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Résumés/Abstracts
Conclusion.— Notre étude a permis de montrer que des patients initialement considérés comme normaux, mais ayant un IAH sur le dos supérieur à 10 par heure, ont un risque accru de développer un SAHOS en majorant leur IAH non-dos, avec, comme facteur prédictif d’évolution, l’importance du poids initial. Déclaration d’intérêts.— aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.112 PO 67
Unité de sommeil du CHU Hassan 2 de Fès : bilan d’une expérience marocaine dans « le sommeil et sa pathologie » M. Elbiaze a,∗ , F. Sahnoun a , M. Benjelloun a , M. Serraj b , B. Amara b , M.-C. Benjelloun b a Unité de sommeil, service de pneumologie, Fès, Maroc b Service de pneumologie, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Elbiaze) Notre étude expose les différentes phases de création de la première unité de sommeil à caractère universitaire au Maroc au CHU de Fès, avec un bilan des principales activités. Notre unité, qui fonctionne depuis 2010, après plusieurs étapes préparatoires (acquisition du matériel, formation des ressources humaines, traduction de questionnaires en arabe,...), permet de prendre en charge les patients atteints de différentes pathologies du sommeil en plus des troubles respiratoires du sommeil. Les principales explorations du sommeil réalisées sont : la vidéopolysomnographie (nocturne, les TILE, les TME), la polygraphie ventilatoire et depuis une année la vidéo EEG. L’analyse des 100 premiers malades montre une prépondérance des troubles respiratoires du sommeil (surtout le SAOS 88 %). L’analyse des 191 vidéopolysomnographies de la dernière année montre une tendance à la diversification de la pathologie du sommeil dont les données sont résumées dans le tableau suivant : n SAOS Hypoventilation Cheynes Stockes SHRVAS MPJI Narcolepsie
158 31 18 9 11 10
% 82,7 19,6 11,4 5 5,8 5,2
Principaux diagnostics selon les données de vidéopolysomnographies (n = 191) (en plus des TILES pour les cas de narcolepsie). D’autres données cliniques et biologiques particulièrement concernant le syndrome de jambe sans repos, le syndrome obésité hypoventilation et la recherche du syndrome métabolique sont analysées. Nous avons étendu les explorations à la vidéo EEG qui a confirmé des cas d’épilepsie proposés pour une chirurgie d’épilepsie. Notre unité essaie de répondre au moins en partie au besoin marocain particulièrement au niveau universitaire. Elle constitue un noyau pour l’enseignement, la recherche, et la sensibilisation dans le domaine du sommeil et sa pathologie. Déclaration d’intérêts.— aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.113 PO 68
Polysomnographie et polygraphie ambulatoire en pneumologie libérale. Rapport coût—efficacité. Activité sur 5 ans
D. Alfandary ∗ , S. Auguste Polyclinique Chantemerle, Corbeil-Essonnes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (D. Alfandary) Objectif.— La polysomnographie est majoritairement réalisée en hospitalisation, avec des délais de réalisation, des contraintes d’hospitalisation et des coûts importants. Nous rapportons notre expérience de polysomnographies et de polygraphie en ambulatoire sur 5 ans et sur 1500 polysomnographies et 1500 polygraphies en terme de taux d’échec, de coût de réalisation de l’examen et de coût pour le patient. Méthodes.— En activité de pneumologie libérale, nous réalisons les polysomnographies et les polygraphies en ambulatoire. Le patient vient sen fin de journée pour la pose de l’appareillage de polysomnographie (cidelec). Le patient a pour consigne d’enlever le matériel le lendemain et de le déposer avant 9 h du matin. Le matériel est nettoyé le lendemain par la secrétaire et les données transférées par la secrétaire. La lecture est faite par le médecin. Un examen est considéré comme raté et est refait gratuitement si l’EEG est illisible, ou absence de données sur échec de branchement ou durée interprétable inférieure à 4 heures. Résultats.— Sur la période 2008 à 2012, nous avons réalisé 1500 polysomnographies et 1500 polygraphies. Nous rapporterons le nombre d’échecs de polygraphie et de polysomnographies. Nous rapporterons le nombre de polygraphies diagnostiques et de titration. Nous rapporterons le nombre d’appareillage dans le cadre de syndrome d’apnées du sommeil. Nous rapporterons le coût en terme de consommables et en terme de temps médecin et en temps secrétaire. Nous rapporterons le coût par examen pour le patient. Nous rapporterons ces résultats au rapport du coût des examens hospitaliers en étant conscients que le recrutement n’est pas totalement le même. Conclusion.— La polysomnographie en ambulatoire à titre libéral est une alternative facile à mettre en place, facile à réaliser, très bien acceptée par le patient, avec un taux d’échec très bas et un coût très bas également. Elle s’adresse sans doute à des patients plus simples mais évite le recours à l’hospitalisation. Elle permet de faire des diagnostiques de syndrome d’apnées du sommeil dans des conditions optimales de calculs d’index sur un vrai temps de sommeil et sur une vraie fragmentation du sommeil. Déclaration d’intérêts.— aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2014.01.114 PO 69
Évaluation de la somnolence diurne excessive et de ses déterminants dans une population d’obèses évalués lors d’un bilan pré-chirurgie bariatrique M. Desplan ∗ , B. Krams , S. Lado , Y. Dauvilliers CHU de Montpellier, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Desplan) Objectif.— L’association entre obésité et somnolence diurne excessive est bien connue en population générale avec des mécanismes complexes et encore partiellement incompris à ce jour. Toutefois cette plainte de somnolence diurne excessive n’a jamais à notre connaissance était évaluée de fac ¸on objective par des tests itératifs de latence d’endormissement (TILEs) dans cette population d’obèse. L’objectif de cette étude était d’évaluer la somnolence par des tests objectifs et de rechercher ses principaux déterminants dans une population de sujets obèses évalués en pré-chirurgie bariatrique. Méthodes.— Cent treize patients en obésité morbide (âge 41,6 ± 11,1 ans ; IMC : 42,4 ± 7,6 kg/m2 ; sex ratio :23 H/90 F) ont bénéficié d’une polysomnographie (PSG) + TILEs et d’une évalua-