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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 520–558
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Les personnes âgées présentant une hyperglycémie admis à la salle d’accueil des urgences vitales : étude du profil épidémiologique et facteurs pronostiques C. Ben Salah (Dr) a , Y. Ammar (Dr) a,∗ , M. Belhadj Ali (Dr) a , Y. Guerbouj (Dr) a , R. Jallouli (Dr) a , A. Lamouchi (Dr) a , I. Ben Ahmed (Dr) b , R. Amri (Dr) b , A. Khelil (Dr) a a Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service des urgences, Nabeul, Tunisie b Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service de médecine interne, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Ammar) Introduction Une hyperglycémie peut être découverte chez un sujet âgé (diabétique ou non) admis pour une urgence vitale. Elle peut être d’étiologies diverses, avec retentissement sur le pronostic vital immédiat et ultérieur. Patients et méthodes Étude rétrospective (1er janvier 2012 au 31 décembre 2014), incluant 96 patients âgés de plus que 65 ans admis à la SAUV pour une pathologie médicale ou traumatique et chez qui une glycémie initiale ≥ 11,1 moml/L a été diagnostiquée. Résultat L’âge moyen de nos patients était de 72,4 ± 10,5 ans, avec prédominance masculine. . . L’ancienneté du diabète était en moyenne de 16 ± 8 ans. Les troubles de la conscience étaient le principal motif d’admission dans 59,38 %. La durée moyenne de séjour à la SAUV était de 22,31 ± 19 h. Au terme de notre étude, nous avons retenu comme facteurs de mauvais pronostic : l’âge ≥ 65 ans (p < 0,025), une hyperglycémie ≥ 16 mmol/L (p < 0,025), un IGSA > 8 (p < 0,001), un CGS ≤ 8 (p < 0,01), un état de choc (p < 0,001), une assistance ventilatoire (p < 0,001), le recours aux drogues vasoactives (p < 0,001), et une étiologie cardiaque (p < 0,001), un AVC (p < 0,001) et un traumatisme crânien (p < 0,001). Conclusion La prise en charge des sujets âgés présentant une hyperglycémie nécessite une démarche diagnostique et thérapeutique adaptée à la pathologie en cause et à son retentissement. Certains facteurs de mauvais pronostiques doivent être considérés dés la prise en charge afin d’améliorer le pronostic. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.772 P522
Thrombolyse pré-hospitalier du syndrome coronarien aigu ST+ chez les sujets diabétiques N. Ridene (Dr) a , M. Belhadjali (Dr) b , Y. Ammar (Dr) b , Y. Kalai (Dr) b , K. Mehrez (Dr) b , N. Metaoua (Dr) b , A. Selmene (Dr) b , N. Ben Kahla (Dr) b , E. Rbia (Dr) b , A. Sayhi (Dr) b , R. Jallouli (Dr) b , F. Ben Dahmen (Dr) b , I. Ben Ahmed (Dr) c,∗ a Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, Nabeul, Tunisie b Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service des urgences, Nabeul, Tunisie c Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresses e-mail :
[email protected],
[email protected] (I. Ben Ahmed) Introduction Malgré l’amélioration de la prise en charge de l’infarctus du myocarde, l’état glycométabolique des diabétiques à la phase aiguë reste souvent négligé. Le but de notre travail est d’étudier les particularités épidémiologiques, cliniques et pronostiques de l’IDM chez les diabétiques, et de déterminer si l’hyperglycémie à la phase initiale est un facteur pronostique chez les diabétiques. Patients et méthodes Étude rétrospective portant sur 32 patients présentant un syndrome coronarien aigu avec sus décalage persistant du segment ST (SCA ST+), pris en charge par l’équipe de SMUR de Nabeul et ne présentant pas une contre indication à la thrombolyse.
Résultats L’âge moyen de nos patients était de 59,7 ± 11 ans, avec une prédominance exclusivement masculine. Les facteurs de risque cardiovasculaire les plus fréquents étaient l’HTA (87,5 %), le tabac (75 %) et la dyslipidémie (62,5 %). Un taux d’hyperglycémie à la phase initiale de l’IDM était noté dans 62,5 %, la moyenne de la glycémie était de 2,9 g/L. Le taux d’échec de la thrombolyse était de 50 %. Les facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse étaient : un âge supérieur à 65 ans (p < 0,001), un tabagisme actif (p < 0,025) et une hyperglycémie à la phase initiale de l’IDM (p < 0,025). Conclusion L’hyperglycémie à la phase initiale de l’IDM chez les diabétiques est un facteur prédictif d’échec de la thrombolyse. Un contrôle strict du diabète et des différents facteurs de risque est nécessaire à fin d’améliorer le pronostic. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.773 P523
Prévalence de la thyroïdite auto-immune et de la maladie cœliaque chez les sujets diabétiques R. Raache (Dr) a,∗ , M. Azzouz (Dr) b , A. Aissou c , H. Amroun (Pr) c , A. Boudiba (Pr) d , M.C. Abbadi (Pr) e , N. Attal (Pr) d a Laboratoire des cytokines et NO synthases, University des Sciences et de la Technologie (USTHB), Alger, Algérie b CHU Mustapha, service de diabétologie, Alger, Algérie c Département d’immunologie, Institut Pasteur d’Algérie (IPA), Alger, Algérie d Service de diabétologie, CHU Mustapha, Alger, Algérie e Département d’immunologie IPA, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : raache
[email protected] (R. Raache) Objectif L’association du DT1 avec une ou plusieurs maladies auto-immunes (MAI) spécifiques ou non spécifiques d’organe est plus fréquente que dans l’ensemble de la population. Le but de notre travail est de déterminer l’association de la thyroïdite auto-immune (TAI) et la maladie cœliaque (MC) avec le DT1. Patients et méthodes La présente étude porte sur 345 sujets présentant un diabète auto-immun (90 sujets diabétiques type 1) et 52 sujets diabétiques LADA ; 203 sujets diabétiques type 1 (enfants) : moyenne d’âge 17,60 ± 8,66 ans. Le dosage des AGA et des anti-tTG est réalisé par la technique immuneenzymatique type Elisa simple sandwich (Kit Inova). Quant à celui des anticorps anti-TPO et anti-Tg, il est effectué par la technique de chimiluminescence. Résultats Les résultats montrent des prévalences de la thyroïdite autoimmune chez les sujets DT1, LADA et les enfants respectivement de 7,77 %, 13,46 %, 0 %. Ces valeurs ne montrent aucune différence significative entre les sujets DT1 et les LADA avec (p = 0,209, OR = 0,54). Cependant dans notre étude, la prévalence de la maladie cœliaque est de 0 % chez les DT1 juvéniles et les LADA et 8,86 % (n = 18) chez les DT1 enfants. Discussion L’association entre le DT1 et la MC, mais aussi avec d’autres maladies auto-immunes, pourrait s’expliquer par le partage d’un matériel génétique commun, mais aussi par un déficit au niveau de l’immuno-régulation ou une faible capacité à développer une tolérance aux auto-antigènes. Le DT1 pourrait être un élément immunologique déclencheur pour la MC chez les individus prédisposés génétiquement. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.774 P524
L’intérêt du dosage du peptide C et l’insuline chez les sujets diabétiques R. Raache (Dr) a,∗ , M. Azzouz (Dr) b , K. Belanteur (Dr) c , A. Aissou d , A. Boudiba (Pr) e , M.C. Abbadi (Pr) d , H. Amroun (Pr) d , N. Attal (Pr) f a Laboratoire des cytokines et NO synthases, University des Sciences et de la Technologie (USTHB), Alger, Algérie b CHU Mustapha, service de diabétologie, Alger, Algérie c Laboratoire central, hôpital Parnet, Alger, Algérie