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Quelle place pour les références médicales dans le service de médecine interne d’un centre hospitalier général?
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QueUe place pour les references medicales dans Ie service de medecine interne d'un centre hospitalier general? X Roblin, JP Estemi, L Pellissier Si la recherche d'economies est desorrnais la regie en milieu hospitalier, I' utilisation des references medicales opposables (RMO) est encore peu pratiquee. Nous avons souhaite appreder leur faisabilite et leur utilite en routine. Methode: La totalite des references publiees a ete prise en compte lors du codage en fin de sejour, ~ partir d'un mot cM archive sur notre systeme inforrnatique. Leur respect codait RB ou HRB I dans Ie cas contraire dans les champs de la biologie, imagerie, therapeutique, et exploration fonctionnelle. Une exploitation multicriteres a croise ce code avec Ie diagnostic, Ie mode d'entree, la duree de sejour. Risultats: 247 sejours consecutifs ont ete inclus. 59,5 % (147) sont en valeur RB, ce pourcentage atteint 65,3 % en cas d'admission par Ie service porte. Les pathologies psychiatriques, rhumatologiques, pneumologiques ont permis un respect remarquable (80 %). Par contre, Ie non-respect est preponderant (60 %) lors de sejours programmes, en hematocancerologie, et pour les maladies metaboliques.
La consommation d'actes en biologie a baisse significativement durant la periode. La duree de sejour n'a pas augmente. Commentaires: La faisabilite des RMO est reelle, surtout pour les patients admis par les urgences. Elle est plus diffidie pour les sejours programmes, les polypathologies, et les porteurs d'affections chroniques lourdes. Leur utilite economique est apparente sur la maitrise des actes en B, mais ceci devrait etre pondere par une etude du cout patient au-del~ de I'hospitalisation et non pas du cout sejour. Conclusion: Les RMO presentent un interet en CHG pour une grande categorie de patients proches de la medecine ambulatoire, ayant un recours hospitalier ponctuel et sont applicables en routine. Les prises en charge diagnostique ou therapeutique plus complexes et les affections chroniques severes echappent en general ~ leur respect, confirmant notre specificite hospitaliere. Service de mBdecine inteme, centre hospitalier, 05007 Gap cedex, France
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cc
Alimentaire )), mon cher Watson I... J Venot, A Gerardin, E Barriere, C Ter1aud
« Ma specialitl, c'est l'interrogatoire », disait Fred Siguier : belle devise pour les intemistes ! en temoignent sept observations ou les questions minutieuses sur les habitudes alimentaires ont... porte leurs fruits. Observation nO 1: Femme de 65 ans. Diarrhee chronique. Bilans negatifs. Son alimentation (riz, nouilles et gateaux secs exclusivement, sur conseil paramedical) est seule responsable. Observation nO 2 : Homme de 36 ans sans antecedent. Subocclusion. Intervention: phyto-bezoard (pepins). Savoir qu'il ingerait chaque jour plusieurs sacs d'oranges aurait sans doute evite la chirurgie. Observation nO 3 : Homme de 40 ans, cachectique. Hemochromatose alleguee, sur une hyperferritinemie. II « se nourrit », sans I'avouer, de multiples comprimes de fer prescrits par I'un de ses trois medecins... qui avait constate une hyposideremie ! Pathologie : neant. Observation nO 4: Femme de 35 ans, anorexique mentale. Hypercalcemie grave (ECG). Grace ~ des complicites di-
verses, elle ne « s'alimente » que d'un medicament: la vitamine 02... et prend clandestinement Ie diuretique thiazidique de sa mere. Observation nO 5 : Femme de 23 ans. Anemie sideropenique, plusieurs fois exploree en vain. Diagnostic: geophagie. Observation nO 6 : Homme de 50 ans. Hypertension arterielle. II boit quotidiennement une quantite massive de pastis sans alcool (glycyrrhizine). Observation n° 7: Homme seul de 67 ans. Amaigrissement, a:demes, anemie et leuconeutropenie. Bilan hematologique inutile: il donne ~ ses chiens les repas qu'on lui livre ~ domicile et ne se nourrit que de conserves. Vitamine C serique indosable : scorbut. Verdict: l'interrogatoire alimentaire peut etre un agent remarquablement simple d'economies de sante. Service de medecine interne, centre hospitalier. rue chateaubriand. 87205 Saint-Junien cedex, France
Rev Mid Inteme 1997;18(Suppl 5)
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QueUe place pour les references medicales dans Ie service de medecine interne d'un centre hospitalier general? X Roblin, JP Estemi, L Pellissier Si la recherche d'economies est desorrnais la regie en milieu hospitalier, I' utilisation des references medicales opposables (RMO) est encore peu pratiquee. Nous avons souhaite appreder leur faisabilite et leur utilite en routine. Methode: La totalite des references publiees a ete prise en compte lors du codage en fin de sejour, ~ partir d'un mot cM archive sur notre systeme inforrnatique. Leur respect codait RB ou HRB I dans Ie cas contraire dans les champs de la biologie, imagerie, therapeutique, et exploration fonctionnelle. Une exploitation multicriteres a croise ce code avec Ie diagnostic, Ie mode d'entree, la duree de sejour. Risultats: 247 sejours consecutifs ont ete inclus. 59,5 % (147) sont en valeur RB, ce pourcentage atteint 65,3 % en cas d'admission par Ie service porte. Les pathologies psychiatriques, rhumatologiques, pneumologiques ont permis un respect remarquable (80 %). Par contre, Ie non-respect est preponderant (60 %) lors de sejours programmes, en hematocancerologie, et pour les maladies metaboliques.
La consommation d'actes en biologie a baisse significativement durant la periode. La duree de sejour n'a pas augmente. Commentaires: La faisabilite des RMO est reelle, surtout pour les patients admis par les urgences. Elle est plus diffidie pour les sejours programmes, les polypathologies, et les porteurs d'affections chroniques lourdes. Leur utilite economique est apparente sur la maitrise des actes en B, mais ceci devrait etre pondere par une etude du cout patient au-del~ de I'hospitalisation et non pas du cout sejour. Conclusion: Les RMO presentent un interet en CHG pour une grande categorie de patients proches de la medecine ambulatoire, ayant un recours hospitalier ponctuel et sont applicables en routine. Les prises en charge diagnostique ou therapeutique plus complexes et les affections chroniques severes echappent en general ~ leur respect, confirmant notre specificite hospitaliere. Service de mBdecine inteme, centre hospitalier, 05007 Gap cedex, France
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Alimentaire )), mon cher Watson I... J Venot, A Gerardin, E Barriere, C Ter1aud
« Ma specialitl, c'est l'interrogatoire », disait Fred Siguier : belle devise pour les intemistes ! en temoignent sept observations ou les questions minutieuses sur les habitudes alimentaires ont... porte leurs fruits. Observation nO 1: Femme de 65 ans. Diarrhee chronique. Bilans negatifs. Son alimentation (riz, nouilles et gateaux secs exclusivement, sur conseil paramedical) est seule responsable. Observation nO 2 : Homme de 36 ans sans antecedent. Subocclusion. Intervention: phyto-bezoard (pepins). Savoir qu'il ingerait chaque jour plusieurs sacs d'oranges aurait sans doute evite la chirurgie. Observation nO 3 : Homme de 40 ans, cachectique. Hemochromatose alleguee, sur une hyperferritinemie. II « se nourrit », sans I'avouer, de multiples comprimes de fer prescrits par I'un de ses trois medecins... qui avait constate une hyposideremie ! Pathologie : neant. Observation nO 4: Femme de 35 ans, anorexique mentale. Hypercalcemie grave (ECG). Grace ~ des complicites di-
verses, elle ne « s'alimente » que d'un medicament: la vitamine 02... et prend clandestinement Ie diuretique thiazidique de sa mere. Observation nO 5 : Femme de 23 ans. Anemie sideropenique, plusieurs fois exploree en vain. Diagnostic: geophagie. Observation nO 6 : Homme de 50 ans. Hypertension arterielle. II boit quotidiennement une quantite massive de pastis sans alcool (glycyrrhizine). Observation n° 7: Homme seul de 67 ans. Amaigrissement, a:demes, anemie et leuconeutropenie. Bilan hematologique inutile: il donne ~ ses chiens les repas qu'on lui livre ~ domicile et ne se nourrit que de conserves. Vitamine C serique indosable : scorbut. Verdict: l'interrogatoire alimentaire peut etre un agent remarquablement simple d'economies de sante. Service de medecine interne, centre hospitalier. rue chateaubriand. 87205 Saint-Junien cedex, France
Rev Mid Inteme 1997;18(Suppl 5)