PP12 Le diabète : de la garderie à l’école, un outil multimédia pour les professionnels qui accompagnent l’enfant et l’adolescent

PP12 Le diabète : de la garderie à l’école, un outil multimédia pour les professionnels qui accompagnent l’enfant et l’adolescent

PP10 Évaluation de la formation des pédicures-podologues 1 2 2 2 C. Masclet Bertrand , C. Dognon , J. Hun , V. Blandenet , A. Lemoustarder2, E. Ha...

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PP10 Évaluation de la formation des pédicures-podologues 1

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C. Masclet Bertrand , C. Dognon , J. Hun , V. Blandenet , A. Lemoustarder2, E. Hamon2 1

Access Podologique, Bordeaux ; HIA Bégin, Saint-Mandé.

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Introduction : La reconnaissance des pédicures podologues en matière de prise en charge des diabétiques nécessite une formation agréée dans le cadre de la validation de la « Clé Pod » qui est soutenue par la Caisse d’Assurance Maladie. Matériels et méthodes : Une formation a été organisée au cours des 3 dernières années par Acces-podologique à la Martinique, la Guadeloupe et à la Réunion. Cette formation est structurée autour de 2 journées théoriques comportant l’intervention de médecins diabétologues et de paramédicaux, infirmières, diététiciennes et pédicures-podologues. Une évaluation des connaissances est réalisée avant, puis après ces sessions. Deux jours de stages pratiques dans les services de diabétologie de la région complètent cet enseignement. Résultats : Chaque session a intéressé entre 20 et 25 participants. Les retours immédiats ont été bons avec une participation active de l’auditoire. L’évaluation initiale anonyme portant sur des connaissances élémentaires de la diabétologie est faite à l’aide de 10 questions à choix multiples. Les résultats montrent un déficit de connaissance qui aurait été méconnu sans la réalisation de cette enquête préalable. À la satisfaction de tous, la moyenne des évaluations entre début et fin de sessions passe de 5,9± 1,8 à 8,5 ± 1,4 sur 10 (p < 0,001). La prévalence très élevée du diabète dans ces régions justifie un enseignement spécifique basé en grande partie sur la prévention. Le contrôle des connaissances, qui apparaît très sommaire, est en réalité essentiel car il permet d’adapter le discours des intervenants et de vérifier que les messages fondamentaux ont été acquis. Sans évaluation, le risque est grand de méconnaître les besoins et les progrès réels de l’auditoire. Conclusion : La formation des pédicures podologues aux particularités du pied du diabétique est indispensable et implique l’intervention d’une équipe multidisciplinaire motivée. Elle nécessite une évaluation préalable et finale du niveau des connaissances.

PP11 Comment faciliter les séjours des enfants ayant un diabète de type 1 chez leurs grands-parents ? Programme d’éducation pour l’entourage familial C. Rohou-Vitrand1, C. Morin2, C. Belval3, P. Ducept1, N. De Barros-Auba1, C. Le Tallec2, P. Lartiguet1 1

Association enfance adolescence et diabète, toulouse ; Hôpital des enfants diabétologie pédiatrique, Toulouse ; Hopital des enfants, Toulouse.

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Introduction : Le suivi des familles à l’hôpital des enfants de Toulouse fait apparaître qu’en dehors des parents, peu de gens sont formés et capables de prendre en charge l’enfant ayant un diabète. Se séparer de son enfant malade pour le confier à une tierce personne, y compris aux grands-parents (GP), est donc souvent difficile. Objectif : Une analyse de besoins préalable nous a permis d’identifier des besoins éducatifs et d’élaborer un programme se déclinant en journée théorique [discussion entre pairs, d’un exposé sur les bases physiologiques du diabète, et d’ateliers pratiques (alimentation, gestuelle, gestion des glycémies)] puis mise en situation du GP avec son petit-enfant [encadrement par l’équipe soignante pendant un week-end (2.5 jours, 2 nuitées)]. Résultats : Trois cycles ont été réalisés (enfants de moins de 6 ans, 6/12 ans, et plus de 12 ans). 67 GP ont participé aux journées théoriques, 32 au séjour avec leur petit-enfant, représentant 35 familles. Avant le cycle, les enfants ne passent pas de nuits chez les GP (9 cas), ne séjournent pas le week-end (10), ou pendant les vacances (17). 50 % des GP ne réalisent pas le traitement eux-mêmes. 13/32 ne savent pas quoi faire en cas d’hypoglycémie sévère, 19/32 ne savent pas gérer une hyperglycémie. 8/32 ne préparent pas le repas. La journée est jugée intéressante et pédagogique (42 réponses), permet le partage et l’expression de ses émotions (18). Les séjours ont permis aux GP de mettre en pratique gestuelle et gestion des glycémies. L’évaluation après le séjour est en cours d’analyse. Conclusion : Ce programme adapté à l’entourage familial est apprécié et semble faciliter la garde de l’enfant par les grands-parents. Il a pour premier bénéficiaire l’enfant pour qu’il puisse participer à toutes les activités familiales et ainsi probablement favoriser l’adhésion au traitement.

PP12 Le diabète : de la garderie à l’école, un outil multimédia pour les professionnels qui accompagnent l’enfant et l’adolescent C. Brocard Division Endocrinologie Diabétologie Obésité, Lausanne, Suisse.

Introduction : Les infirmières de santé communautaire rattachées à l’Hôpital de l’Enfance à Lausanne offrent des formations sur le diabète dans les différents lieux de vie que fréquente l’enfant ou l’adolescent. Nous avons fait le constat du manque d’outils éducatifs ciblés permettant d’expliquer le diabète de type 1 et ses différents traitements. Notre objectif a été de créer un DVD afin de trans-

mettre les messages de sécurité et les points importants à surveiller au cours d’une journée. Une brochure l’accompagne. Matériels et méthodes : Public cible : éducateurs, enseignants, cantines scolaires, camps et toute autre personne qui accompagne au quotidien l’enfant et l’adolescent avec un diabète. Création : Des scénarios ont été écrits pour expliquer comment se déroulent les formations dans les garderies, les écoles, les camps scolaires. Ils ont été soumis à l’équipe interdisciplinaire de diabétologie, au médecin responsable de la santé scolaire cantonale. Les films ont été tournés avec les enfants, les adolescents, leurs parents et les différents professionnels concernés. Contenu : Une base théorique de 10 minutes explique la physiopathologie, les traitements existants actuellement, l’alimentation, les hypoglycémies, les hyperglycémies, l’acétone, le sport et le glucagon. Les chapitres sont sélectionnés selon l’âge de l’enfant, le public concerné et le traitement visé. Résultats : L’outil a été visionné une centaine de fois depuis août 2012. Nous avons reçu d’excellentes appréciations de la part des écoles et des garderies. Il permet une formation modulable, performante, vivante et humaine. Le public touché prend conscience du vécu quotidien du jeune diabétique. Conclusion : Cet outil est un support dynamique qui sert de tremplin aux discussions interactives. Son visionnement doit impérativement être accompagné par un professionnel de la santé connaissant bien le diabète, apte à répondre aux questions soulevées et ayant l’habitude de l’animation de ces rencontres. En peu de temps, il a su prouver son utilité.

SFD

Diabète – Montpellier 2013

PP13 Une courte intervention basée sur le rappel autobiographique pour améliorer l’adhésion dans le diabète de type 2 E. Fall1, B. Roche2, N. Chakroun1, M. Batisse3, I. Tauveron3, M. Izaute1 1

Clermont université, Université Blaise Pascal, Laboratoire de Psychologie Sociale et Cognitive (LAPSCO), CNRS UMR 6024, Clermont-Ferrand ; 2 Service de Diabetologie, CHU G. Montpied, Clermont-Ferrand ; 3 Service de Diabetologie, CHU G. Montpied, Clermont Université, UMR GReD, CNRS 6247, INSERM U931, Clermont-Ferrand.

Introduction : Dans le diabète de type 2, l’adhésion thérapeutique est liée à un contrôle glycémique adapté et à la réduction de complications. Certains facteurs participant à l’amélioration de l’adhésion sont modifiables, comme les représentations sur la maladie, l’acceptation et la motivation. L’objectif de cette étude était de tester l’efficacité d’une intervention de courte durée (applicable dans un contexte de consultation) basée sur le rappel autobiographique. Objectif : 80 patients diabétiques de type 2 (43 H /37F ; âge moyen : 61,4 ± 11,1 ans ; HbA1c : 8,0 ± 1,6% ; Durée du diabète : 14,5 ± 9,9 ans) suivis au service de diabétologie du CHU de Clermont-Ferrand ont été inclus dans cette étude. Les participants ont été répartis aléatoirement dans deux conditions expérimentales (rappel autobiographique d’un événement lié au diabète engendrant une perception de menace vs. d’auto-efficacité) et deux conditions contrôles (rappel d’un événement non lié au diabète associé à une émotion positive vs. négative). Suite à ce rappel, les participants complétaient des questionnaires validés mesurant les représentations sur le diabète, la motivation, l’acceptation et l’adhésion. Résultats : Les patients ayant rappelé un événement menaçant reportaient moins de menace perçue sur leur diabète (p = 0,01), ainsi qu’une plus faible adhésion (p = 0,008). Quand ils rappelaient un événement lié à une perception d’auto-efficacité, les hommes reportaient une plus forte acceptation (p = 0,04) et les personnes les plus jeunes une plus forte motivation (p = 0,01). Discussion : Une intervention de courte durée basée sur le rappel autobiographique peut modifier les représentations des patients, leur motivation et leur acceptation et ainsi leur permettre de remettre en question leur adhésion. Le type d’intervention doit être choisi en fonction des caractéristiques démographiques du patient. Contrairement aux idées reçues, l’évocation par le patient d’un événement menaçant modifie ses représentations et pourrait faire évoluer favorablement son adhésion.

PP14 Transition de l’adolescent atteint de diabète insulinodépendant des soins pédiatriques aux soins adultes : un projet novateur en Suisse M.-P. Aquarone Hôpital de l’Enfance, Lausanne, Suisse.

Introduction : Une étude épidémiologique a été effectuée en 2011, dans l’unité de diabétologie pédiatrique de l’Hôpital de l’Enfance à Lausanne, Suisse. Celleci visait à évaluer le vécu de la transition des jeunes patients de la prise en charge pédiatrique à la prise en charge adulte au moyen d’un questionnaire. Cette recherche a mis en évidence, un besoin d’accompagnement et de soutien de ces jeunes dans cette phase critique qui est l’entrée dans le monde adulte. Une infirmière de transition a été engagée en 2011. Objectif : L’infirmière s’occupe de jeunes diabétiques de type 1, entre 16 et 25 ans, vivant dans le canton de Vaud. Les objectifs de l’infirmière de transition sont : 1. Accompagner et soutenir le patient et sa famille pendant cette période. 2. Renforcer la perception et l’acceptation de la maladie ainsi que repérer les facteurs de risque comportementaux. 3. Développer et gérer l’interaction entre les différents fournisseurs de soins du Canton de Vaud. 4. Gérer les données du Diabetes Metab 2013, 39, A123-A126

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