Prévalence du trouble ventilatoire obstructif chez les pompiers dans une caserne en Tunisie

Prévalence du trouble ventilatoire obstructif chez les pompiers dans une caserne en Tunisie

36 24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020 (8 cas). Cliniquement, tous les patients se plaignent d’asthénie. Il...

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24e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Paris, 24—26 janvier 2020

(8 cas). Cliniquement, tous les patients se plaignent d’asthénie. Il existe un cas d’obésité mixte et un cas d’hypertension artérielle. Un patient a développé un diabète cortico-induit. Le dosage de la cortisolémie, lors de la première consultation montre des valeurs effondrées dans tous les cas de 24 % en moyenne. Tous les patients sont mis sous hydrocortisone par voie orale, la normalisation de la cortisolémie a été obtenue en 18 mois en moyenne. Au cours du traitement substitutif un seul cas de syndrome de sevrage est noté. Après instauration d’un traitement de fond adapté, l’asthme est contrôlé dans 10 cas. Conclusion L’automédication et le sevrage brutal d’une corticothérapie prolongée au cours de la maladie asthmatique sont parmi les causes les plus fréquentes d’insuffisance corticotrope. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.055 53

Étude comparative de la prise en charge thérapeutique de la rhinite allergique associée ou non à l’asthme S. Raftani (Résident) ∗ , H. Jabri (Professeur) , R. Cherkaoui (Résidente) , W. El Khattabi (Professeur) , H. Afif (Professeur) CHU Ibn-Rochd, hôpital 20-Août-1953, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Raftani) Introduction Les liens entre asthme et rhinite allergique sont particulièrement étroits, la plupart des asthmatiques présentent aussi des rhinites allergiques (80 % des cas), et environ 45 % des personnes touchées par une rhinite développeront aussi un asthme. Méthodes Nous avons mené une étude rétrospective à la consultation d’allergologie de l’hôpital 20-Août de Casablanca, portant sur 244 dossiers de patients porteurs de rhinite allergique répartis en deux groupes. Le groupe 1 comporte 142 patients ayant une rhinite allergique associée à un asthme, le groupe 2 comprend 102 patients ayant une rhinite allergique non associée à l’asthme, sur une période d’étude allant de juillet 2015 à juillet 2019. Résultats La moyenne d’âge est de 29 ans dans le groupe 1 vs 36 ans dans le groupe 2, avec une nette prédominance féminine 63 % vs 71 %. L’humidité et le non-ensoleillement de l’habitat sont retrouvés dans 46 % dans le groupe 1 vs 32 % dans le groupe 2. L’atopie est rapportée dans 49 % dans le groupe 1 vs 47 % dans le groupe 2. L’âge moyen du début était de 22 ans vs 28 ans. La rhinite allergique était persistante modérée à sévère dans 44 % vs 34 % des cas et intermittente dans 56 % vs 60 % des cas. Les TCA sont positifs chez la majorité des patients dans les deux groupes, principalement aux acariens DP 62 % dans le groupe 1 vs 40 % groupe 2. Le traitement est à base d’antihistaminique 63 % vs 64 % et de corticoïde nasal 75 % vs 76 %, avec une bonne évolution. Par ailleurs, une aggravation de la symptomatologie est notée chez 9 % des patients du groupe 1 vs 5 % du groupe 2 au cours de la période de pollinisation et ou à cause d’une mauvaise observance du traitement. La rhinite était la cause du non-contrôle de l’asthme dans 25 % des cas du groupe 1. Conclusion Le diagnostic et le traitement de la rhinite allergique demeurent indispensables afin d’éviter les complications et d’améliorer le contrôle de l’asthme s’il est associé et ainsi la qualité de vie des patients. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.056

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Facteurs prédictifs de la bonne observance thérapeutique chez les patients asthmatiques N. Fahem , L. Loued ∗ , A. Ben Saad , W. Ammar , M. Ammar , A. Migaou , I. Nouira , H. Baili , M.A. Tekaya , S. Cheikh Mhamed , S. Joobeur , N. Rouatbi Service de pneumologie, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Loued) Introduction L’observance thérapeutique dans la maladie asthmatique joue un rôle crucial pour assurer le contrôle des symptômes et la prévention des exacerbations. Le but de notre travail est d’étudier les différents facteurs liés à une bonne observance thérapeutique chez les patients asthmatiques. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective menée sur 3 mois chez des patients asthmatiques suivis à la consultation externe de pneumologie au CHU Fattouma Bourguiba de Monastir. Nous avons évalué l’observance thérapeutique par le questionnaire de Morisky (4 items), moins que 3 items signifie une bonne observance. Le contrôle de l’asthme a été évalué selon les critères de GINA 2019 et le score Asthma Control Test (ACT), un score ACT ≥ 20 définit un bon contrôle. Résultats Nous avons colligé 80 patients d’âge moyen de 46,4 ± 11,2 ans. Nous avons trouvé une nette prédominance féminine avec un sex-ratio à 0,1. Le délai de suivi moyen était de 114 mois. Selon les critères de GINA 2018, 70 % des patients avaient un asthme non contrôlé ou partiellement contrôlé et selon l’ACT, 45 % des patients étaient non contrôlés. L’observance thérapeutique était faible dans 40 % des cas selon le score de Morisky. Une éducation thérapeutique continue a été proposée à tous les patients. Parmi les patients non observants, 78,1 % avaient un asthme non contrôlé (p < 0,001). Une étude univariée a montré que la mauvaise observance thérapeutique était essentiellement corrélée à un niveau socioéconomique bas (p = 0,05) ; au fait que le patient vit seul (p = 0,04) ; au nombre des comorbidités associées (p = 0,01) et à une maladie plus ancienne (p = 0,04). Conclusion Le contrôle de l’asthme est étroitement lié à la bonne observance thérapeutique. L’évaluation de l’observance et l’éducation doivent être répétées à chaque consultation pour assurer un meilleur suivi de la maladie ainsi que la détection et la résolution des différents facteurs conduisant à la non observance du traitement. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.057 55

Prévalence du trouble ventilatoire obstructif chez les pompiers dans une caserne en Tunisie M. Triki 1,∗ , N. Mefteh 2 , F. Yangui 3 , Y. Hdiden 4 , H. Cherif 1 , M.R. Charfi 1 1 Service de pneumologie, hôpital des FDSI la Marsa, Ariana, Tunisie 2 Service de pneumologie, hôpital de Fsigie, Ariana, Tunisie 3 Service de pneumologie, hôpital des FSI, Ariana, Tunisie 4 Service de pneumologie, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Triki) Introduction Les agents de la protection civile (APC) sont fréquemment exposés lors de leur exercice à l’inhalation de fumée d’incendie contenant des concentrations élevées de gaz toxiques et d’irritants. Cette exposition peut engendrer des effets respiratoires à cours et à long terme, pouvant altérer la fonction respiratoire. Les

Affiches discussion agents de la protection civile (APC) sont fréquemment exposés lors de leur exercice à l’inhalation de fumée d’incendie contenant des concentrations élevées de gaz toxiques et d’irritants. Cette exposition peut engendrer des effets respiratoires à cours et à long terme, pouvant altérer la fonction respiratoire. Méthodes Il s’agit d’une étude descriptive transversale « cas témoin » comparant un groupe d’APC actifs exposés aux fumées d’incendie à un groupe témoin constitué de personnel de l’hôpital des FSI. Les deux groupes ont été soumis à un questionnaire, un examen clinique et une spirométrie. Pour l’analyse statistique nous avons utilisé le test de Student et le test de Chi2 . Résultats Le groupe APC est constitué de 55 agents actifs, âgés en moyenne de 35,5 ans. Parmi eux, 65 % étaient fumeurs avec une moyenne de tabagisme de 12,5 PA. Ils avaient une ancienneté d’un à 33 ans avec une moyenne de 12,5 ans. Le groupe témoin est composé de 45 personnels de l’hôpital et avait des critères comparables d’âge et de tabagisme. Chez les APC, la moyenne d’exposition aux fumées d’incendie était de 16,7 jours par semaine en été et de 7 jours par semaine en hiver. Soixante-dix pour cent des APC portaient un EPI lors de leurs interventions. La symptomatologie respiratoire était faite de toux avec expectoration (24 %) et de dyspnée d’effort (21 %). Vingt-quatre pour cent seulement présentaient des crises de toux lors de l’exposition. Un trouble ventilatoire obstructif était plus souvent observé chez les APC (12,3 %) que chez les contrôles (6,25 %). Cependant, la différence n’était pas significative. La moyenne de la capacité vitale forcée (CVF) était de 4,8 L/min chez les APC et de 4,4 L/min chez le personnel de santé avec une différence non significative. La valeur moyenne du volume expiratoire maximal par seconde (VEMS) était de 3,94 L/min chez les APC et de 3,67 L/min chez les témoins, alors que la différence entre les 2 groupes était non significative. Conclusion L’exposition aux fumées d’incendie ne semble pas engendrer un risque plus important d’apparition de TVO chez les APC. L’efficacité du port d’EPI pourrait expliquer cette protection. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.058 56

Contrôle et sévérité de l’asthme chez l’enfant d’âge scolaire I. Moussa 1,∗ , B. Hamdi 1 , R. Belaiba 2 , I. Khalfallah 1 , R. Smaoui 1 , A. Slim 1 , J. Ammar 1 , D. Jarraya 2 , A. Hamzaoui 1 1 Service de pneumologie, pavillon B, hôpital Abderahmen Mami, Ariana, Tunisie 2 Service de pharmacie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Moussa) Introduction D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le nombre des asthmatiques est en nette augmentation. Toutes les tranches d’âge sont touchées par l’asthme, mais c’est l’une des maladies les plus fréquentes et qui se déclarent tôt dans l’enfance et qui varient en gravité et en fréquence d’une personne à une autre. But Évaluer le contrôle et la sévérité de l’asthme chez l’enfant. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective, réalisée sur une durée de 6 mois allant de juin 2018 à décembre 2018, effectuée lors des consultations externes en allergologie à l’hôpital de pneumophysiologie Abderahmen Mami de l’Ariana et portant sur 150 enfants asthmatiques. Les données étaient recueillies au moyen d’un questionnaire. Résultats L’âge moyen de la population était de 10,77 ans, avec un ratio égal à 1,67. Quatre-vingt pour cent des enfants vivaient avec leurs deux parents et 64,7 % étaient scolarisés en primaire. Soixante-deux pour cent des patients vivaient dans un logement aéré et ensoleillé et 37,3 % rapportaient la présence d’humidité.

37 Trente-neuf pour cent des patients avaient un parent fumeur. L’interrogatoire a retrouvé des antécédents familiaux d’atopie dans 55,3 % des cas. Plus que la moitié des patients souffraient d’un asthme persistant léger (58 %) et 34 % des patients d’un asthme persistant modéré. Soixante-quatre pour cent des enfants avaient un asthme contrôlé, 29,33 % partiellement contrôlé et 6,67 % non contrôlé. Une corrélation statistique entre la sévérité de l’asthme et le niveau du contrôle de la maladie a été retrouvée (p = 0,005). Tous les enfants asthmatiques étaient sous un B2 mimétique de courte durée d’action à la demande, associé ou non à des corticoïdes inhalés dans 80,6 % des cas, corticoïdes inhalés associés à un B2 mimétique de longue durée d’action dans 6 % des cas et des antileucotriènes dans 1,3 % des cas. Trente pour cent des patients avaient besoin d’un traitement symptomatique à base d’antihistaminiques. Conclusion Le bon contrôle de l’asthme est plus important chez les patients souffrant d’un asthme léger. Des nombreux progrès ont été réalisés ces dernières années dans sa prise en charge afin d’aboutir à un contrôle optimal de la maladie et ainsi à une meilleure qualité de vie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.rmra.2019.11.059 57

Connaissances des enfants asthmatiques sur leur maladie et leur traitement B. Hamdi 1 , I. Moussa 1,∗ , R. Belaiba 2 , I. Khalfallah 1 , A. Slim 1 , R. Smaoui 1 , J. Ammar 1 , D. Jarraya 2 , A. Hamzaoui 1 1 Service de pneumologie, Abderahmen Mami, Ariana, Tunisie 2 Service de pharmacie, hôpital A. Mami, Ariana, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Moussa) Introduction L’asthme n’est pas une maladie qui se guérit, mais qui se soigne et donc nécessite des soins médicaux continus. Ceci reflète la gravité de la maladie et la nécessité d’une prise en charge multidimensionnelle et une éducation thérapeutique personnalisée surtout chez l’enfant. But Évaluer les connaissances des enfants asthmatiques sur leur maladie et leur traitement. Méthodes Il s’agit d’une étude prospective, réalisée sur une durée de 6 mois allant de juin 2018 à décembre 2018, effectuée lors des consultations externes en allergologie à l’hôpital de pneumophysiologie Abderahmen Mami de l’Ariana et portant sur 150 enfants asthmatiques. Les données étaient recueillies au moyen d’un questionnaire. Résultats L’âge moyen de la population était de 10,77 ans avec un ratio égal à 1,67. Quatre-vingt-deux pour cent des enfants déclarait avoir assisté au moins une fois à une séance d’éducation sur l’asthme, par contre seulement 67,3 % affirmaient être confiant à propos des informations rec ¸ues. La totalité des patients reconnaissait leur traitement de crise, et 95,83 % reconnaissaient leur traitement de fond. Quatre virgule sept pour cent de la population pouvait préciser l’aspect inflammatoire de l’asthme. Plus que la moitié de la population (64 %) affirmaient que l’asthme était une maladie héréditaire, 36 % qu’il s’agissait d’une maladie infectieuse. Quant aux facteurs déclenchants possibles d’une crise, 56,6 % accusaient l’effort, 46 % des cas la poussière pour la majorité des cas. Les signes reconnus comme signes de gravité : 94,6 % décrivaient une sensation de tirage, 66,6 % des cas de la toux, 57,3 % des cas une gêne à l’effort. Conclusion On doit améliorer les méthodes de l’éducation thérapeutique afin d’aider les patients à acquérir ou maintenir les compétences d’auto-soins et d’adaptation dont ils ont besoin pour