Compte rendu de rdanion
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I.a maladie tlc itirschsprung ( M l l ) esI une malfi~nnation congEnilalc frdquente eI grave caract~ris+e par I'absence des celhdes ganglhnmaires des phxu:, parasympathiqucs dans I'intcsliu distat. ('es cellules ont pour origine I;i crete neurale ddfiuissant la M l l comme une neurocristopalbie. Apr~s avoir Iocalis6 tin g~ne dominam responsable de (urines familiales de MH sur le bras long du chrt,mosome I(1. une apprtmhe ,,g~ne candidat ,, nous a conduit i~ identifier Its premi~.res mutations du prottumcogene RET dans ccrtaines ffbrmes familiales de MH. Dans cc Intvail, nous aeons dtudiE I ' A D N gt~nomique d'une static de 36 cas fantiliaux el 37 cas Slx~radiques de MH par 61ccmtphor~.se en gr;~dient dc gel dt~naturant (DGGEL Ntms rapportons ies rEsultats de I'6tude de I I exons sur les 20 qui comtx~sent le g~ne RI:_T (exons 2-6, I0-11, 15-18}, suit 5 2 % de la s 6quence c~,dante. Nous aeons mis en 6vidence 18 mutations du g6ne RFT. II s'agit de 16 mutations ponctuelles (89%), d'une microinsertion, cl d'unc microdEI6tion de sept nuclEotides duns unc lih"me familiale de MH. parrot les 16 mutatitms ptmctuelles, dix sent des inulatinn- faux-sens, qualre des mutations non-sens el deux des mutations introniques ctmduisant vraisemblablement a une anomalie du syst,~me d'excision-6pissage (site consensus donneur de I'intrnn l0 et de I'intrtm 17). Ces 18 mutations out t~16 ldentit),~es dans 71 CILSde MH. deux d'entre elles Etant des mutations r~currentes. Cos mutations semblent r~parties de mani,?.re alEatoire le hmg de la s6quence codante de RET, et t,;uchent aussi bien les exons codant mmr le domaine extracelhdmre que !e domaine intracellulaire d~: ee r~cepteur tyrosinekinase trzn':mcmbranalre D,ms Ic:; hxm,:'., faatilia!c.~, de MH. le rnmrcentage de mutations iden:ifi6es est Elev6 (39% de mutations pour :,2% de ia s6qLtea-.:z rt~lr,l~e 6tt!dide). En revanche. dans les cas Sl~radiques, le poorcentage plus faible laisse envisager I'existenee d'autres g~:nes impliqu6s darts cette maladie. Enfin, I'expression intrafamiliale variable et la faible pdn6trance des mutations de RE T laissent supposer I'exislen~.. de g~.nes mcMificaleurs dans cette maladie.
Polysomie proximale du chromosome associc6e h une ph6nocopie
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du syndrome
conlme I'absence de cette r~gitln habituellement constat6e dans les cus ,,chtssiques,, d'Angelman, puisscnt induire une symptomatologie similaire. I.'Etude moldculaire et cytog6ndtiquc est poursuivie afin d'Etabllr le m6canisme pr6ci:; de cette anomalie.
Prdvalence de la microd~l~tion 22q I 1 duns les cardiopathies conotroncales en pdriode n d o n a t a l e L I!~erin, Y Sznajer. O Sidi, J Kachaner. D Th6cphile, D Bonnet
D~¢partement de pddiatrie, h~pital Neeker.Enfants-Malades, Paris. France Les malfi)rmahons cardiaques ennotroncales (CCT) repr6sentent environ 5O% des mafformations cardiaques obscrvt~es en p6riode nEonatale. La prevalence de la microdEIEtion 2 2 q l l dans ce type de cardiopathie cong6nitale est estimEe entre 25 et 30%. Nous aeons recherche prospectivcment par hydridation in sire fiuoresceme la microddlEtion 2 2 q l l ehez 64 nouveau-n6s admis pour C C T sur une p~riode de 3 ans ( 12 truncus arteriosus ( T A C ) ( i 8 . 7 % ) ; 1 ! interruptions de crosse aortique ( l e A ) ( 1 7 % ) ; 31 atrdsies pulmonaires ,~ septum ouvcrt ( A P S e ) ou t~tralogie de Fallot (48%); 4 agdn~sies des valves pulmonaircs avec CIV (6%); 5 CIV avec malalignement du septm:~ conal (7,8%); I doubJe arc aortique). La presence d'une n,i=rod616tion 22qi I aM Itx:us D22S39 ou D22S398 est retrouv6c chez 38 sur 64 nouveau-n~s (59,3%) dent: 7/12 TAC, I Ill I l e A , 14/31 A P S e ou Failer, 2/4 ag6n~sies des valves, 4/5 CIV avec malalignement septal. Les autres 61~ments eliniques et/ou biologiques du C A T C H 22 sent pr6sents chez 100% des nouveau-n6s d,q~t~s. La recherche d ' u n e microd~l~tion parentale montre que duns 35/38 cas la microd~l~tion survient de nero (2 microdEIEtkms matemelles, I translocati0n d~s&luilibr6e 4-22). La r&zurfence des C C T duns les families d'enfants non dqSI6t6s est de 5126 (19,2%). La pr6valence de la m.;crod#.16tion 22QI I est tR:s ~lev~e dan~ ce groupe de C C T n6onatales. Ce type d'6tudes devrait s'EIvfgir au diagnostic antenatal des CCT. Elles justi(tent une enqut3te familiale el un eonseil g,~n~tique.
d'Angelman D ltt~ron. JP llarpcy. H Cadalen. JP Bonnefimt
Clinique tie pddiatrie et gdndtique mddicale, h@itui de la Pitit;Salp~trii're : 21aboratoire de g~ndtique moldculaire, hDpital Nt'cker-P_.nfanL~-Malades, Paris. France I.e syndrome d'Angelman est une cause non exceptionnelle de retard mental s,2v~rc : he z I'enfant. L'anomalie g~nt~tique associ6e che~, le sujet attcint est cla.ssiquement une absence d'un (ou de plusieurs) g/me(s) normalement pr6sent(s) dans la r6gion ql I-q13 du chromosome 15 d'origine malernelle. Le m~canisme moi,2culaire en est habituellement suit une dEIdtion de la r~3gi~n pro; imale du 15 d'origine maternelle, suit une disomie un,z~arentale du 15 d ' o r i g i n e paterneilc. L ' e x i s t c n c e d ' u n e ,,emprcinte,, empfichant I'expression du ou des genes d'origine patcmelle sous-tend I'expression ph6nntypique lide ~l I'absence dn ou de~, genes d'origine maternelle. Nous aeons Evoqut ~- le diagnostic de syndrome d'Angelman chez des jumeaux mono/yg*~te:. :ig~s de 3 ans pr,~sentant I'association retard meti:;d ~6-v~re. aIaxic, troubles du comlY)rlement. L'dtude moldculalrc du chmmo!,om¢ 15q/1 I'aide de marqueurs mlcrosatellitcs a lois en 6vidcnce la presence chez Its propos;mts d'au moius un des deux allele,, patemcls ct des dcux all~:tes maternels (ht~tdrodisomic uniparcnlale) dans la rt~gion 15qt I - q l 3 La s~grEgation des alleles parcntaux apparait normale ~ partir de 1 5 q l 4 . lI est r e m a r q u a b l e que la pr6sence en double dose de la ~'Egion ] 5 q l l-tl13 d ' o r i g i n e matcrne!l¢ duns ies cas prEsentds ici.
Occlusion percutan~e du canal art6riel persistant par ombrelle de Rashkind : 6valuation cliniqne et finanei~re J Mucumbitsi
Cardiologie p~diatrie, clinique Saint-Luc. universitd catholique de L,mvain. Bruxelles. Belgique Emre septcmbre 1990 et juin 1~)94. I'occlusion pcrcutan~e du canal a~driel persistant (CAP) par ombrelie dc .~,~hkind a dr6 tent6e citez 58 patien!s (Pts) eons~cutifs 5g6s de 7 ranis 34 ans. qui ont ~t6 suivis cliniqucment et par ~,h,',doppler-couleer pour exclure un shunt r6skluel. Celui-ci a 6t6 recherch6 ~galement chez 25 patients avec CAP traitd ehirurgicalemenI par licature (16 Pts) ou par section-suture (9 Pts). Nous aeons compare[ aussi les co~ts moyeus des traitements chirurgica] et percutan6 calcuk;.~ sur la ba.~e des lactates de 17 cas de chirurgie et de 30 cas de fermeturc pcrcutanEe. L'implantation de I'ombrclle a Et~ r~ussie chez 56158 Pts et I'cx~r~se chirurgicale de deux proth~scs ( 17 ram) avec ligature du CAP a dO Etre r~aiis6e le 6 c et le 5 c j e e r respectiverncnt pour malposition ct hEmolyse s6vEre 0 7 % des cas). L'ombrellu embolis6e chez 3 Pts ( 5 . l % ) a Et6 r6cup6r6e par une sonde ~t panicr duns 2 cas et chirurgicalemem dans 1 cas. Une secondc prothb, se a ~tE raise en place chez tous. Six Pts ayam un ~uivi sup~rieur ~ 6 ranis.