptine, l’apport en acides gras et d’autres covariables. En outre, une association fortement significative a été retrouvée entre l’insulinémie et l’apport en acides gras saturés, mono insaturés et polyinsaturés (pþ=þ0,000) après ajustement aux différentes covariables. Conclusion : Ces analyses ont été réalisées afin de tester l’hypothèse de l’influence de l’apport alimentaire sur la variation du taux sérique de l’insuline et de la leptine. Nos résultats procurent une preuve en faveur de cette hypothèse et suggèrent la probabilité de l’implication de l’apport alimentaire dans l’établissement d’état d’insulino-résistance ou/et de leptino-résistance.
P197 Profil Épidémiologique, Clinique, Métabolique
P199 Syndrome Métabolique dans la région de Sfax (Tunisie)
H Jamoussi, Ounaissa K, Berriche O, Ben Ahmed I, Kacem A, Amrouche Ch, Blouza-Chabchoub S Diabétologie "A", Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
et Nutritionnel de l’obésité dans la région de Sfax (Tunisie) N Charfi, M Dammak, M Mnif, N Kaffel, N Rekik, F Mnif, H Azaza, N Haj Kilani, N Abid, M Abid Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, CHU H Chaker, Sfax, Tunisie.
Introduction : L’obésité est une maladie complexe dont la prévalence augmente en fonction du changement du mode de vie et de la modernisation constituant ainsi un problème de santé publique. Résultats : Notre étude est rétrospective à propos de 750 cas, réalisée au service d’endocrinologie de Sfax entre janvier 2000 et juin 2006. Il s’agit de 603þfemmes (80,4þ%) et 147 hommes (19,6þ%), d’âge moyen de 50,51þ± 16,88þans (11 à 87 ans). L’obésité familiale est retrouvée dans 65,87þ% des cas. 23,5þ% des patients sont d’origine rurale alors que 76,5þ% sont issus d’un milieu urbain. Le poids moyen de nos patients est de 89,1þ±þ16 kg (extrêmesþ: 60-158) avec un index de masse corporelle moyen de 35,5 kg/m2. L’obésité est androïde dans 99,9þ% cas avec un tour de taille moyen de 113,77 cm chez les hommes et de 111,22 cm chez les femmes. 16þ% de nos patients ont une obésité morbide. La durée d’évolution moyenne de l’obésité est de 16,94þ±þ12,45þans. L’obésité entre dans le cadre d’un syndrome métabolique dans 59,9þ% des cas. Nos patients présentent une atteinte cardiovasculaire dans 55,73þ% cas, un trouble du métabolisme glucidique dans 85,9þ%, une dyslipidémie dans 60,1þ% et une hyperuricémie dans 11,2þ% des cas. La ration calorique moyenne est de 2 139,3þ±þ646,9 Kcal/j. Les apports glucidique, lipidiques et protidiques moyens sont respectivement de 52,64þ±þ6,6þ% 37,17þ±þ9,44þ% et 11,74þ±þ2,18þ% de la ration calorique globale. Des troubles du comportement alimentaire sont présents dans 60,3þ% des casþ: fringuales dans 41,3þ% et hyperphagie boulimique dans 43,1þ% des cas. Conclusion : L’obésité augmente le risque de survenue de maladies cardiovasculaires ainsi que la morbi-mortalité pouvant parfois mettre en jeu le pronostic vital. Elle est considérée véritablement comme maladie chronique menaçante nécessitant une prise en charge adéquate et suivi au long cours.
ALFEDIAM
MA Zouari1, M Mnif Feki2, N Abid2, S Sessi1, N Charfi2, M Dammak2, M Abid2
M Mnif Feki1, E Chakroun1, S Sessi2, N Charfi1, M Dammak1, N Kaffel1, F Mnif1, MA Zouari2, N Rekik1, M Abid1 1
Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, CHU H Chaker, Sfax, Tunisieþ; Service d’Endocrinologie et de Diabétologie, Unité d’Obésité et de Syndrome Métabolique, Sfax, Tunisie. 2
Introduction : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 648 patients présentant un syndrome métabolique colligés dans le service d’Endocrinologie à Sfax de janvier 1999 à juin 2006. Le diagnostic du syndrome métabolique (SM) a été retenu selon les critères de la NCEP-ATPIII 2001 modifiésþ; un taux de cholestérol total supérieur ou égal à 5,2 mmol/l remplaçant un taux de HDLCholestérol bas. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 56,23 ans (12-87 ans). Une prédominance féminine a été notée (77þ%). La majorité de nos patients étaient d’origine urbaine (52þ%).La prévalence du SM augmente avec l’âge. L’IMC moyen de nos patients est de 33þ±þ5,8 kg/m2þ; le tour de taille moyen est de 105þ±þ23 cm. L’hyperglycémie est la plus fréquente des éléments du SM (94,7þ%), suivie de l’HTA (84þ%) suivie de la surcharge androïde (78þ%), de l’hypertriglycéridémie (65þ%) et l’hypercholestérolémie (53þ%). On ne retrouve pas de relation significative entre les valeurs de glycémie et de cholestérolémie et les différentes données anthropométriques et cliniques. Par contre, une relation positive significative est retrouvée entre la triglycéridémie et le rapport tour de taille sur tour de hanche ainsi que ceux de la tension artérielle diastolique. Conclusion : Les caractéristiques de notre échantillon rejoignent ceux des pays du Moyen-Orient et de l’Afrique avec surtout la prédominance féminine contrairement aux pays occidentauxþ; ceci peut être du à une plus grande prévalence de l’obésité abdominale chez les femmes orientales mais aussi aux différences ethniques du tour de taille nécessitant le recours à des critères spécifiques plus adaptés aux particularités anthropométriques de la population du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord.
P200 Étude de prévalence de comorbidités cardiométaboliques dans une population d’obèses MP Teissier1, L Pivois2, M Charenton3, A Drutel2, F Archambeaud2, S Lopez2 1 2 3
Endocrinologie Diabétologie, Centre Hospitalier Universitaire, Limogesþ; Endocrinologie Diabétologie et Nutrition, Centre Hospitalier Universitaire, Limogesþ; Endocrinologie & Nutrition, Centre Hospitalier Universitaire, Limoges.
Objectif : Étudier la prévalence des facteurs cardio-métaboliques dans une population d’obèses ambulatoires hospitalisés consécutivement pour la première fois. Patients et méthodes : Les 100 patients étudiés sont originaires de la région Limousin. L’étude est prospective, transversale. Le sexe ratio est de 0,75 pour les femmes. L’âge moyen est de 45,7þ±þ15,1 ans. L’IMC moyenþ=þ41,9þ±þ8,2. Diabetes Metab 2008, 34, A40-A100
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