SFD (ALFÉDIAM)
36,6 ans pour G2. La prédominance masculine est vérifiée dans les deux groupes chiffrée à 61 % versus 37 % de sexe féminin. Le délai moyen du dosage des Ac anti GAD par rapport à la découverte du diabète est plus bas dans G1 chiffré à 3,2 ans contre 7,95 ans dans G2. L’âge moyen de découverte du diabète est similaire dans les deux groupes estimés à 28,7 ans. Une acido cétose était objectivée, à l’admission, chez 56 % des patients de G2 et chez 88 % des patients du groupe 1 de même la glycémie à l’admission était plus élevé dans G1 chiffrée à 3,7 g/l versus 2,9 g/l dans G2. Dans G1 le taux moyen des Ac anti GAD était à 652,9 UI/ml. L’évaluation du taux d’auto anticorps selon l’ancienneté du diabète a montré un taux moyen de 458 UI/ml si diabète de primo découverte, 633 UI/ ml si ancienneté de 0,3-4 ans et 949 UI/ml si ancienneté = 5 ans. Le bilan de retentissement a montré une fréquence plus élevée des complications dans G2. Conclusion : Notre étude montre que la positivité des auto anticorps anti GAD est corrélée à plusieurs facteurs notamment l’ancienneté du diabète, la présence d’une acidocétose concomitante au dosage des auto anticorps, le taux de la glycémie et la présence de complications dégénératives.
cose). Le resveratrol ou la NAC ne présentent aucun effet sur ces différents paramètres. Conclusion : En sur-activant la voie ERK1/2, la quercétine potentialise la sécrétion d’insuline gluco-dépendante et protège la viabilité et la fonctionnalité des cellules β soumises à un stress oxydant. Sachant que le diabète de type 2 est lié à une altération de la fonction cellulaire β associée à une augmentation du stress oxydant, la quercétine, par un mécanisme d’action original, pourrait ouvrir la voie à une thérapeutique préventive innovante.
P218 Fibrin + perfluorocarbures : nouveau microenvironement pour préserver la viabilité des îlots pancréatiques avant transplantation E Maillard1, M Juszczak1, A Clark2, S Hughes1, P Johnson1 1
Human Islets Isolation Laboratory, Nuffield Department Of Surgery, John Radcliffe Hospital, Oxford, Grande-Bretagne ; Ocdem, Churchill Hospital, Oxford, Grande-Bretagne.
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P216 Anticorps anti – GAD élevés : Quelle signification clinique ? A Derragui1, A Mohareb2, P Thannberger1, MT Witz2, JM Wilhelm3 1 Service de Médecine Interne et Diabétologie, Centre Hospitalier Saint-Morand, Altkirch ; 2 Service de Médecine, Centre Hospitalier Saint-Jacques, Thann ; 3 Diabetologie, Réseau Santé de Haute Alsace, Altkirch.
Introduction : Les anticorps anti GAD participent au diagnostic immunologique du diabète de type 1. Certaines observations comportent un taux éminemment élevé dont la signification mérite réflexion. Cas Clinique : Nous rapportons 3 observations de diabète comportant des taux d’anticorps anti GAD élevés à 39 000u, 55 000 et 523 000u ; dans les trois cas existait une association d’anti GAD 65 et GAD 67 ; le diabète était isolé deux fois et associé à un stiff leg syndrom une fois. Discussion : Les taux élevés d’anticorps anti GAD sont classiquement associés à des symptomatologies neurologiques polymorphes ; ces tableaux surviennent exclusivement chez l’adulte, généralement chez la femme, souvent dans un contexte d’autoimmunité multiple et pourraient participer d’un syndrome APS2 (Autoimmune polyendocrine Syndrom type 2). Pourtant il n’y a pas de corrélation entre les taux d’anti GAD et les symptômes cliniques et de récentes observations décrivent des tableaux neurologiques avec des taux modestes d’anticorps. Conclusion : 1. L’étude quantitative et qualitative d’anticorps anti GAD pourrait permettre d’isoler une forme clinique au sein des diabètes LADA. 2. La signification des anticorps anti GAD en neurologie mériterait d’être davantage explorée.
Introduction : Une des limites à la transplantation d’ilots pancréatiques est la préservation de la viabilité in vitro avant transplantation. Durant cette étape, la perte de viabilité peut limiter la survie de la greffe à long terme. Dans le but d’apporter un microenvironement bénéfique à ces îlots en culture, des gels de fibrine ont été combinés avec des perflurocarbures afin d’améliorer l’oxygénation des îlots tout en favorisant une culture en 3 dimensions. Dans une première étape, les concentrations de fibrine et le type de perfluorocarbures ont été optimisés. Matériels et Méthodes : La perfluorodécaline a été utilisée soit pure soit sous forme emulsifiée (10 % v/v). Deux types de gels ont été réalisés (compact ou diffus). La prolifération des cellules β INS-1 a été analysée par MTT. La fonctionnalité des pseudoîlots d’INS-1 et d’îlots humain a été déterminée par la mesure de la sécrétion d’insuline (ELISA) lors d’un test de stimulation au glucose. Résultats : La prolifération cellulaire est multipliée par deux sur les gels (compacts ou diffus) par rapport aux contrôles. Une augmentation de la secretion d’insuline par les pseudoîlots en présence de 25 mM de glucose est observée sur les gels compacts contenant des perfluorocarbures (7,99 ± 1,8 μg d’insuline/mg de protéines totales) par rapport contrôles (3,3 ± 1,3 μg d’insuline/mg de protéines totales, p < 0,05, n = 3). L’étude préliminaire réalisée sur deux préparations d’îlots humains montre une fonctionnalité de 5,9 ± 1,3 pour les îlots cultivés sur gel oxygéné contre 0,15 ± 0,1 pour les contrôles. Conclusion : Cette étude nous a permis de determiner qu’un gel compacte est préférables pour la culture d’îlots. La perfluorodécaline est bénéfique à la fonctionnalité qu’elle soit pure ou émulsifiée. Les îlots pancréatiques humains semblent très sensibles à ce nouvel microenvironement. Des études plus approfondies sont maintenant nécessaires pour confirmer ce résultat très encourageant.
POSTERS AFFICHES POSTERS AFFICHES
Insulinorésistance
Insulinosécrétion P219 Évaluation précoce de l’insulinorésistance grâce à une nouvelle technologie : eZSCAN
P217 La quercétine potentialise la sécrétion d’insuline et protège la fonctionnalité des cellules INS-1 soumises à un stress oxydant exogène en sur-activant ERK1/2 E Youl, G Bardy, R Magous, G Cros, P Petit, D Bataille, C Oiry Cpid, Université Montpellier 1 et Cnrs Umr 5232, Montpellier.
Objectif : La quercétine, un polyphénol de la famille des flavonoïdes, possède in vivo des propriétés antidiabétiques non explorées directement sur les cellules β. Dans la lignée β INS-1, les effets de la quercétine ont été évalués sur la sécrétion d’insuline induite par le glucose (ou le glibenclamide) et ce parallèlement à l’activation de ERK1/2, une voie impliquée dans la fonctionnalité et la survie des cellules β. Les effets de la quercétine ont également été étudiés sur le dysfonctionnement des cellules β induit par le peroxyde d’hydrogène (H2O2). Les effets de la N-acétyl-L-cystéine (NAC) et du resvératrol (polyphénol de type stilbène), deux antioxydants possédant des propriétés antidiabétiques, ont été comparés à ceux de la quercétine. Matériels et Méthodes : La viabilité, la sécrétion d’insuline et l’activation de ERK1/2 ont été évaluées après 60 minutes d’incubation, respectivement par la technique du MTT, par transfert de fluorescence (HTRF) et par Western blot. Résultats : En absence de glucose, la quercétine (20 μM) induit une sécrétion d’insuline mineure (x1,3) et active ERK1/2 (x2,5). En présence de 8,3 mM glucose (ou de 0,01 μM glibenclamide) la quercétine potentialise la sécrétion d’insuline (x2,5) et la phosphorylation de ERK1/2 (x4). Les études cinétiques et l’utilisation d’inhibiteurs pharmacologiques montrent que la voie ERK1/2 (mais non la voie de la PKA) joue un rôle majeur dans ce phénomène de potentialisation. En présence de 50 μM H2O2, la fonctionnalité et la viabilité des cellules β sont diminuées d’environ 50 %. La quercétine (20 μM) prévient totalement ces altérations et entraine une sur-activation de ERK1/2 (x6 vs glu-
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JP Deslypère1, B Bauduceau2, H Mayaudon2, P Brunswick3 1 2 3
Sgs, Sgs, Singapour, Singapour ; Endocrinologie, Hôpital Bégin, Saint Mandé ; Impeto Medical, Impeto Medical, Paris.
Introduction : L’eZscan est une nouvelle technologie brevetée, rapide et non invasive, utilisant une basse tension continue induisant une iontophorèse inverse évaluée par chronoampéromètrie. Les fonctions sudorales qui dépendent de l’activité neurovégétative peuvent être évaluées par cette technique en différentes régions du corps. Patients et Méthodes : Une mesure eZscan est réalisée chez 69 sujets n’ayant aucune anomalie métabolique connue. Les résultats permettent de les classer en 3 catégories établies selon des travaux calibration. La gamme de couleurs vert, jaune et rouge reflète un degré croissant d’anomalie du résultat du eZscan. Les sujets font l’objet d’une Hyperglycémie Provoquée par voie Orale (HGPO) prolongée sur 3 heures avec mesure à 10 reprises de la glycémie et de l’insulinémie. Résultats : Les groupes définis par les résultats de l’eZscan sont constitué de 15 sujets pour le groupe vert, 23 pour le jaune et 31 pour le rouge. L’âge moyen des 69 sujets était de 42 ± 9 ans et leur IMC de 28 ± 5 kg/m2 et ces données ne diffèrent pas entre les 3 groupes. Les glycémies de base sont identiques dans les groupes vert et jaune (1,01 ± 0,13 et 0,98 ± 0,08 g/l) mais sont plus élevées dans le groupe rouge (1,10 ± 0,21 g/l ; p = 0,03). Les glycémies du groupe rouge s’écartent nettement mais à la limite de la significativité des 2 autres de la 45e mn (vert : 1,56 ± 0,43 ; jaune : 1,55 ± 0,38 ; rouge : 1,79 ± 0,54 g/l) à la 150e mn de l’HGPO. Les insulinémies initiales sont identiques dans les 3 groupes (vert : 7,87 ± 4,4 ; jaune : 7,93 ± 4,4 ; rouge : 10,6 ± 9,4 mUI/l ; ns). Les mesures dans les groupes jaune et rouge s’élèvent dès la 25e mn, nettement mais à la