Prévalence du syndrome métabolique au cours du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) et impact de la sévérité du SAHOS dans sa survenue

Prévalence du syndrome métabolique au cours du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) et impact de la sévérité du SAHOS dans sa survenue

Résumés P70 Syndrome d’apnée obstructive du sommeil et diabète : étude comparative Souki Nihal ∗ , El Khattabi Wiam , Jabri Hasna , Afif Hicham Servic...

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Résumés P70

Syndrome d’apnée obstructive du sommeil et diabète : étude comparative Souki Nihal ∗ , El Khattabi Wiam , Jabri Hasna , Afif Hicham Service des maladies respiratoires, hôpital 20-Août, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Nihal) Objectif La prévalence du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) chez les patients diabétiques est élevée. Le diabète constitue un facteur de risque indépendant du SAOS mais majore les risques cardiovasculaires chez les patients apnéiques. Méthodes Pour étudier la relation SAOS et diabète, nous avons mené une étude comparative prospective entre les sujets diabétiques (groupe GSD) (n = 26) et non diabétiques (groupe GSND) (n = 86) porteurs d’un SAOS confirmé par polygraphie ventilatoire entre janvier 2013 et février 2015. Résultats Il existait une nette prédominance féminine dans les 2 groupes. Le syndrome métabolique a été dans 66 % (GSD) et 22 % (GSND) (p < 0,01). L’obésité est retrouvée respectivement dans 71 % vs 42 % (p < 0,01). La consommation du tabac et la BPCO posttabagique ont été plus fréquentes dans le GSND (p < 0,01). Dans les 2 groupes, il n’y avait pas de différence dans l’expression clinique (score d’Epworth moyen à 15, extrêmes de 8 à 22). Selon le score de Berlin, tous les sujets diabétiques ont été à haut risque de développer un SAOS alors que dans le GSND le risque était intermédiaire. L’index apnée-hypopnée a été en moyenne de 20 (GSD) vs 15 (GSND) chez les (p = 0,70) à prédominance apnée obstructive avec une SaO2 moyenne de 95 %. Associée à la prise en charge du diabète, le recours à la CPAP a été nécessaire chez 5 patientes diabétiques (21 %). L’évolution est marquée par l’équilibration du diabète particulièrement chez les patients mal contrôlés, celle du SAOS est marquée par la régression des symptômes diurnes et nocturnes et l’amélioration de la qualité de vie. Conclusion À travers cette étude, nous insistons sur le dépistage systématique du SAOS chez les patients diabétiques et essentiellement ceux qui présentent des facteurs de risque cardiovasculaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.118 P72

Prévalence du syndrome métabolique au cours du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) et impact de la sévérité du SAHOS dans sa survenue Sonia Maalej 1,∗ , Houda Ennaifar 1 , Hedia Bellali 2 , Houda Gharsalli 1 , Samira Aouadi 1 , Leila El Gharbi 1 1 Pulmonary department, Abderrahmen Mami Hospital, Ariana, Tunisia 2 Epidemiology department, Abderrahmen Mami Hospital, Ariana, Tunisia ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Maalej) Objectif Déterminer la prévalence du syndrome métabolique (SM) au cours du syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) et l’impact de la sévérité du SAOHS sur la survenue du SM. Méthodes Étude rétrospective ayant concernée 181 patients porteurs de SAHOS suivis au service de Pneumologie D à l’hôpital Abderrahmane Mami Ariana, Tunisie entre janvier 2010 et décembre 2014. Nous avons retenu, pour définir le SM, les critères proposés en 2005 par la Fédération Internationale du Diabète (IDF).

23 Résultats Le SM était présent chez 68 % des patients présentant un SAHOS. La fréquence du SM était maximale entre 56 et 65 ans. Comparé aux apnéiques sans SM, ceux ayant un SM étaient plus âgés (55,9 ± 12,82 ans vs 51 ± 15,27 ans), plus fréquemment des femmes (80,6 % vs75 %) et particulièrement des femmes ménopausées (83,3 % vs 78,3 %). Mais la différence n’était pas statistiquement significative. Le SM était plus fréquent chez les patients avec des antécédents d’HTA (p < 0,05), de diabète type 2 (p<0,000) et de dyslipidémie(p< 0,001). Les patients apnéiques présentant un SM avaient statiquement plus de somnolence diurne (p = 0,04), un score d’Epworth supérieur ou égal à 10 plus observé (71,4 % vs 28,6 %), des troubles de l’attention (p = 0,006) et un indice de masse corporelle moyen plus élevé (38,02 ± 6,45 kg/m2 vs 35,85 ± 7,75 kg/m2 ; p = 0,05). Le SM était plus fréquent chez les patients avec un examen ORL pathologique (75 % vs 57,5 % ; p = 0,014). En étudiant l’impact de la sévérité du SAHOS sur la survenue du SM nous n’avons pas trouvé de différence statistiquement significative (67,6 % parmi les SAHOS sévères vs 68,9 % présentant un SAHOS léger ou modéré). L’analyse multi-variée, a révélé une corrélation positive et statistiquement significative pour 3 facteurs : la somnolence diurne, l’obésité et l’examen ORL pathologique et la survenue du SM au cours du SAHOS. Conclusion Le SM est fréquent au cours du SAHOS. Sa survenue n’est pas corrélée à la sévérité du SAHOS. Ainsi, sa recherche doit être systématique permettant de prévenir les complications cardiovasculaires, et d’autre part pour tenir compte du SM dans la prise en charge optimale des patients apnéiques. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.msom.2016.01.119

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Évaluation des symptômes ; à propos de 100 cas de SAHOS sévères Christophe Aron ∗ , Marius Balint-Gib , Svetlana Ilie , Celine Chuffart Unité sommeil pneumologie CH Dunkerque, Dunkerque, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Aron) Objectif Les symptômes du SAHOS ; ronflement, asthénie, SDE sont d’évaluation difficiles. Notre objectif est d’analyser ces symptômes avec nos outils ; EVA, scores Epworth et Pichot chez 100 SAHOS sévères. Méthodes notre étude concerne 70H, 30F, 56 ± 12 ans, IMC 36 ± 9, maladie cardiovasculaire 36 %, diabète 20 %, dyslipidémie 19 %, dépression 25 %. L’analyse polysomnographique du sommeil retrouve un IAH 49/h (minimum 11/h maximum 114/h), index de micro-éveils EEG par anomalies ventilatoires 14/h, index de désaturations 47/h. Résultats La SDE exprimée par 89 % des patients n’est significative (EVA > 5) que dans 58 % des cas, moyenne 5 ± 3 (médiane 5), Epworth 10 ± 5 (médiane 9), somnolence à la conduite automobile (EVA > 5) 18 % des patients (IC à 95 % [11,53—27,74]). La plainte de fatigue matinale est exprimée par 84 % de nos patients mais évaluée en EVA elle n’est significative que dans 60 % des cas, moyenne 4 ± 3 (médiane à 5). Le score de fatigue chronique de Pichot est de 15 ± 9 (médiane à 13) donc non significatif. Par ailleurs les céphalées matinales (EVA ≥ 5) sont présentes dans 18 % des cas (IC à 95 % [11,53—27,74]). La ronchopathie exprimée par 93 % des patients est significative en EVA pour 84 % ; EVA de 7 ± 3, pauses respiratoires décrites par l’entourage dans 47 % des cas (IC à 95 % [38,69—59,31]). Conclusion Notre population de 100 SAHOS sévères exprime majoritairement des plaintes de somnolence et fatigue mais les outils utilisés (en accord avec les données de la littérature) ne traduisent qu’imparfaitement ces symptômes. Seule la ronchopa-