Discussion : Cette étude confirme que les RPE relevées lors d’une épreuve d’effort peuvent être utilisées pour prédire précisément la VO2pic chez des femmes obèses. Conclusion : La mesure des RPE pourrait être utilisée pour l’estimation de la VO2pic chez les femmes obèses.
Conclusion : Au même titre que la marche continue, la marche intermittente peut être proposée comme AP pour des femmes obèses.
P39 Prise en charge originale du diabète gestationnel au sein
A Bui, M Desmartin, E Viana, G Barry, S Villar-Fimbel, P Moulin
V Hardy1, L Salhi2, V Lesire2, N Rivière2, MC Houbron2, L Monier2, R Piquemal2 1
Réseau Sante Nutrition Diabete 41, Reseau Sante Nutrition Diabete 41, Blois ; 2 Réseau de Santé, Reseau Sante Nutrition Diabete 41, Blois.
Introduction : Nous présentons un protocole de prise en charge des femmes avec un DG au réseau Santé Nutrition Diabète 41 (RSND 41) dont l’originalité tient à son caractère ambulatoire et pluri professionnel. Patients et Méthodes : Les femmes sont adressées au RSND 41 dans les 3 jours suivant le diagnostic (J0-J7) par les obstétriciens libéraux. La prise en charge comporte un entretien avec le médecin une consultation de diététique, une éducation à l’auto surveillance. Le suivi se fait au réseau toutes les semaines. Résultats : Nos résultats concernent 202 grossesses sur 290 femmes vue au réseau. Le diagnostic de DG était porté en moyenne à 26,6 SA (9 à 35). Le délai moyen de prise en charge était de 4 j (0 à 7 j) Pour les mères, la prise de poids moyenne a été de 10 kg (-3 à +27) et le recours à l’insuline a été nécessaire pour 34 %, débutée à 28,4 SA avec une éducation toujours ambulatoire par les IDE libérales formées ; la dose moyenne quotidienne était de 38u. La naissance à eu lieu à 39 SA en moyenne par césarienne dans 27 % des cas. Le poids moyen de naissance des bébés était de 3 320 g (1 960 à 4 810 g) ; 4,95 % pesaient plus de 4 000 g. Une hypoglycémie néonatale était présente dans 6 % des cas. Discussion : Peu de réseaux ont pris le parti de s’occuper du DG. Dans notre expérience, les avantages sont patents : convivialité, prise en charge ambulatoire exclusive hors du cadre hospitalier, rapidité de la prise en charge grâce à l’adhésion de tous les professionnels à un protocole de recrutement simple. Comparé à la littérature, les résultats sont satisfaisants pour ce qui concerne le terme de la naissance, le poids de naissance et la survenue d’hypoglycémies néonatales. Le recours fréquent à l’insuline peut s’expliquer par le recrutement important de personnes en surpoids avec facteurs de risque de diabète. La précocité du recours à l’insuline et les doses nécessaires justifient cette prescription. Conclusion : La survenue d’un DG exige l’acquisition en peu de temps par les femmes de nombreux savoir-faire et savoir-être. La démarche de l’éducation thérapeutique développée dans les réseaux trouve donc dans le DG toute sa place.
2
2
J Coquart , C Lemaire , JM Grosbois , F Wibaux , G Dervaux , M Garcin
Introduction : Le programme National Nutrition et Santé a été mis en place depuis 8 ans. Nous avons évalué son niveau de connaissance chez les diabétiques de type 2 (D2) admis en milieu hospitalier en prenant en compte le fait qu’ils aient ou non déjà rencontré un professionnel de santé. Matériels et Méthodes : Une série consécutive de 100 D2 (63 H et 37 F) admis en hospitalisation, âge moyen 61 ans, IMC moyen 30,7 ± 5,79 et une HbA1c moyenne à 9,2 ± 2,23 % a été étudiée au moyen d’un questionnaire semi-directif. 3 scores ont été constitués et analysés par quartiles, l’un évaluant la consommation de fruits et légumes, l’autre les produits laitiers et le troisième la compréhension et l’intégration des recommandations du PNNS2. Résultats : 18,1 % d’entre eux avaient déjà consulté une diététicienne, 18,1 % un médecin nutritionniste et 35,7 % un endocrinologue en dehors du service. Le fait d’avoir consulté un professionnel de santé n’était associé à aucun des trois scores de connaissance nutritionnelle. Le niveau d’étude était le seul paramètre associé avec le score de connaissance du PNNS (X2 p = 0,03). Aucun déterminant de la consommation de produits laitiers n’est apparu, qu’il s’agisse de l’âge (p = 0,99), l’IMC (p = 0,24), l’ancienneté du diabète (p = 0,43) ou de l’HbA1c la plus récente (p = 0,92). En revanche, il existait une association statistiquement significative (p = 0,012) entre les scores de profil de consommation fruits et légumes et produits laitiers. Le score de consommation de fruits et légumes est aussi faiblement associé avec l’ancienneté du diabète, s’améliorant avec celle-ci (p = 0,059) et selon la catégorie socioprofessionnelle (p = 0,08). Conclusion : Les scores de connaissance nutritionnelle ne sont pas associés avec une prise en charge antérieure par des professionnels de santé dans cette population adressée en hospitalisation pour D2. La consommation de fruits et légumes s’améliore avec l’ancienneté du diabète, ce qui peut suggérer néanmoins un meilleur profil alimentaire avec l’évolution de la maladie et la prise en charge correspondante.
P42 Nos patients diabétiques sont ils actifs ? Service C Pr Achour, Institut National de Nutrition, Tunis, Tunisie.
de la marche intermittente chez des femmes obèses 3
de diabétiques de type 2
C Hmida, C Demnati, I Ben Ammar, O Fendi, N Trabelsi, F Ben Mami Miled, S Dakhli, A Achour
P40 Effets d’un stage de remise à l’activité physique basé sur 2
P41 Étude de l’impact du PNNS sur une population
Fédération D Endocrinologie Diabétologie Maladies Métaboliques Nutrtion, Fédération D Endocrinologie Diabétologie Maladies Métaboliques Nutrtion, Lyon.
d’un réseau de santé départemental
1
SFD (ALFÉDIAM)
Diabète – Lille 2010
4
1
Cellule Qualité, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune ; 2 Service d’Endocrinologie – Diabétologie – Nutrition, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune ; 3 Service de Pneumologie, Centre Hospitalier Germon et Gauthier, Béthune ; 4 Laboratoire d’Études de la Motricité Humaine, Faculté des Sciences du Sport et de L Éducation Physique, Ronchin.
Introduction : Les patients obèses adhèrent peu aux recommandations concernant la durée et la régularité des activités physiques (AP). De ce fait, les bénéfices escomptés sont souvent décevants. Cette faible adhésion peut être liée à la monotonie des AP proposés. Il est souvent proposé des AP dont l’intensité est constante. Pour réduire la monotonie des AP et accroître l’adhésion des patients, des AP avec des variations d’intensité (i.e. AP intermittents) pourraient être plus appropriés. L’objectif était de déterminer si les patientes obèses préféraient la marche intermittente à la marche à intensité constante (i.e. Marche continue), et d’analyser les effets d’un programme de marche intermittente. Patients et Méthodes : 20 patientes obèses ont été recrutées. Pour déterminer le type de marche préféré, les valeurs de perception de l’effort (RPE) obtenues lors d’une marche intermittente étaient comparées à celles relevées lors d’une marche continue (ces 2 marches avaient une durée et une intensité similaires). Le type de marche préféré était celui rapportant les plus faibles RPE (ANOVA). Ensuite, 10 patientes (sélectionnées aléatoirement) suivaient un programme de 10 sem de marche intermittente (3 jrs/sem), tandis que 10 autres n’étaient pas entraînées. Les mesures physiologiques des 2 groupes étaient comparées avant et après le stage afin d’en évaluer les bénéfices (ANOVA). Résultats : Les RPE n’étaient pas différentes entre les 2 types de marche (intermittente : 11,3 ± 2,4 vs continue : 11,0 ± 1,6, p > 0,05). Les patientes entraînées amélioraient leur périmètre maximal de marche lors d’un test de 6 min (362 ± 71 vs 430 ± 37 m, p < 0,05) et stabilisaient leurs mesures physiologiques (p > 0,05). En revanche, les patientes non entraînées augmentaient leur poids (105,7 ± 15,1 vs 108,9 ± 16,1 kg), leur IMC (39,9 ± 4,9 vs 40,8 ± 5,1 kg/m2) et leur pourcentage de masse grasse (47,3 ± 2,9 vs 48,5 ± 3,5 %) (p < 0,05). Discussion : Dans notre étude, les patientes obèses trouvaient aussi « dure » la marche intermittente que la marche continue. Entraîner les patientes obèses par de la marche intermittente apparaît être efficace.
Introduction : La pratique d’une activité physique régulière est un des piliers du traitement du diabète sucré afin d’atteindre les objectifs thérapeutiques. On se propose dans ce travail d’évaluer le niveau d’activité physique chez nos patients diabètiques. Matériels et Méthodes : Étude transversale ayant concerné 31 patients diabétiques suivi à la consultation externe à L’Institut National de Nutrition de Tunis. Résultats : Nos patients diabétiques se répartissent en 15 hommes et 16 femmes d’age moyen de 42,87 ± 15,73 ans. L’ancienneté moyenne du diabète dans la population étudiée est de 9,78 ± 7,01 ans, le BMI moyen est de 26,84 ± 5,71 kg/ m2.L’équilibre glycémique est médiocre (l’HbA1c moyenne = 10,68 ± 2,18 %). Le principal facteur limitant la pratique régulière de l’activité physique est le manque de motivation. Uniquement 3 patients ont une activité physique professionnelle, 51 % de nos patients sont sédentaires.2/3 de nos patients n’ont pas d’idées sur la durée d’activité physique recommandée chez les patients diabétiques. Le nombre d’heure moyen passé quotidiennement devant la télévision est de 2,43. Conclusion : On insiste sur l’interet de l’éducation en expliquant les bienfaits de l’activité physique sur le métabolisme glucidique, lipidique et sur la pression artérielle tout en lutant contre les activités sédentaires.
POSTERS AFFICHES Cardiovasculaire P43 La suralimentation post-natale précoce programme un remodelage de la paroi aortique chez le rat adulte V Achard, C Sanchez, V Tassistro, M Verdier, A Dutour, MC Alessi, M Grino Inserm U626, Faculté de Médecine de Marseille, Marseille.
Introduction : Chez le rat, la suralimentation post-natale précoce, obtenue par réduction de la taille de la portée, programme une insulinorésistance. Nous Diabetes Metab 2010, 36, A40-A109
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