Perception du Mouvement Humain (MH) réalisé en microgravité : une étude en IRM fonctionnelle

Perception du Mouvement Humain (MH) réalisé en microgravité : une étude en IRM fonctionnelle

Du maintien postural à l’exécution du mouvement Participants et méthodes.— Treize participants sains, cinq gauchers (âge moyen : 23 ans) et huit droit...

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Du maintien postural à l’exécution du mouvement Participants et méthodes.— Treize participants sains, cinq gauchers (âge moyen : 23 ans) et huit droitiers (24 ans), assis dans l’obscurité, devaient ajuster une barre à la verticale avec la main gauche ou la main droite. Dans une condition, la barre était tenue en son centre (sans exploration [SE]), dans une autre, la barre était explorée librement (avec exploration [AE]). La position initiale de la barre variait de −45◦ à +45◦ . Résultats.— En moyenne, la VS haptique était précise (0,2◦ ± 1,8◦ ). La préférence manuelle n’avait pas d’effet significatif (p = 0,76), contrairement à la position initiale (p < 0,01). Les performances étaient déviées du côté de la main utilisée (p < 0,01), plus fortement dans la condition SE (p < 0,01). Discussion et conclusion.— Comparée aux VS visuelle et visuohaptique (Braem et al., 2011), la VS haptique s’avère aussi précise, mais beaucoup plus dépendante des conditions de son évaluation. En particulier, elle varie fortement selon la main qui exécute la tâche. Ceci doit être pris en compte dans toute étude de la VS haptique, notamment chez les patients présentant une hémiplégie. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.039 CA7

Perception du Mouvement Humain (MH) réalisé en microgravité : une étude en IRM fonctionnelle P.-Y. Chabeauti a,∗ , M. Vaugoyeau a , J.-L. Anton b , C. Schmitz c , C. Assaiante a a LNIA UMR6149, équipe DPA, pôle 3 C, université de Provence, Marseille, France b Centre IRM fonctionnelle, IFR 131, CHU La Timone, Marseille, France c Inserm U1028, CNRS UMR5292, centre de recherches en neurosciences de Lyon, Lyon, France ∗ Auteur

correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P.-Y. Chabeauti) Mots clés : Perception ; Mouvement humain ; Microgravité ; IRMf Introduction.— Indovina et al. (2005) ont montré en IRMf que la composante gravitaire terrestre de mouvements non humains était codée dans le cortex vestibulaire du cerveau humain. Cette composante est également prise en compte dans le Mouvement Humain (MH) sur Terre. L’objectif de cette étude est de déterminer quelles sont les aires cérébrales recrutées lors de la perception de MH réalisés avec (1G) ou sans (0G) la gravité terrestre. Matériel et méthodes.— Les stimuli ont été acquis lors des périodes de 1G et de 0G de vols paraboliques à l’aide d’un système optoélectronique. Quatre caméras enregistraient le mouvement de 22 marqueurs réfléchissant collés sur le corps des acteurs. Nous avons utilisé un modèle en points lumineux pour représenter les personnages qui permet d’isoler les mécanismes utilisés pour extraire des informations de mouvement sans aucune interférence avec d’autres informations visuelles. Une étude comportementale préliminaire a permis d’éliminer les stimuli ambigus sur la base du taux d’erreur (72 stimuli ont été utilisés). Dans l’imageur 3 T (Brucker) les participants devaient catégoriser les stimuli en fonction de la présence ou de l’absence de gravité dans le MH. Résultats et discussion.— Nos résultats préliminaires tendent à mettre en évidence le rôle du sillon temporal supérieur, identifié dans plusieurs études en IRMf comme une aire cérébrale clé dans la perception du MH. De futures analyses nous permettrons d’affirmer ou d’infirmer le rôle de plusieurs régions cérébrales dans la perception du MH (cortex pariétal, prémoteur, frontal inférieur, préfrontal) et, notamment du système vestibulaire connu pour être activé lorsque des objets sont soumis à l’accélération terrestre. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.040

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Fatigue unilatérale de la musculature du genou par contractions volontaires et électro-induites et contrôle postural bipodal

V. Chaubet , T. Paillard ∗ Performance et santé (EA 4445), laboratoire activité physique, université de Pau et des Pays de l’Adour, Tarbes ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (T. Paillard)

Mots clés : Fatigue musculaire unilatérale ; Contrôle postural bipodal ; Contraction électro-induite ; Contraction volontaire ; Proprioception Introduction.— Des contractions musculaires volontaires unilatérales fatigantes du membre inférieur altèrent le contrôle postural bipodal. On ne sait pas cependant si des contractions unilatérales électro-induites perturbent ou non le contrôle postural bipodal et si l’éventuelle perturbation diffère de celle induite par des contractions volontaires. L’objectif était donc de comparer l’amplitude et la durée des effets de la fatigue unilatérale du quadriceps femoris induites par contractions volontaires et stimulées sur le contrôle postural bipodal. Participants et méthodes.— Dix-sept hommes (21 ans ; 180 cm ; 75 kg) ont participé à ce protocole. La fatigue du quadriceps femoris gauche a été générée soit par contractions électro-induites, soit par contractions volontaires isométriques. Le contrôle postural a été évalué avant et après (immédiatement — condition POST — et après 5 minutes — condition POST 5 — de récupération) la réalisation des deux exercices fatigants grâce à une plate-forme de force. Nous avons analysé les oscillations posturales et la puissance spectrale par une décomposition en ondelettes du signal stabilométrique. Résultats.— À l’issue des deux exercices, le contrôle postural bipodal était perturbé en conditions POST et POST 5. Par ailleurs, le contrôle postural était perturbé de fac ¸on similaire pour les deux exercices. Discussion et conclusion.— Des contractions musculaires volontaires et électro-induites unilatérales fatigantes du quadriceps femoris affectent le contrôle postural bipodal de fac ¸on similaire. Ces données peuvent avoir des applications directes dans le domaine de la rééducation fonctionnelle pour prévenir les possibles chutes des patients liées à une perte d’équilibre générée par une séance de contractions volontaires ou électro-induites fatigantes. doi:10.1016/j.neucli.2011.10.041 CA9

Incidence de la proprioception mandibulaire sur la verticale subjective P. Decocq a,b , J. Honoré a,c,∗ , M. Danguy a,b , H. Lawniczak a,b Univ Lille Nord de France, Lille, France b UDSL, faculté d’odontologie, Lille, France c UDSL, Labo. neurosciences fonctionnelles et pathologies, Lille, France

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∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Honoré)

Mots clés : Posture céphalique ; Verticale subjective ; Proprioception manducatrice ; Vibration Introduction.— Des afférences impliquées dans le contrôle postural participent à l’élaboration des références spatiales (Ivanenko et al., 2000). La proprioception manducatrice influencerait le contrôle postural (Mailly, 2009). Ce travail examine l’incidence de la proprioception trigéminale sur la verticale visuelle subjective (VVS), mesurée, ainsi que la déviation de la tête (DT), pendant la vibration des muscles impliqués dans la suspension mandibulaire et la mastication.