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24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020
Les 2 groupes étaient comparables pour l’âge, le sexe, les comorbidités et l’âge de début des symptômes. Les antécédents familiaux de sarcoïdose et l’absence d’érythème noueux étaient associés à un risque plus important de fibrose pulmonaire (p = 0,033). Les localisations hépatiques (G1 : 15 % vs G2 : 10,9 %) et splénique (G1 : 25 % vs G2 : 8,5 %) étaient significativement plus notées chez les patients du G1 (p = 0,02), de même que la lymphopénie (G1 25 % vs 6 %) (p = 0,01). Par contre, le taux initial de lymphocytose alvéolaire et la corticothérapie systémique associée ou non à un traitement immunosuppresseurs n’avaient pas d’impact sur l’évolution vers la fibrose. Conclusion Les antécédents familiaux de sarcoïdose, l’absence d’érythème noueux et la localisation hépatosplénique semblent être associées à un risque plus important d’évolution vers la fibrose au cours de la sarcoïdose pulmonaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.342
PO12 — Sommeil : épidémiologie — clinique 338
Prévalence des symptômes et du risque de syndrome d’apnées obstructives du sommeil à Brazzaville E.L.P. Bemba ∗ , R.G. Bopaka , F.H. Okemba Okombi , K.B. Osossale Abacka Service de pneumologie, CHU, Brazzaville, Congo ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E.L.P. Bemba) Introduction Le syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS) est le principal trouble respiratoire lié au sommeil. Ses complications et son retentissement sur la qualité de vie des patients font du SAOS un véritable problème de santé publique. L’objectif de notre étude était de déterminer la prévalence des principaux symptômes du SAOS et la proportion des sujets à haut risque du SAOS. Méthodes Il s’agit d’une étude transversale qui a concerné la population de Brazzaville du 15 avril au 15 août 2017. Les données sociodémographiques, cliniques ont été recueillies à l’aide d’un questionnaire anonyme. L’échelle d’Epworth a permis d’évaluer la somnolence diurne, l’échelle de Pichot, la fatigue et l’échelle de Berlin, le haut risque du SAOS. Résultats Au total 311 personnes ont été enquêtées avec un sexratio de 1,43, l’âge moyen était 31,84 ± 8,25 ans et un l’indice de masse corporelle (IMC) moyen était de 23,14 ± 3,67 kg/m2 . La somnolence diurne excessive était de 4,50 %, le ronflement de 24,8 %, les étouffements nocturnes de 9,6 % et une fatigue excessive de 0,3 %. La prévalence du haut risque du SAOS était de 9,6 % et les facteurs de risques associés étaient : l’âge ≥ 45 (OR = 9 ; p < 0,001), à l’IMC ≥ 25 (OR = 2,7 ; p = 0,012), la mauvaise qualité du sommeil (OR = 3,7 ; p < 0,001) et l’alcoolisme (OR = 4,7 ; p < 0,001). Conclusion La prévalence des symptômes du SAOS est élevée dans notre contexte ainsi l’exploration du sommeil grâce à la polysomnographie ou à défaut de la polygraphie ventilatoire est nécessaire. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.343
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Syndrome métabolique au cours du syndrome d’apnées obstructives du sommeil : quelles particularités ? R. Fessi ∗ , S. Mhamdi , S. Daboussi , Z. Moatemri , I. Mejri , C. Aichaouia , M. Khadhraoui Pneumologie, hôpital militaire, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (R. Fessi) Introduction Des interactions complexes et réciproques entre le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et le syndrome métabolique (SM) et ses différents composants ont été largement démontrés dans la littérature mais restent controversées. But Déterminer la prévalence et les particularités cliniques et polygraphiques du SM chez les patients atteints de SAOS. Méthodes Étude rétrospective menée au service de pneumologie de l’hôpital Militaire de Tunis (2015—2017) incluant des patients atteints de SAOS confirmé par polygraphie ventilatoire. Des mesures du tour de taille (TT) et de l’indice de masse corporelle (IMC) et un bilan biologique à la recherche du SM étaient réalisés chez tous les patients. Le SM était défini selon les critères du NCEP ATP III. La sévérité de la somnolence diurne était évaluée par l’échelle d’Epworth. Deux groupes étaient comparés : G1 = patients présentant un SM. G2 = patients sans SM. Résultats Parmi les 200 patients colligés, 77 (38,3 %) avaient un syndrome métabolique (G1). Ceux-ci étaient plus âgés (54,3 vs 49 ans ; p = 0,009). Une prédominance masculine était notée dans les 2 groupes (p = 0,7). Le SM était plus fréquent chez les patients aux antécédents d’HTA (63,6 % vs 38,2 % ; p < 0,01), de diabète type 2 (31,2 % vs 15,4 % ; p = 0,008) et de dyslipidémie (33,8 % vs 16,3 % ; p = 0,004). Parmi les composants du SM, l’hypertriglycéridémie (74,6 %) et l’hypertension artérielle (63,6 %) étaient les plus fréquentes (p < 0,001). L’obésité était plus sévère dans le G1 avec un IMC (37,5 vs 33,7 kg/m2 ; p = 0,001) et un TT (106 cm vs 92 cm) significativement plus élevés (p < 0,001). Nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les 2 groupes concernant les principaux symptômes diurnes et nocturnes du SAOS. Cependant, la somnolence diurne sévère avec un score d’Epworth > 15 était significativement plus rapportée chez les patients présentant un SM (56,9 % vs 38,1 % ; p = 0,034). Ces derniers avaient un IAH (p = 0,2) et un index de désaturation en oxygène (IDO ; p = 0,4) plus élevés et une saturation moyenne plus basse (p = 0,1) sans que les Résultats ne soient statistiquement significatifs. Une corrélation significative était notée entre l’IMC et le TT d’une part et les marqueurs de sévérité du SAOS incluant l’IAH (r = 0,18 et 0,22), l’IDO (r = 0,24 et 0,27) et la saturation moyenne (r = −0,27 et −0,2) respectivement. Conclusion Ces résultats confirment la fréquence du SM au cours du SAOS dans notre population et l’implication de l’obésité androïde comme facteur déterminant de sévérité de la maladie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.344 340
Syndrome d’apnée obstructive du sommeil et les troubles métaboliques H. Ben Ataya 1,∗ , L. Achachi 2 , L. Herrak 2 , A. Rhanim 2 , A. Jniene 2 , F. Mustapha 2 1 Service de pneumologie, hôpital IBN-Sina-Rabat, université Mohamed V, Rabat, Salé, Maroc 2 Service de pneumologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. Ben Ataya) Introduction Le syndrome d’apnées-hypopnées obstructives du sommeil (SAOS) peut être impliqué dans le développement des