Pleurésie purulente (à propos de 122 cas)

Pleurésie purulente (à propos de 122 cas)

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Méthodes Étude rétrospective incluant 80 dossiers d’hydatidose pulmon...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 Méthodes Étude rétrospective incluant 80 dossiers d’hydatidose pulmonaire sur une période de 10 ans (2006—2016). Résultats Il y avait 60 hommes et 20 femmes avec un âge moyen de 30 ans. La notion de contage hydatique a été trouvée dans 60 % des cas. La découverte était fortuite dans 30 % des cas. La radiographie thoracique a montré une opacité ronde bien circonscrite dans 70 % des cas, un niveau hydro-aérique avec un aspect de membrane flottante dans 20 % des cas et un lâcher de ballon dans 10 %. La TDM thoracique a confirmé la densité hydrique dans 80 % des cas, a permis une meilleure étude de la paroi et le niveau hydroaérique, a objectivé d’autres kystes et a étudié le parenchyme pulmonaire sous-jacent. La localisation hépatique a été trouvée dans 20 % des cas. La bronchoscopie souple a visualisé un aspect typique de membrane hydatique dans 20 % des cas. La sérologie hydatique était positive dans 80 % des cas. Le traitement a été chirurgical dans 90 des cas. En cas de multiples kystes hydatiques, les patients ont été mis sous traitement médical (albendazole). L’évolution était favorable. La récidive était notée dans 10 % des cas. Conclusion La maladie hydatique est une maladie parasitaire cosmopolite encore fréquente dans notre contexte. Elle représente un problème de santé publique. La chirurgie est le meilleur traitement. Des mesures préventives sont toujours nécessaires. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.213 201

Hydatidose multiviscérale : profil radioclinique et thérapeutique H. Jabri , B. Benkirane ∗ , W. El Khattabi , H. Afif Pneumologie, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Benkirane) Introduction L’hydatidose multiviscérale est une forme rare qui représente 5 à 7,5 % des hydatidoses. Dominée par l’atteinte hépato-pulmonaire, elle peut toucher plusieurs organes. Le traitement essentiellement chirurgical peut poser des problèmes si le kyste est à localisations multiples. Méthodes Nous avons mené une étude sur une période de sept ans (2009 à 2016) concernant 100 cas d’hydatidose multiviscérale. Résultats La moyenne d’âge est de 36 ans, le sexe masculin est légèrement prédominant (58 %). Un contage hydatique est retrouvé dans 56 % des cas. Un antécédent de kyste hydatique opéré hépatique dans 4 cas et pulmonaire dans 2 cas. La symptomatologie clinique est représentée essentiellement par la douleur thoracique dans 88 % des cas, un syndrome bronchique dans 79 %, des hémoptysies dans 33 % des cas, l’hydatidoptysie dans 20 % des cas, des signes digestifs à type de douleurs de l’hypochondre droit et d’épigastralgies dans 10 % des cas. La majorité des patients sont en bon état général, sauf 2 cas. La radiographie thoracique a objectivé une opacité bien limitée dans 54 % des cas. Le nombre des kystes hydatiques pulmonaires est en moyenne 3. La TDM thoracique a confirmé la nature kystique des opacités thoraciques et a objectivé d’autres localisations ; hépatique dans 33 % des cas, pleurale dans 24 % des cas, médiastinale dans 11 % des cas, splénique dans 8 % et un cas d’hydatidose diaphragmatique. Le traitement médical à base d’albendazole a été le choix de la prise en charge dans 29 % des cas avec une bonne évolution radio-clinique après un recul de 3 ans, le traitement chirurgical suivi d’un traitement médical est préconisé dans 33 % des cas et un traitement chirurgical seul dans 38 % des cas (portant d’abord sur l’atteinte pulmonaire puis les autres organes).

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Conclusion L’hydatidose multiple reste moins fréquente mais peut être grave par ses localisations, d’où l’intérêt de la prévention primaire afin d’éviter sa survenue. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.214 202

Les pneumonies bactériennes communautaires (à propos de 200 cas) B. Benkirane ∗ , H. Jabri , W. El Khattabi , H. Afif Pneumologie, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Benkirane) Introduction Les pneumonies bactériennes communautaires (PBC) sont des infections respiratoires aiguës basses s’accompagnant d’une alvéolite. La morbidité et la mortalité ne cessent d’augmenter avec l’émergence de germes résistants sur des terrains fragilisés. Méthodes L’objectif est de discuter le profil bactériologique dans notre contexte. C’est une étude analytique rétrospective, de 200 cas de PBC, colligés au service entre janvier 2006 et juin 2016. Nous avons exclu les surinfections sur broncho-pneumopathie chronique obstructive, sur dilatations de bronches, les pneumonies tuberculeuses et les pneumonies sans bactériologie des expectorations. Résultats Il s’agit de 126 hommes et 74 femmes. La moyenne d’âge est de 38 ans. Une comorbidité est notée dans 84 cas, dominée par le diabète et la cardiopathie. Le début est brutal dans 112 cas. Le délai moyen de consultation est de 8 jours. Le tableau clinique est souvent fait de syndrome infectieux et bronchique. L’examen pleuro-pulmonaire a conclu à un syndrome de condensation typique dans 120 cas. Un syndrome d’épanchement liquidien est associé dans 33 cas. Le téléthorax a objectivé un foyer alvéolaire dans tous les cas. Le stade III selon le score pronostique de Fine est noté dans 71 cas. L’examen cytobactériologique des expectorations est réalisé dans tous les cas. Il a isolé des germes dans 16 % des cas. Une antibiothérapie empirique intraveineuse est démarrée dès l’admission, puis relais per os avec une bonne évolution clinique, biologique et radiologique dans 94 % des cas. La moyenne d’hospitalisation est de 9 jours. Conclusion La résistance des germes ne cesse d’augmenter avec l’utilisation croissante des antibiotiques. La bonne évolution radioclinique et le profil bactériologique affirment la sensibilité des germes extrahospitaliers aux antibiotiques usuels. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.215 203

Pleurésie purulente (à propos de 122 cas) H. Zahi ∗ , A. El Ismaili , A. El Moussaoui CHU Hassan II de Fès, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Zahi) Introduction La pleurésie purulente est une pathologie infectieuse dont la fréquence est en baisse grâce à l’antibiothérapie. Cependant, elle pose encore un problème de santé dans notre pays. Méthodes Nous rapportons 122 cas de pleurésies purulentes non tuberculeuses, hospitalisés au service de pneumologie CHU Hassan II de Fès au Maroc, durant la période allant du janvier 2010 au 15 août 2016. Résultats L’âge moyen de nos patients a été 48 ans. Il s’agit de 83 hommes et 38 femmes. Les antécédents ont été : tabagisme

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(48 cas), alcoolisme chronique (17 cas), diabète (15 cas), néoplasie (6 cas), insuffisance rénale chronique (2 cas), HIV (2 cas), splénectomie et une leucémie lymphoïde chronique (1 cas chacun). La symptomatologie clinique a été aiguë dans 54 % des cas. Le délai de consultation a été de 28 j. Les signes fonctionnels ont été : dyspnée dans 92 %, expectorations dans 82 %, douleur thoracique dans 76 %, une toux sèche dans 52 %, La fièvre dans 64 % et l’altération de l’état général dans 57 %. Des brûlures mictionnels sont notées dans 11 % des cas. L’examen clinique, en plus du syndrome d’épanchement liquidien, a trouvé une désaturation dans 38 % et un herpès labial dans 8 %. L’imagerie a montré une pleurésie droite dans 53 %, bilatérale dans 25 % et contenant des niveaux hydro-aériques dans 11 %. La pleurésie a été de grande abondance dans 50 % des cas. Une pneumonie sous-jacente est notée dans 42 % et un abcès associé dans 3,28 %. La ponction pleurale a ramené un liquide purulent dans 66 %, la bactériologie a isolé un germe dans 23 %. Le bilan étiologique a mis en évidence une immunodépression chez 50 patients, une porte d’entrée (4 patients), cancer et un corps étranger chez 1 patient chacun. Tous les patients ont bénéficié d’une antibiothérapie, probabiliste dans 77 %, drainage thoracique est réalisé dans 80 %. Une décortication est réalisée chez 25 patients. Une guérison avec séquelles, de gravité variable, est notée dans 52 % des cas. Nous avons déploré 10 décès. Conclusion La pleurésie purulente est une pathologie non rare dans notre contexte, de mauvais pronostic vital et fonctionnel d’où la nécessité d’une prise en charge précoce. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.216 204

Kystes hydatiques pulmonaires compliqués, à propos de 36 cas Y. Bellouz , I. Cherifi , A. Mehamdia , S. Djoudi , H.D. Djaout , S. Chaibi , A. Moumeni ∗ Service de pneumologie, CHU de Sétif, Sétif, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Moumeni) Introduction L’hydatidose est une infection parasitaire accidentelle de l’homme, due au Tænia Echinoccocus granulosus. Les localisations thoraciques sont dominées par l’atteinte pulmonaire et la prise en charge doit être précoce afin d’éviter la survenue de complications pouvant être fatales, cependant sa découverte se fait souvent d’emblée au stade de complication. Méthodes Notre étude porte sur 36 cas de kyste hydatique compliqué du poumon, colligés au sein du service de pneumologie. Il s’agit de 21 hommes et de 15 femmes dont l’âge moyen est de 35 ans. L’origine rurale est retrouvée chez 27 patients. Le tableau clinique est dominé par la toux dans les 36 cas, douleur thoracique dans 9 cas, hémoptysie minime dans 6 cas et une vomique salée chez 30 cas. La radiographie du thorax révèle une image excavée chez 24 patients à droite et chez 12 patients à gauche en plus d’un épanchement pleural mixte chez 8 patients. La TDM thoracique a mis en évidence un kyste hydatique rompu chez tous les malades, associé à un épanchement pleural chez 8 d’entre eux. Une endoscopie bronchique est réalisée chez 30 malades objectivant des membranes hydatiques chez 9 d’entre eux. La sérologie hydatique est positive chez 31 patients. L’échographie abdominale systématique montre des localisations hépatiques dans 21 cas. Résultats Trente malades ont bénéficié d’une antibiothérapie, 4 ont bénéficié de ponctions pleurales évacuatrices devant un épanchement pleural mal toléré, deux ont été drainés en urgence devant un hydatido-pneumothoarx suffoquant, et tous nos malades ont été proposé ultérieurement pour un acte opératoire. Conclusion Nous insistons à travers cette présentation sur la fréquence des complications de cette pathologie qui conditionnent

le pronostic, et qui sont le plus souvent redoutables, du fait des difficultés de prise en charge thérapeutique et de la gravité des complications pouvant mettre en jeu le pronostic vital, même si dans notre série nous n’avons déploré aucun cas de décès. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.217 205

Apport du scanner dans l’hydatidose thoracique H. Jabri , I. Lhafiane ∗ , W. El Khattabi , H. Afif Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : lhafi[email protected] (I. Lhafiane) Introduction L’hydatidose thoracique constitue la seconde localisation hydatique de l’adulte jeune. L’atteinte pulmonaire est la plus fréquente. Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective de 114 cas d’hydatidose thoracique colligés entre janvier 2009 et juillet 2016. Nous avons analysé les patients ayant une TDM thoracique qui a été réalisée avant leur admission ou devant un doute diagnostique pour souligner l’apport du scanner dans cette pathologie. Résultats Il s’agit de 65 hommes et 49 femmes, avec une moyenne d’âge de 30 ans. Le contage hydatique est retrouvé dans 74 cas. La découverte est radiologique fortuite dans 5 cas. Le téléthorax a montré une opacité ronde dans 59 cas, une image hydroaérique avec aspect de membrane flottante dans 36 cas. La TDM thoracique a permis en plus de la confirmation de la nature hydrique dans 84 % et une meilleure étude de la paroi et du niveau hydro-aérique d’objectiver d’autres kystes non visibles au téléthorax, le nombre exact de kystes, d’autres localisations (pleurale dans 21 cas, costale dans 1 cas, médiastinale supérieure dans 2 cas, cardiaque probable dans 2 cas), des calcifications et l’étude du parenchyme sous-jacent. La localisation hépatique est retrouvée dans 21 cas au scanner et 26 cas à l’échographie abdominale. L’échographie a également objectivé d’autres atteintes abdominales. La bronchoscopie a visualisé un aspect typique de membranes hydatiques dans 28 cas. La sérologie hydatique est positive dans 45 cas (40 %). Le traitement est chirurgical dans 96 cas (84 %). Dixhuit patients ont été mis sous traitement médical. L’évolution est bonne avec un recul de 1,5 ans en moyenne. Conclusion L’hydatidose est une parasitose encore fréquente dans notre contexte, l’atteinte pulmonaire est la plus fréquente. Le traitement chirurgical constitue le meilleur traitement. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.218 206

Prévalence et prise en charge des pathologies respiratoires basses dans les formations sanitaires publiques de la commune de Yopougon Z.A. Gnazé 1,∗ , J.C. Anon 2 , B.A. Kouassi 1 CHU Cocody, Abidjan, Côte d’Ivoire 2 CHU Bouaké, Bouaké, Côte d’Ivoire ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z.A. Gnazé)

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Introduction Les pathologies respiratoires sont un groupe hétérogène d’affection d’évolution aiguë ou chronique, difficile à classer et à évaluer. Yopougon est la plus grande commune d’Abidjan avec 15 établissements sanitaires à base communautaires et un service