P30 - Les facteurs prédictifs de la coronaropathie diabétique

P30 - Les facteurs prédictifs de la coronaropathie diabétique

SFD glycémique. L’adéquation entre les objectifs et les moyens thérapeutiques est donc souvent délicate. P27 Prise en charge de l’hypertension artér...

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SFD

glycémique. L’adéquation entre les objectifs et les moyens thérapeutiques est donc souvent délicate.

P27 Prise en charge de l’hypertension artérielle dans un groupe de diabétiques de type 2 O. Fendi, C. Demnati, I. Gaigi, F. Ben Mami, A. Trimeche, A. Achour Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.

Objectif : Évaluer la prise en charge clinique, biologique et thérapeutique d’un groupe de patients DT2 et hypertendus Matériels et méthodes : Étude prospective concernant 30malades DT2 hypertendus recrutés à la consultation externe de l’institut national de nutrition. Résultats : 19 hommes et 11 femmes d’âge moyen de 59,9 ± 9,3 ans. La durée moyenne d’évolution de l’hypertension artérielle est de7,56 ± 5,5 ans. la TAS moyenne est de 14,16 ± 1,5 cm de Hg, la TAD moyenne est de 8,06 ± 1,04 cm de Hg.14,3 % des patients sont tabagiques.46,7 % sont suivi par un cardiologue à raison de2,9 consultations/an. %0% des patients ont bénéficiés d’un éléctrocardiogramme à raison de 1 fois/an. Le fond d’œil a été effectué dans 76,7 % des cas ainsi que la microalbuminurie de 24 heures à raison de 1 fois/an en moyenne. Concernant les autres examens complémentaires : l’échographie trans thoracique a été réalisée dans 16,7 % des cas, l’épreuve d’effort, et la coronarographie dans 6,7 % des cas. %0% des patients suivent un régime hyposodé.23,3 % reçoivent un inhibiteur de l’enzyme de conversion et 13,3 % reçoivent quatre traitements antihypertenseurs. 56,7 % sont sous aspirine. L’objectif tensionnel (TA ≤ 13/8 cm de Hg) n’est atteint que chez 36,6 % des patients. Conclusion : Le contrôle de l’HTA apparait insuffisant nécessitant un renforcement thérapeutique.

P28 Acident vasculaire cérébral et diabète O. Fendi, E. Khadraoui, I. Gaigi, N. Khlifi, F. Ben Mami, S. Dakhli, A. Achour Institut De Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : Les accidents vasculaires cérébraux constituent une cause majeure de morbi mortalité dans le monde. Le diabète constitue l’un des principaux facteurs de risque avec un risque relatif 3 fois plus important. Le but de notre travail est de décrire le profil clinique et biologique des patients diabétiques ayant un accident vasculaire cérébral (AVC). Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective ayant concerné 30 patients diabétiques aux antécédents d’AVC, suivis à l’institut national de nutrition entre 2009 et 2010. Résultats : Il s’agit de 15 femmes et 15 hommes dont l’âge moyen est de 63 ± 9,1 ans. la durée moyenne d’évolution du diabète est de 12,3 ± 8,6 ans, le taux moyen d’HbA1C est de 10,8 ± 2,2 %. 28 patients sont des diabétiques de type 2 et 2 diabétiques de type1. 37 %9% des patients sont tabagiques (n = 11).86,7 % des patients ont un hypertension artérielle, 73,3 % ont une dyslipidémie dont 50 % reçoivent une statine. %0%ont une artérite des membres inférieurs, 10 % sont au stade d’insuffisance coronaire. 47 %8% présentent une rétinopathie (23,1 % ont une rétinopathie lasérisée). La néphropathie est présente chez 40 % des patients, la neuropathie chez 46,7 %. L’AVC est hémorragique dans un seul cas. A l’examen, 46,6 % des patients gardent des séquelles neurologiques : hémiplégie (10 %), hémiparésie (33,3 %), syndrome cérébelleux (3,3 %). Concernant la prise prise en charge thérapeutique : 18 % sont sous aspirine associé à un agent vasodilatateur, 20,7 % sont sous aspirine seul, et 17,2 % ne reçoivent aucun traitement. 8 patients ont bénéficié d’un écho doppler des troncs supra aortique, Il s’est révélé pathologique chez 6 malades. Une sténose des troncs supra aortiques a été objectivée chez 4 patients dont 3 étaient significatives. Un geste de revascularisation n’a été pratiqué que dans 2 cas. Conclusion : Les accidents cérébraux vasculaires sont fréquents chez le sujet diabétique, ayant plusieurs facteurs de risque cardiovasculaire, ce qui justifie l’impératif d’un traitement optimal du diabète et des différents facteurs de risque.

P29 Déficit en vitamine B12 et metformine : quelles répercutions cliniques ? G. Gastaldi, T. Mura, A. Sultan, C. Piot, J.-P. Cristol, E. Renard, F. Galtier, A. Avignon 1

CHRU, Montpellier

Introduction : Le traitement des patients diabétique de type 2 (DT2) par metformine augmente le risque de carence en vitamine B12 (Vit B12), déficit susceptible d’entraîner des taux plus élevés d’homocystéine plasmatique. Les conséquences cliniques n’ont jamais été évaluées. Patients et méthodes : Dans cette étude transversale, nous avons regardé si la carence en Vit B12 et l’hyperhomocystéinémie observées chez des patients DT2

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traités par metformine avaient un impact sur la prévalence de l’ischémie myocardique silencieuse (IMS). Résultats : Notre population comporte 645 patients DT2 (266 femmes/ 379 hommes, âge 62,5 ± 9,2 ans, ancienneté du diabète 12,9 ± 9,2 ans, IMC 30,4 ± 5,5 kg/m2, HbA1c 8,2 ± 1,5 %), avec > = 1 facteur de risque associé, ayant bénéficié d’un dépistage d’IMS par scintigraphie myocardique sensibilisée par épreuve d’effort et dipyridamole. Les patients traités par metformine (64,2 %, N = 414) présentaient plus fréquemment une carence en Vit B12 définie par une valeur < 150 pmol/l (12,9 % vs 5,6 % p < 0.01). Ce risque persistait après ajustement sur sexe, tabac, IMC, âge, ancienneté du diabète, fonction rénale et rapport ASAT/ALAT (OR = 2,76, IC95 % = 1,25 ; 6,09). La carence en Vit B12 chez les patients traités par metformine était associée à une hyperhomocystéinémie (18,0 vs 13,8 μmol/L, p < 0,001) mais pas à une augmentation du risque d’IMS (7,8 vs 14,4 %, OR = 0,43, IC95 % = 0,17 ; 1,13, p = 0,08). La carence en Vit B12 n’était pas non plus associée à un risque d’anémie (26 % vs 22 % p = 0,50) ni de macrocytose (4 % vs 2 % p = 0,36). Conclusion : Dans ce travail, nous confirmons l’association entre traitement par metformine, carence en Vit B12 et hyperhomocystéinémie. L’absence d’association avec l’IMS et l’anémie rassurent sur le risque cardiovasculaire potentiellement lié à ces perturbations biologiques.

P30 Les facteurs prédictifs de la coronaropathie diabétique N. Khélifi, H. Jammoussi, O. Fendi, C. Amrouche, A. Gammoudi, I. Lahmer, S. Halouani, D. Boussemma, S. Blouza 1

Service de diabétologie, nutrition et maladies métaboliques à l’Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.

Introduction : Le risque cardiovasculaire absolu varie considérablement selon la population étudiée. Néanmoins, le risque relatif lié au facteur diabète est constant étant donné que la présence d’un diabète majore le risque cardiovasculaire. Ainsi, la coronaropathie diabétique, est particulièrement fréquente et grave. L’objectif de notre étude est d’identifier ses déterminants chez le diabétique de type 2. Matériels et méthodes : C’est une étude rétro prospective entamée en 2000, colligeant 46 diabétiques type 2 suivis dans notre service. Tous les patients ont été vus régulièrement pendant 10 ans. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 63,9 ± 8,2 ans avec un sexe ratio (F/H) de 1,1.L’ancienneté du diabète est de 23,6 ± 6,9 ans. Au début de l’étude, 11,1 % de nos patients avaient une insuffisance coronarienne (IC). Après 10 ans de suivi, la fréquence de l’IC est estimée à 30,2 %. Les patients ayant développé une IC sont plus âgés [70,4 ± 6,4 vs 61,7 ± 7,4 ans ; p = 0,004]. Ils ont un taux moyen d’HbA1C plus élevé, des taux de cholestérol, de triglycérides et LDL-Cholestérol plus élevés mais sans différences statistiquement significatives. De même, ils ont des pressions artérielles plus élevées. La progression vers les stades de l’insuffisance rénale est plus fréquente chez les patients ayant développé une IC [50 % vs 15,15 % ; p = 0,01]. En outre, la moyenne de la clairance de la créatinine est plus basse chez les coronariens [73,15 ± 36,35 vs 75,2 ± 25,4 ml/mn chez les hommes et 51,85 ± 29 vs 91,23 ± 25,7 ml/mn chez les femmes ; p = 0,01]. Conclusion : Certes, l’âge est un facteur déterminant pour la survenue de la coronaropathie diabétique mais on ne peut pas agir sur ce paramètre. Toutefois l’hyperglycémie, facteur potentialisateur des autres facteurs athérogènes est à prendre en considération. Les désordres lipidiques, l’hyper tension artérielle et la micro albuminurie sont à prendre en charge efficacement et rapidement pour retarder l’avènement de la coronaropathie et des autres complications.

P31 Marqueurs pronostiques après un syndrome coronarien aigu dans une population recevant une prise en charge optimisée M. Lafitte, M. Dijos, Y. Pucheu, E. Casassus, T. Couffinhal 1

CHU Bordeaux et Université Bordeaux II, Pessac.

Objectif : Après un syndrome coronarien aigu (SCA), l’optimisation du traitement médical et des habitudes de vie a prouvé son efficacité dans la réduction des évènements cardio-vasculaires (CV). Cependant, certains patients présentent un autre évènement CV malgré l’atteinte des cibles de prévention secondaire. Le but de l’étude est d’identifier les marqueurs prédicteurs du risque résiduel de patients post-SCA recevant une prise en charge optimisée, de présenter un événement CV. Patients et méthodes : 990 patients avec un SCA ont bénéficié d’une prise en charge intensive des facteurs de risque (FDR) CV et de la maladie athéromateuse, incluant l’optimisation des traitements et l’éducation thérapeutique. Les FDR traditionnels et les marqueurs vasculaires (Épaisseur Intima Media (EIM), athérome carotidien, Index de Pression Systolique (IPS) et le nombre de coronaires avec une sténose > 50 %) ont été évalués 3 mois après le SCA. Les évènements CV ont été recueillis au suivi (Décès CV, SCA, AVC, Insuffisance cardiaque, revascularisation). Résultats : Au décours d’un suivi médian de 20 mois, plus de 80 % des patients ont atteint les cibles de prévention secondaire. 116 évènements CV ont été