Premier bilan des activités de l’unité du sommeil du CHU Hassan II de Fès

Premier bilan des activités de l’unité du sommeil du CHU Hassan II de Fès

182 PO 90 Influence des troubles psychiatriques dans l’orientation du patient dans le parcours de soins sommeil S. Royant-Parola ∗ , S. Dagneaux , S...

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182 PO 90

Influence des troubles psychiatriques dans l’orientation du patient dans le parcours de soins sommeil

S. Royant-Parola ∗ , S. Dagneaux , S. Hartley , C. Colas Des Francs , F. Aussert Garches, France Adresse e-mail : [email protected] (S. Royant-Parola) Objectif.— Définir les éléments qui influent sur le choix d’un parcours de soins chez les patients atteints d’un trouble du sommeil. Méthode.— Tout patient demandant une orientation de septembre 2010 à septembre 2011 a été inclus. Les orientations ont été classées par les médecins coordonnateurs du réseau en fonction du motif de difficulté d’orientation et du diagnostic présumé. Une évaluation de la dépression et de l’anxiété a été réalisée respectivement par Pichot (≥ 7) et Goldberg (≥ 4). Résultats.— Deux cent cinquante patients inclus âgés de 43 ans (± 14,9), 100 hommes, 150 femmes. Cent soixante-six patients sur 250 présentent une insomnie seule (66 %) dont 16 % avec une dépression (ID) et 50 % sans élément dépressif (IND). Trente-quatre sur 250 évoquent un syndrome d’apnées du sommeil (14 %) dont 4 % avec une dépression (SASD) et 10 % sans (SASND). La dépression est présente chez 25 % des patients insomniaques et 29 % des patients atteints d’un SAS. Orientation, pathologie/dépression L’orientation est influencée par la pathologie suspectée (SAS vs insomnie, ch2 p < 0,0001), par la présence d’éléments dépressifs (ch2 p < 0,0001) et par les 2 à la fois (ch2 p < 0,0001). Pour les ID, 39 % sont orientés vers un médecin généraliste spécialiste du sommeil et 24 % vers un psychiatre tandis que 39 % des IND sont orientés vers un atelier insomnie (ch2 p < 0,0001). Orientation, pathologie/difficulté d’orientation, 57 % des dossiers sont considérés comme faciles. Le motif principal de difficulté (60 %) est la présence d’un trouble psychiatrique. Au total, 73 % des IND ainsi que 71 % des SASND ne posent pas de problème d’orientation. La difficulté liée à des pathologies psychiatriques se retrouve pour 64 % des ID et 50 % des SASD. Conclusion.— Une orientation est rendue difficile par la présence d’une trouble dépressif pour les cas d’insomnie comme pour les SAS. Globalement cette dimension psychiatrique fréquente justifie une approche multidisciplinaire des troubles du sommeil. doi:10.1016/j.neucli.2012.02.123 PO 91

Effet éveillant de la stimulation thalamique bilatérale chez des patients atteints de tremblement essentiel

X. Drouot ∗ , B. Jarraya , L. Margarit , A. Covali-Noroc , D. Bokar-Thiré , M. Sandian , C. Berthome , B. Daran , S. Palfi Créteil, France Adresse e-mail : [email protected] (X. Drouot) Rationnel.— Le thalamus et la boucle cortico-thalamo-corticale sont des structures clefs dans la physiologie du sommeil et de l’éveil. Récemment, une amélioration de « l’éveil comportemental » a été rapportée par la stimulation électrique chronique des noyaux centraux du thalamus chez un patient présentant un état de conscience minimale. La stimulation électrique chronique du noyau VIM du thalamus est également utilisée pour améliorer le tremblement essentiel. Nous avons donc recherché si la stimulation bilatérale du VIM avait un effet sur le cycle veille sommeil de patients opérés pour un tremblement bilatéral. Méthodes.— Onze patients (7 femmes ; âge médian 64 ans [48—75]), ayant bénéficié d’une implantation thalamique bilatérale pour tremblement des 2 membres supérieurs ont été enregistrés. Trois polysomnographies successives ont été réalisées chez tous les patients plusieurs semaines après l’intervention neurochirurgicale : après une PSG d’habituation aux conditions d’enregistrement, nous

RÉSUMÉS/ABSTRACTS avons réalisé, dans un ordre aléatoire, une PSG avec le stimulateur allumé et une PSG avec le stimulateur éteint. Le lendemain de la deuxième nuit, 8 tests de latence d’endormissement ont été réalisés, en alternant aléatoirement condition ON et condition OFF. Résultats.— L’analyse de 16 PSG montre une réduction significative du temps total de sommeil (374 min [304—410] vs 314 min [227—325]), de la période totale de sommeil (492 min [457—524) vs 389 min [344—440]) et de la quantité de sommeil paradoxal en condition ON comparée à la condition OFF. Cet effet prédominait sur les 3 dernières heures des enregistrements. Concernant les tests diurnes, les latences moyennes d’endormissement de chaque patient étaient significativement allongées en condition ON (moyenne [SEM] : 11,4 min [6,4] vs 14,2 min [4,7]). Conclusion.— Ces données suggèrent, qu’à l’inverse de la stimulation unilatérale, la stimulation bilatérale du VIM pourrait avoir des effets éveillant. Compte tenu de la spécificité du VIM, il est possible que la stimulation des noyaux spécifiques du thalamus affecte également les noyaux intra-laminaires ou centraux du thalamus. doi:10.1016/j.neucli.2012.02.124 PO 92

Premier bilan des activités de l’unité du sommeil du CHU Hassan II de Fès

M. El Biaze ∗ , S. Boumezaoued , W. Nechad , S. Mounia , B. Amara , M.C. Benjelloun Fès, Maroc Adresse e-mail : [email protected] (M. El Biaze) L’unité du sommeil du CHU Hassan II de Fès a inauguré son activité en 2010. Nous présentons les données des 100 premiers malades ayant bénéficié d’une vidéopolysomnographie de nuit avec des questionnaires standardisés. Il s’agit de 61 hommes, 39 femmes avec un âge moyen de 55 ans et un IMC moyen de 32. Les motifs de consultation compatibles avec un SAOS sont : ronflements (97 %), pauses respiratoires (90 %), somnolence diurne (79 %), nycturie (60 %), céphalées (64 %), baisse de la mémoire (71 %), trouble de l’humeur (67 %), sommeil non réparateur (85 %). Les comorbidités associées sont : l’HTA, l’infarctus de myocarde, la dépression nerveuse, le diabète, l’AVC. Le score de Berlin est positif dans 67 %, l’Epworth est > 10 dans 55 % ; la moyenne de Pichot est de 16. L’analyse polysomnographique montre une efficacité moyenne de 74 %. Les moyennes des index de désaturation, des microéveils, de l’IAH, des mouvements périodiques de jambes (MPJ) sont respectivement 29/h, 36/h, 38/h, 19/h. Le SAOS est retenu chez 88 patients. Selon l’IAH, il est classé sévère (60 %). Selon l’Epworth : somnolence modérée 41 % ou sévère 16 %. Le SAOS est associé à des MPJ (63 cas), à un syndrome de Cheynes Stokes (11 cas) et à une obésité hypoventilation (6 cas). Le TILE et la clinique permettent de retenir une narcolepsie dans 3 cas. Un syndrome des jambes sans repos est noté chez 7 patients. D’autres diagnostics sont retenus. Le premier résultat de notre bilan d’activité montre tendance progressive à la diversification du trouble des troubles du sommeil dans notre unité. doi:10.1016/j.neucli.2012.02.125 PO 93

Dosage de la mélatonine salivaire par chromatographie liquide détection par spectrométrie de masse. Étude de faisabilité chez un groupe de 21 patients insomniaques

G. Ulman ∗ , A. Metlaine , S. Nakib , M. Laromiguière , D. Léger Paris, France Adresse e-mail : [email protected] (G. Ulman) Les méthodes de dosage de la mélatonine ou la sulfatoxymélatonine font le plus souvent appel aux techniques radio-immunologiques.