P219 Effets des antipsychotiques sur la glycémie à jeun chez les patients atteints de schizophrénie

P219 Effets des antipsychotiques sur la glycémie à jeun chez les patients atteints de schizophrénie

SFD Résultats La récupération après dilution au 1/2 et 1/5 de 6 échantillons est 82114 % (moyenne 100 %). La récupération après addition est 94-124 %...

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SFD

Résultats La récupération après dilution au 1/2 et 1/5 de 6 échantillons est 82114 % (moyenne 100 %). La récupération après addition est 94-124 % (moyenne 110 %). La réaction croisée avec l’insuline est < 0,0006 % et celle avec la proinsuline est < 1,8 %. La limite de détection a été déterminée ≤ 1,25 pmol/L (0,0038 ng/ml). Les résultats préliminaires sur la stabilité du Peptide C de 6 échantillons de patients (38,7 – 126,9 pmol/l), conservés à – 80 °C pendant 8 mois, ont montré une récupération de 89-107 % (moyenne 102 %). Conclusion Le protocole ELISA du dosage du Peptide C est très sensible et montre des performances analytiques remarquables. Cette méthode hautement spécifique est nouvellement fondée sur une sensibilité extrême et une précision excellente à de telles concentrations, en faisant un outil de choix pour les études fondamentales et cliniques du DT1. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent avoir un intérêt avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté. Fournisseur.

P217 Autofluorescence des AGEs, associée au contrôle glycémique et à la fonction rénale 10 ans plus tôt chez les personnes âgées K. Rajaobelina*,1, A. Cougnard-Gregoire1, C. Delcourt1, H. Gin2, P. BarbergerGateau1, V. Rigalleau2 1 2

ISPED, Centre INSERM U897-Épidemiologie-biostatistique, Bordeaux, France, Service nutrition-diabétologie, Hôpital Haut-Lévêque, Pessac, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

tion de l’état nutritionnel à la prise en charge selon les critères HAS 2003 et 2007. Résultats La prévalence de la dénutrition est significativement plus importante chez les patients diabétiques avec une plaie de pied (48,5 %) que chez les patients diabétiques sans plaie de pied (15,2 %) (p = 0.007). Dans l’ensemble de la population, seul l’âge était corrélé significativement à la dénutrition en analyse multivariée (OR = 1,09 ; IC 95 % : 1,01-1,18, p = 0,015). Cependant, l’âge n’était pas statistiquement différent dans les deux groupes. Conclusion Nous démontrons pour la première fois que la dénutrition est significativement plus importante chez les patients diabétiques avec une plaie de pied que chez les patients diabétiques sans plaie de pied. Les patients présentant des facteurs pouvant influencer l’état nutritionnel ont été exclus pour ne s’intéresser qu’au facteur « plaie de pied ». Au vu des graves conséquences de la dénutrition, il paraît essentiel de dépister et de prendre en charge la dénutrition chez tous les patients diabétiques présentant une plaie de pied. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P219 Effets des antipsychotiques sur la glycémie à jeun chez les patients atteints de schizophrénie I. Oueslati*,1, S. El Hechmi2, K. Khiari1, N. Mchirgui1, Z. El Hechmi2, N. Ben Abdallah1 1

Introduction Le diabète et l’insuffisance rénale chronique peuvent engendrer au long cours des complications dégénératives. La mesure non invasive par autofluorescence (AF) cutanée du dépôt tissulaire des produits de glycation avancés (AGEs), impliqués dans ce phénomène, pourrait être un biomarqueur de troubles glycémiques et rénaux anciens chez les personnes âgées. L’objectif était d’analyser l’association entre l’AF cutanée et l’HbA1c et le débit de filtration glomérulaire (DFG) mesurés 10 ans auparavant chez les personnes âgées de la cohorte des 3-Cités (3C). Matériels et méthodes Dans cette cohorte rétrospective, 125 participants âgés de 78 ans et plus ont eu une mesure d’AF cutanée par AGE Reader© à 10 ans de suivi (T10). L’HbA1c et le DFG (équation MDRD) ont été mesurés à l’inclusion (T0) et à T10. Les associations entre l’AF cutanée (variable dépendante) et l’HbA1c et le DFG concomitants, et 10 ans auparavant, ont été analysées par régression linéaire multivariée ajustée sur l’âge, le sexe, l’hypertension, l’IMC, l’hypertriglycéridémie et le tabac. Résultats À 10 ans de suivi l’AF moyenne était de 2,89 ± 0,71 UA. En 10 ans la prévalence du diabète est passée de 15,2 % à 26,4 %, l’HbA1c a augmenté de 5,9 à 6,3 % et le DFG a diminué de 10 ml/min/1,73 m2. Une HbA1c plus haute de 1 % et un DFG plus faible de 10 ml/min/1,73 m2, 10 ans auparavant étaient respectivement associés à une augmentation de 0,15 unité arbitraire (UA) (IC 95 % : 0,02 ; 0,28) et de 0,10 UA (IC 95 % : 0,01 ; 0,16) de l’AF, après ajustement. Par contre le taux d’HbA1c et le DFG concomitants n’étaient pas associés à l’AF. Conclusion L’AF cutanée reflète le statut glycémique et rénal des personnes âgées 10 ans auparavant, ce qui paraît bien correspondre à un biomarqueur de mémoire métabolique. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P218 La prévalence de la dénutrition est plus importante chez les diabétiques avec plaie de pied que chez les diabétiques sans plaie de pied C. Fourmont, L. S. A. Glele, I. Robin, M. Habchi, C. Laurent, J.-M. Petit, B. Verges, B. Bouillet* CHU de Dijon, Dijon, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Les plaies de pied sont une des complications du diabète les plus fréquentes et sont responsables de lourdes conséquences médicales et socioéconomiques. La dénutrition est un facteur connu ralentissant la cicatrisation des plaies. Elle entraîne également une surmortalité et une augmentation des complications infectieuses. Il n’a jamais été démontré que les patients diabétiques porteurs d’une plaie de pied étaient plus dénutris que les patients diabétiques sans plaie de pied. Matériels et méthodes Étude prospective menée dans le service de diabétologie du CHU de Dijon. Inclusion de 33 patients diabétiques avec une plaie de pied hospitalisés (n = 15) ou en ambulatoire (n = 18) et de 33 patients diabétiques hospitalisés sans plaie de pied. Exclusion de tous les patients présentant des facteurs influençant l’état nutritionnel (syndrome inflammatoire, néoplasie évolutive, insuffisance cardiaque terminale, insuffisance rénale sévère, insuffisance hépatocellulaire, insuffisance respiratoire sévère, immunodépression). Évalua-

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© 2015. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

Service de médecine interne A, Unité d’endocrinologie, Hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie, 2 Service de psychiatrie, Hôpital Rasi,Tunis, Tunisie.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction Les patients ayant une schizophrénie peuvent présenter des troubles métaboliques liés à des facteurs de risque intrinsèques et extrinsèques. Le rôle des antipsychotiques dans l’induction des troubles de la tolérance glucidique a été rapporté dans la littérature. Nous nous sommes proposés dans ce travail d’étudier la variation de la glycémie à jeun chez les patients atteints de schizophrénie avant et après traitement par les antipsychotiques. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective randomisée, contrôlée, menée auprès de 31 patients naïfs de tout traitement antipsychotique admis pour un premier épisode de schizophrénie et un groupe témoin constitué de 32 sujets sains. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit l’halopéridol, soit l’olanzapine soit la rispéridone. Un dosage de la glycémie à jeun (GAJ) a été pratiqué avant et après 4 semaines de traitement antipsychotique. Résultats Avant la mise sous antipsychotiques, la GAJ moyenne était de 4,2 ± 0,78 mmol/L chez les schizophrènes et de 4,27 ± 0,4 mmol/L dans le groupe témoins (p = 0,661). Un patient avait une hyperglycémie modérée à jeun (3,2 %) contre deux témoins (6,2 %) sans différence statistiquement significative. Après mise sous traitement, il y a eu une augmentation significative de la glycémie chez nos patients (avant : GAJ = 4,2 ± 0,78 mmol/L ; après : GAJ = 5,02 ± 0,61 mmol/L ; p < 0,001). De même, la GAJ moyenne des schizophrènes était significativement plus élevée que celle des témoins (respectivement : 5,02 ± 0,61 mmol/L vs 4,28 ± 0,4 mmol/L ; p < 0,001). L’augmentation des chiffres glycémique après traitement était différente selon la classe de l’antipsychotique. Ainsi, la GAJ a augmenté de 28,7 % sous olanzapine (p = 0,001), de 11,9 % sous rispéridone (p = 0,154) et de 17,75 % sous halopéridol (p = 0,003). Conclusion Selon nos résultats, la mise des patients schizophrènes sous antipsychotiques a entraîné une élévation significative de la glycémie à jeun. Cette élévation était plus importante sous olanzapine et sous halopéridol. De ce fait, tout patient avec schizophrénie nécessite un monitorage métabolique périodique et un choix judicieux de l’antipsychotique chez les patients à risque. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

P220 Statut nutritionnel des patients diabétiques et non diabétiques dialysés en Guadeloupe L. Foucan*,1, J. Ducros2, H. Merault2 1 2

AUDRA, Pointe-à-Pitre, France, CHU de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe, France.

Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La prévalence du diabète a été évaluée à 38 % chez les sujets dialysés à l’AUDRA en Guadeloupe. La prévalence de la malnutrition en dialyse varie de 18 à 75 % selon les indicateurs nutritionnels utilisés. Les objectifs de l’étude étaient d’évaluer la prévalence de la malnutrition chez les sujets diabétiques et non diabétiques en utilisant la nomenclature et les critères de diagnostic proposés par l’« International Society of Renal Nutrition and Metabolism » et ses relations avec d’autres paramètres d’intérêt. Patients et méthodes Le statut nutritionnel a été évalué en 2011, chez 226 dialysés (90,4 % de la population d’un centre de dialyse) en utilisant quatre critères