P252 Ulcère de Martorell ou angiodermite nécrotique

P252 Ulcère de Martorell ou angiodermite nécrotique

Diabète – Paris 2014 P250 Atteinte cochléovestibulaire chez les diabétiques N. Charfi, A. Chaâbane, B. Ben Naceur, M. Akrout, M. Abid Service d’endoc...

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Diabète – Paris 2014

P250 Atteinte cochléovestibulaire chez les diabétiques N. Charfi, A. Chaâbane, B. Ben Naceur, M. Akrout, M. Abid Service d’endocrinologie et diabétologie, CHU Hedi-Chaker de Sfax, Sfax, Tunisie.

Introduction : Le retentissement cochléo-vestibulaire (CV) du diabète n’est pas bien étudié comparativement aux autres complications dégénératives du diabète. Le but de notre travail était d’évaluer les caractéristiques épidémiologiques, cliniques et paracliniques de l’atteinte CV au cours du diabète, de présumer son mécanisme, de dater son apparition par rapport aux autres complications dégénératives et de chercher les facteurs favorisants sa survenue. Patients et méthodes : Étude rétrospective à propos de 100 malades diabétiques. Tous ces malades ont été colligés au service d’Otorhinolaryngologie ou à la consultation externe du service d’Endocrinologie de Sfax, entre janvier et décembre 2010. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 50,97 ans (extrêmes : 17-82 ans). Le sex-ratio était de 0,66. La majorité de nos patients étaient des diabétiques type 2 (78 %). Soixante pour cent de nos malades avaient un diabète évoluant depuis moins de 10 ans. Une surdité était notée dans 32 %. Il s’agissait d’une surdité de perception dans tous les cas. L’atteinte auditive était plus grave pour le diabète type 1. L’atteinte vestibulaire était trouvée dans 31,5 %. Une étude analytique analysant les caractéristiques épidémiologiques, le contrôle métabolique et la présence de complications dégénératives n’avait pas trouvé de facteurs statistiquement prédictifs de l’atteinte CV. Conclusion : Dans notre étude, nous n’avons pas trouvé de facteur prédictif d’une atteinte vestibulaire chez les diabétiques. Ce travail nous incite à poursuivre l’exploration des diabétiques même avant 5 ans d’évolution.

P251 Syndrome de Parsonage Turner inaugurant un diabète 1

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A. Opoko , H. Zaddouq , H. Iraqi , A. Chraibi , G. Belmejdoub

de Martorell). Il a ainsi rapporté une série de patients présentant un ou des ulcères de la face antéro-latérale de jambe, associées à une hypertension artérielle (HTA) et des signes négatifs : présence de pouls périphériques, absence de calcifications artérielles et d’insuffisance veineuse chronique. en 2010, près de 615 cas d’AN ont été rapportés, principalement dans la période qui a suivi sa description durant les années 50-70. Bien sur ce chiffre reste bien plus faible que la réalité. Il est traditionnel de considérer l’AN comme la 4e cause d’ulcère de jambe après les causes vasculaires (veineuse, artérielle et mixte). Patients et méthodes : Nous rapportons le cas d’une femme de 67 ans diabétique hypertendue au stade de micro angiopathie (rétinopathie proliférante trt par laser) qui a posé un problème de diagnostique étiologique d’une lésion de la partie antéro externe du tiers inférieur de la jambe gauche de 2 cm de diamètre superficielle douloureuse nécrotique par endroits survenue suite à un choc minime d’évolution traînante. l’examen clinique n’a pas révélé une atteinte artérielle, veineuse ou neurologique. l’échographie artério veineuse sans particularité ainsi que le siège et le profil évolutif nous a fait penser à l’angiodemite par atteinte micro vasculaire. sur le plan diabète et tension elle était dans les objectifs thérapeutiques après ajustement Observations : au fil du temps cette lésion avait tendance à s’étendre en périphérie mais de façon très lente. la lésion a cicatrisé après une prise en charge par les soins locaux, intensification du traitement du diabète et de l’hypertension artérielle et traitement antibiotique en cas de surinfection adapté au germe sur une longue période dépassant les 12 mois Conclusion : l’angiodermite nécrotique chez le patient diabétique type2 multicompliqué doit être suspecté devant toute lésion ulcéreuse de la partie distale de la jambe (face antero externe) nécrotique douloureuse et d’évolution capricieuse. le meilleur traitement passera par la prévention des complications du diabète et de l’hypertension artérielle.

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Conclusion : Ainsi, les adénomes non sécrétant sont des étiologies fréquentes d’IAH chez le diabétique. Par ailleurs, on peut conclure que la souffrance vasculaire au cours du diabète, peut aussi toucher l’hypophyse expliquant que l’IAH était idiopathique chez le un tiers des malades.

P253 L’insuffisance rénale et micro albuminurie négative chez les patients diabétiques de type2 A. Tadmori, M. Rchachi, A. Tadmori, F. Ajdi CHU Hassan II, Fès, Maroc.

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Service d’endocrinologie-diabétologie, Hôpital militaire d’instruction Mohammed V, Rabat, Maroc ; 2 Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn-Sina, Rabat, Maroc.

Introduction : Les neuropathies périphériques sont les complications les plus fréquentes du diabète. Dans 90 % des cas, il s’agit d’une polyneuropathie, ou d’une polyradiculonévrite. L’atteinte du plexus lombosacré est la plus souvent rapportée, celle du plexus brachial définit le syndrome de Parsonage Turner, dont, seuls quelques cas sont décrits dans la littérature. Patients et méthodes : Il s’agit d’un patient hospitalisé pour cétose diabétique inaugurale Cas clinique : Patient de 39 ans sans antécédent particulier, qui présente une cétose diabétique inaugurale. Il accuse depuis 3 mois une douleur de l’épaule droite sans notion de traumatisme suivie d’une amyotrophie et d’une impotence fonctionnelle absolue de l’épaule et du coude droits. Il n’y a pas de notion de vaccination ni d’épisode fébrile récents. L’examen clinique trouve un BMI à 23 kg/m², une atrophie du deltoïde, du biceps brachial, du supra et infra spinatus dont la force musculaire est cotée de 1 sur 5 sur l’échelle internationale, une anesthésie du bras, une abolition isolée du réflexe bicipital. L’EMG réalisé a mis en évidence un axonotmésis du tronc primaire supérieur du plexus brachial, le reste du bilan notamment infectieux, auto immun, et l’IRM cervicale étaient sans particularité. Le diagnostic du syndrome de Parsonage Turner a été posé Discussion : Le syndrome de Parsonage Turner (SPT) se caractérise par sa symptomatologie typique faite de douleur scapulaire aigue suivie du déficit et de l’amyotrophie. Il est confirmé par l’EMG qui objective les signes de dénervation, de démyélinisation et une atteinte axonale sévère. Sa physiopathologie est inconnue, dans la plupart des cas il est idiopathique, cependant dans certains cas il peut se voir au cours d’une infection virale ou après une vaccination dans un contexte auto-immun. Sa présence chez le sujet diabétique est exceptionnelle. Notre cas met également l’accent sur la possibilité de l’atteinte d’un seul plexus brachial chez le diabétique de type 2.

Introduction : la microalbuminurie des 24 h est un marqueur du risque cardiovasculaire chez les patients diabétiques de type 2 mais aussi un indicateur de la néphropathie diabétique chez cette catégorie de patients, pouvant évoluer vers l’insuffisance rénale. l’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence et causes d’insuffisance rénale à microalbuminurie négative chez les patients diabétiques de type 2. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 266 patients diabétiques de type 2 hospitalisés dans le service d’Endocrinologie du CHU Hassan II du 1er janvier 2012 au 30 septembre 2013.Nous avons déterminé la clairance de la créatinine sanguine par la formule MDRD pour les patients obèses et âgés, et la formule de COCKROFT chez les autres patients. Les diabétiques de type 1 étaient exclus de l’étude. Résultats : L’âge moyen de nos patients était de 58 ans (± 10),la durée d’évolution moyenne du diabète était de 12 ans (± 5). L’insuffisance rénale était trouvée chez 42 patients (15,78 %). parmi eux, 8 malades avaient une microalbuminurie négative (3 %). (3 patients avec clairance < 30 ml/mn). Ces patients insuffisants rénaux étaient particulièrement âgés (l’âge moyen de 65 ans) avec une ancienneté moyenne du diabète de 10 ans. L’hypertension artérielle était trouvée chez 6 patients (connus hypertendus depuis plus de 10 ans) expliquant l’atteinte rénale par néphroangiosclérose, une patiente présentait une spondylarthropathie ankylosante et dans 1 autre cas une néphrite interstitielle chronique a été évoquée devant des infections urinaires à répétition. Les reins de petite taille avec une dédifférenciation cortico-médullaire ont été retrouvés chez les 8þpatients, parmi les 6 patients la rétinopathie hypertensive était trouvée chez 5þpatients et tous avaient une hypertrophie ventriculaire gauche. Conclusion : l’atteinte glomérulaire rénale n’est pas toujours trouvée en cas d’insuffisance rénale chez le diabétique de type 2, les explorations biologiques, morphologiques et le contexte clinique permettent d’en déterminer les causes.

P254 Les atteintes rhumatologiques de la main chez les patients diabétiques

P252 Ulcère de Martorell ou angiodermite nécrotique

K. Diyane1, M. Ouali Idrissi2, G. Elmghari1, N. El Idrissi2, N. El Ansari1, N. El Ansari1

Y. Nezzar kebaili1, N. Sebti1, R. Bouzid2, M. Kherroubi2

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Service d’endocrinologie-diabétologie et maladies métaboliques, Laboratoire PCIM, FMPM, Université Cadi-Ayyad, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ; Service de radiologie, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc.

Hôpital militaire d’Oran, Oran, Algérie ; 2 HMRUO, Oran, Algérie.

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Introduction : l’ulcère de Martorell ou angiodermite nécrotique est une complication dermatologique peu connue survenant dans le diabète type2 par atteinte de la micro circulation sanguine rentrant dans le cadre des complications micro vasculaire. à travers cette observation nous espérons partager avec vous notre expérience pour une meilleure prise en charge des malades qui en sont atteints et dissiper l’angoisse d’amputation qui règne chez le patient malgré la cicatrisation lente. En 1945, Martorell, un cardiologue espagnol, a décrit pour la première fois une forme particulière d’ulcère de jambe qui porte son nom (ulcère

Introduction : L’atteinte de la main et du poignet secondaire au diabète revêt un grand intérêt en donnant lieu souvent à des tableaux cliniques ou radiologiques particuliers qui peuvent être parfois révélateurs du diabète. Leur physiopathologie reste mal connue avec rôle important de l’hyperglycémie chronique. Il s’agit essentiellement de la cheiroarthropathie diabétique, la maladie de Dupuytren, la ténosynovite des fléchisseurs et le syndrome du canal carpien. l’objectif de ce travail est de préciser la prévalence des manifestations rhumatologiques de la main chez les diabétiques suivis au CHU Mohammed VI. Diabetes Metab 2014, 40, A31-A110

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