Pneumothorax spontané du sujet âgé : à propos de 90 cas

Pneumothorax spontané du sujet âgé : à propos de 90 cas

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 93,3 % des cas, et un liquide transudatif dans 6,7 % des cas. L’étude...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 93,3 % des cas, et un liquide transudatif dans 6,7 % des cas. L’étude cytologique a montré une prédominance lymphocytaire dans 80 % des cas ; une formule panachée dans 16,6 % des cas et une prédominance d’éosinophile dans 1,66 % des cas. La biopsie pleurale a contribuée au diagnostic étiologique dans 73,3 % des cas. Le profil étiologique est comme suit : pleurésie d’origine néoplasique dans 46,8 % des cas ; une tuberculose pleurale dans 46,6 % des cas ; une origine cardiaque dans 5 % des cas et une origine hépatique dans 1,6 % des cas. Conclusion Notre étude constate que l’évolution des étiologies des pleurésies à liquide claire s’est modifiée avec une nette augmentation des étiologies néoplasiques au dépens de la pleurite tuberculeuse. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.258 246

Pneumothorax spontané du sujet âgé : à propos de 90 cas F. Chaaibate 1,∗ , H. Jabri 2 , H. Janah 2 , W. Elkhattabi 2 , M.H. Afif 1 CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc 2 Hôpital 20 Août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Chaaibate)

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Introduction Le pneumothorax spontané est un épanchement d’air en intrapleural, survenant en dehors de tout traumatisme. C’est une pathologie fréquente, souvent de bon pronostic mais qui peut être grave lorsqu’il s’agit de sujet âgé. Le but de notre travail est d’étudier le profil épidémiologique, étiologique et évolutif de pneumothorax chez sujet âgé. Méthodes Nous avons répertorié 90 cas de pneumothorax spontané chez le sujet âgé de plus de 60 ans entre janvier 2014 et juillet 2016. Résultats Nous avons noté l’exclusivité masculine avec une moyenne d’âge de 67 ans, le tabagisme est noté chez 75 patients (83 %) avec une consommation moyenne de 44 paquets année. Un antécédent de tuberculose pulmonaire est retrouvé chez 11 cas (12,5 %), de BPCO chez 26 cas (29 %) et de pneumothorax chez 7 cas (8,3 %). Les signes cliniques révélateurs sont dominés par la douleur thoracique dans 96 % des cas, la dyspnée dans 92 % des cas et la toux dans 42 % des cas. La radiologie thoracique a objectivé un pneumothorax total dans 71 % des cas et partiel dans 29 % des cas. La localisation gauche a été légèrement prédominante (58 %). Le scanner thoracique est réalisé chez tous les patients à la recherche de lésions pulmonaires sous-jacentes. Les étiologies de pneumothorax secondaire étaient dominées par l’emphysème pulmonaire dans 50 % des cas, la pneumopathie infectieuse dans 21 % de cas, puis la tuberculose dans 8 % des cas. Le drainage thoracique a été indiqué d’emblée chez 46 %. La médiane de bullage était de 7 jours. L’évolution à court terme était favorable chez tous nos patients ; 37,4 % des cas ont présenté des récidives homolatérales. Conclusion Le pneumothorax doit être pris en charge rapidement chez le sujet âgé vu les tares sous-jacentes pouvant compliquer son évolution et engager son pronostic vital. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.259 247

Profils épidémio-clinique et étiologique des pleurésies bilatérales J.M.A.N. Sagne , N.O. Touré Badiane , K. Thiam ∗ , Y. Dia Kane , E.H.M. Ndiaye , A. Diatta , M.F. Cissé , F.B.R. Mbaye , S. Niang , S. Dia , M. Ndao , W. Ka

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Service de pneumologie, CHNU Fann, Dakar, Sénégal Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Thiam)



Introduction La pleurésie est un motif fréquent de consultation au service de pneumologie. Lorsqu’elle est bilatérale, la recherche étiologique est surtout axée sur les causes de pleurésies transudatives. Nous avons mené cette étude dans le but de déterminer les principales étiologies des pleurésies bilatérales. Méthodes C’est une étude rétrospective, descriptive à visée analytique, incluant tous les patients rec ¸us dans le service de pneumologie du CHNU de Fann de Dakar pour une pleurésie bilatérale, du 1er janvier 2015 au 31 juillet 2016. Résultats Nous avons colligé 35 patients pendant cette période de 19 mois. L’âge moyen était de 37,8 ans. Le sex-ratio était de 1,5. Le tabagisme actif était retrouvé dans 28 % des cas, 20 % des malades étaient porteurs d’une cardiopathie, 12 % d’entre eux étaient diabétiques. Une néphropathie était retrouvée dans 8 % des cas, une néoplasie dans 8,5 % des cas et une tuberculose pulmonaire antérieure chez 1 malade. Les symptômes les plus fréquents étaient la dyspnée, rapportée par 75 % des patients, suivie de la douleur thoracique dans 73 % des cas. L’altération de l’état général était notée dans 68 % des cas. Une fièvre d’allégation était rapportée dans 79 % des cas. L’examen clinique objectivait un syndrome d’épanchement liquidien pleural bilatéral chez tous les patients avec une prédominance droite dans 56 % des cas. Le liquide pleural était jaune citrin dans 88 % des cas. La recherche étiologique avait conclue à une tuberculose pleurale dans 54 % des cas, une pleurésie métastatique dans 12,5 % des cas et un cas de lupus. L’origine mécanique n’était retrouvée que dans 16 % des cas, représentée par les cardiopathies dans 75 % des cas. L’évolution était favorable dans 87,5 % des cas, sous traitement étiologique associé à une kinésithérapie respiratoire et des évacuations pleurales lorsqu’elles étaient indiquées. Nous déplorons 2 cas de décès suites à une décompensation cardiaque. Conclusion Ce travail montre que le profil étiologique des pleurésies bilatérales, antérieurement mécanique a changé. Elles nécessitent une exploration exhaustive même si le patient est porteur d’une comorbidité pouvant être la cause. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.260 248

Prise en charge du pneumothorax spontané idiopathique H. Rejeb ∗ , A. Sassi , I. Mejri , I. Khalfallah , M. Loukil , H. Ghrairi Service de pneumologie, hôpital Mohamed Taher Al Maamouri, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Rejeb) Introduction Le pneumothorax spontané idiopathique (PSI) est une pathologie très fréquente qui affecte le plus souvent le sujet jeune, actif, peu tabagique et n’ayant pas de pathologie pulmonaire sous jacente. Sa prise en charge initiale dépend de sa tolérance, de sa taille et du nombre d’épisodes antérieurs. Méthodes Étude prospective et monocentrique incluant tous les patients hospitalisés pour un PSI entre janvier 2013 et avril 2016. Résultats Durant la période d’étude, 106 patients étaient hospitalisés pour un pneumothorax dont 62 avaient un PSI. L’âge moyen était de 27,43 ans avec une nette prédominance masculine (61/62) ; 85,5 % des patients étaient tabagiques et 46,2 % étaient longilignes. Le PSI était unilatéral dans 100 % des cas, total dans 88,7 % des cas, partiel dans 11,3 % des cas et récidivant dans 16,1 % des cas. Le drainage était pratiqué dans tous les cas de PSI total et dans 28,6 % des PSI partiels. La moyenne des diamètres des drains était de 23,6 mm. La durée moyenne de drainage était 6,17 jours [3—19 j]. La mise en