Prévention de la fausse-couche dans le syndrome des antiphospholipides : quelle place pour les héparines de bas poids moléculaire ?

Prévention de la fausse-couche dans le syndrome des antiphospholipides : quelle place pour les héparines de bas poids moléculaire ?

535s Communications afficMes engage. Trente cinq cas de SAPL dont 80 % sont primitifs, ont 6t6 rapport6s ~tl'origine d'IS. Dans la moiti6 des cas, l...

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535s

Communications afficMes

engage. Trente cinq cas de SAPL dont 80 % sont primitifs, ont 6t6 rapport6s ~tl'origine d'IS. Dans la moiti6 des cas, les sympt6mes apparaissent en postop6ratoire ou sous anticoagulants. La physiopathologie conjugue une thrombose des veines surr6naliennes suivie d'un infarcissement h6morragique conduisant ~tune atrophie de la glande. Le plus souvent l'6pisode est bilat6ral d'embl6e. La prdsentation de notre observation de survenue spontange, r6v61ant un LEAD et dont 1' aspect scanographique 6 v o q u e u n e c o n s t i t u t i o n en d e u x t e m p s , s e m b l e

exceptionnelle. Elle ambne toutefois ~t discuter le traitement d'un SAPL ~tl'origine d'une IS. Fant-il prescrire des antiagr6gants ou des anticoagulants en sachant que ces derniers favorisent le remaniement h6morragique surrdnalien ? La collection de cas similaires pourrait permettre d' adopter une attitude consensuelle. 1F6deration de m#decine interne, maladies infectieuses et tropicales, hdpital Saint-Andr6, 1, rue Jean Burguet, 33075 Bordeaux cedex, France ; 2place Schoelcher, 97300 Cayenne, Guyane

Communication affich~e 119

Prevention de la fausse-couche dans le syndrome des antiphospholipides : quelle place pour les hdparines de bas poids moldculaire ? T. Fassier, R. Nove-Josserand, A. G6rard, D. Vital Durand, I. Durieu, H. Rousset

Les fansses couches spontandes (FCS) rdp6t6es sont une complication classique du syndrome des antiphospholipides (aPL) dont la pr6vention reste parfois difficile. Nous rapportons deux observations de syndrome des aPL avec anticorps anti-ADN natifs positifs chez deux femmes de 28 ans aux ant6c6dents d' accident thrombotique grave art6riel ou veineux. Toutes deux ont pr6sent6 deux FCS successives malgr6 un traitement par h6parine de bas poids moldculaire (HBPM) ~ dose curative (nadroparine Fradoxi ® 0,1 mL/10 kg/24 h) en une injection associ6e ~t l'aspirine et anx cortico'ides. Dans les deux cas, le passage ~t deux injections (nadroparine Fraxiparine® et enoxaparine Lovenox ® 0,1 mL/10 kg/12 h) a permis de mener une grossesse ~tterme. En l'absence de prise en charge mddicale, le risque de r6cidive de FCS dans le syndrome des aPL a 6t6 estim6 jusqu'~t 90 %.

Pour la prise en charge de ces grossesses, 1' association hdparine non fractionn6e (HNF) en deux injections par jour + aspirine est recommand6e, suite ~t deux essais comparatifs (Rai R, et al. BMJ 1997 ; 314 : 253-7). Cependant, en pratique clinique, la tendance actuelle darts cette indication est l'utilisation des HBPM en une injection quotidienne (Derksen, et al. Ann Rheum Dis 2001 ; 60 : 1-3). Ces deux observations illustrent q u ' u n e pr6vention des FCS dans le cadre du syndrome des aPL par deux injections d'HBPM ~t dose curative peut ~tre pr6fdrable ~t une injection quotidienne dans certaines formes graves ou avec ant6c6dent de FCS. On peut dans ces situations s'interroger sur la place des HBPM par rapport ?~I'HNF, en l'absence d'AMM en curatif des HBPM chez la femme enceinte (Prescrire 2001 ; 21 : 440-2). Service de m~decine interne, centre hospitalier Lyon-Sud, 69310 PierreB~nite, France

Communication affich6e 120

Rdsultats des recherches d'anticorps antinucl~aires et anticardiolipine au cours des thrombopdnies gravidiques (81 cas) O. Pourrat 1, E. Jabouille 1, M. Mar~chaud 2, J.M Gombert3, J.L. Preud'Homme3, F. Pierre2

Introduction : aucune 6tude n ' a rapport6 de r6sultats des recherches systdmatiques d'anticorps antinucldaires (ACAN) et antiphospholipides (aPL) lors des thrombop6nies (Tp) gravidiques. Objectifs : 6tudier la pr6valence (globale et sdlective selon l'6tiologie) d ' A C A N et/ou d'aPL dans une population de femmes vues en consultation de M6decine Interne pour une Tp gravidique. M~thodes : 6tude rgtrospective de 92 cas cons6cutifs de Tp gravidique (< 150 x 109/L) observ6s en trois ans. Quatre-vingt une patientes (88 %) avaient eu des recherches d'ACAN (consid6rgs positifs si 2 1/100 e sur cellules Hep2) et d'aPL (anticoagulants circulants, anticardiolipine et anti-b&a2-GPI en ELISA).

L'gtiologie de la Tp 6tait r6partie en trois cadres : 52 cas (64 %) de pr66clampsie (PE), 24 cas (29 %) de purpura thrombop6nique idiopathique (PTI) et six cas (7 %) de thrombopgnie gestationnelle idiopathique b6nigue (TGIB). Rdsultats : globalement 28 femmes (35 %) avaient des ACAN et/ou des aPL (22 lois des ACAN et sept lois des aPL). Les ACAN 6taient positifs dans 19 % des PE, 42 % des PTI et 33 % des TGIB. Les aPL 6taient positifs dans 11% des PE, 14 % des PTI et 17 % des TGIB. Selon le cadre 6tiologique, les recherches 6tiologiques 6taient positives dans 15 PE (28 %), 11 PTI (48 %) et 3 TGIB (50 %). Commentaires : les recherches d'ACAN ou d'aPL ont 6t6 trouv6es positives dans cette s6rie dans 35 % des cas. Les chiffres

Rev M6d Interne 2001 ; 22 Suppl 4