8-10 a&l998 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .XlIP . . . . . .Journkes . . . . . . . . .de. .la. . .SFUM . . . ..~..................
PROBLEMES ADMINISTRATIFS ET JURIDIQUES RENCONTRES DUNE FORMATION. AUX URGENCES: ELABORATION L Proroaa. S Arte . S Markossian. A Castialione. V Lafav. SAU, CHU NORD 1 !I& 5 MARSEILLE Cedex 20s. u amener I ‘Cquipe ZI un niveau de connaissance a fin de r6pondre efficacement aux difficult& d’ordre administratives et juridiques au sein du SAU. H6thodolq& en trois &apes: l/ Analyse priralable de I a situation (enqu6te des problBmes rencontr&s, Ctude des besoins en formation des agents, et mise en adequation de ces deux parametres). 2/ Elaboration du projet de formation en collaboration avec 1’I.F.P.S. (Institut de formation du personnel de sant6): Choix des personnes intervenant dans cette formation (juriste, infirmier g&t&al, commissaire de police, directeur de I’btablissement, ml?decin chef du SAU, infirmier g6nbral du secteur psychiatrique) et constitution de groupes pluridisciplinaires (15 personnes volontaires pour une formation d’une jourt+e/semaine pendant 5 semaines). 3/ Organisation des ateliers de travail par petits groupes (5 personnes) et dlaboration de fiches validees par les differents intervenants. Constitution d’un classeur de conduites g tenir. RBsultats: consensus et optimisation des relations entre I’Bquipe du SAU et les diffirents partenaires (police, juriste, administrateur). En conclusion; une uniformisation des r6ponses g apporter passe par une cohCsion de I ‘4quipe autour de ces problemes et une meilleure compr6hension de chacun face aux diffbrentes situations.
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ORGANISATION INTERNE D’UN SERVICE D’URGENCE EN CAS D’AFFLUX MASSIF DE PATIENTS C.Darmet, P.Marais, S&&y, J.Le Fur, J M Vigny, CUD!? ,Hbpital des : Enfants Malades, 149, rue de Sbvres 75743 Paris CX15 Obiectif: mise en place, en cas d’alerte, au sein d’un service d’urgences, d’une organisation pr&&ablie qui se coordonne avec la cellule de crise de I’hBpital et les secours extbrieurs. MBthode : - mise en Evidence d’une necessit6 de logistique differente en situation exceptionnelle, - analyse des besoins suppl6mentaires en personnel, materiel et locaux en fonction : de I’importance de l’&&nement, de la charge de travail pr6visible. - elaboration de fiches de poste individuelles dbfinissant : le rBle de chacun. son lieu d’affectation, son cadre rbf&ent, les r&gles & respecter, - mise en place de proc6dures : de prhparation, d’accueil, de gestion (des patients et de leurs effets, du matbriel, de I’information), - auto-entrainement de tous les agents. 6valuation : chaque agent doit pouvoir reciter la “check list” des actions g mettre en place. Un bilan sera fait au d&ours d’un “plan blanc”. R6sultatg : chaque agent titulaire des urgences es1 capable, d&s la prkalerte, de dbbuter la mise en place du plan interne pr6vu. Conclusion : un plan pr6vu et connu fait Bviter une panique temporaire due &. la d&sorganisation, rbduit le temps de mise en route de la logistique de crise, entraine I’efficacit6 et le calme (616ment indispensable B un accueil s&urisant pour les victimes d&s leut arrivBe dans une structure identifibe).
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COMMENT UN SERVICE D’URGENCE S’INSCRIT DANS UNE DEMARCHE QUALITE D’ETABLISSEMENT. MA.Plard - CAI Mawlawi - JY.Breteau - ML.Pichot - L.Rousseau - SAU - Centre Hospitalier Le Mans Face au phenomene pr6occupant des infections nosocomiales, le dbpartement d’orthop8die a engage une demarche qualit avec la collaboration des services d’hygihne, de consultations, du bloc operatoire et des urgences. Pour le SAU, I’objectif retenu est d’assurer I’hygiene pr6op6ratoire des patients admis au bloc opbratoire 2 partir de I’accueil. Le bilan de I’existant montre qu’au SAU les consignes concernant I’hygihne de I’op6r6 n’btaient peu ou pas appliqu6es. II n’existait pas de procedures sp&ifiques B la chirurgie orthopbdique. L’Blaboration des crit&res de qualit et la mise en place de protocoles conduisent a rbaliser, sur prescription mddicale : la depilation a la tondeuse, la douche ou toilette pri?op&atoire, la detersion et I’antisepsie de la zone ophratoire, la pose du champ St&rile, une fiche de liaison SAU+Bloc. Apres concertation. il a 6th decide que les polytraumatis&, les bless& du rachis, les patients trop douloureux seront pr6par6s directement au bloc op&atoire. Un questionnaire adress aux IDE/AS du SAU a permis d’bvaluer que les proc6dures sont connues 5 100% et leur r6alisation estim6e $I 52%. Les difficult& rencontrees sont liees 1) B la douleur, 2) au manque de temps. 3) aux installations sanitaires inadaptbes. Une Etude de 85 fiches de liaison montre que si la prgparation est faite, la douche ou la toilette preoperatoire est r&alisee a 82X, la depilation et la detersion de la zone operatoire I 52%, l’antisepsie ti 80%, la pose d’un champ stbrile $Z 55%. Malgr6 la specificit du SAU, la motivation et les efforts consentis par I’lquipe soignante ont amelior6 I’hygigne pr&op&atoire. Dans une demarche centrbe sur le patient, cette action a permis de d6velopper la collaboration entre les secteurs de soins et d’appliquer des protocoles communs en matiere de prevention des infections nosocomiales.
LA
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QUALITE
AUX
URGENCES.
S b,
J -Fur,
N.
Girardon,B.Bonnaud,JMm,ALe,GChgron. CUDR - Hdpital Necker 149 rue de SBvres
75743 Paris fcedex15 Objectif: A cBt6 de I’environnement technologique et medical des SAU, il est important de developper une politique centree sur le patient. : A partir de I’analyse de la littkrature, des Mkthodes experiences Wang&es, des groupes de rbflexion ont dbfini et valid6 normes, criteres et indicateurs de qualit RBsultats : Les normes portent sur I’accueil (contact, Evaluation de I’urgence, inscription, orientation), la prise en charge medicale, les prescriptions, les modes de sortie. Lorsque c’itait possible, des proc6dures ont Bt6 r6digees et sont devenues la norme. Les critBres portent sur I’identification des personnels et des locaux, les dBlais de chaque Btape, le respect des protocoles et des proc6dures. Les indicateurs ont 6th d&ermin&s en fonction d’items cent& sur le patient, leurs caracteres identifiable et mesurable, la possibilit6 d’amBlioration des dysfonctionnements. Conclusion : Une demarche centree sur le patient est un Blbment de la mise en place de SAU. La participation des personnels B I’identification des pro&dures, des protocoles et des criteres d’6valuation est souhaitable. La technique des audits est recommandbe, le retour des informations permettant I’am6lioration du service rendu.
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Urg 1998 ; 7 : 118-60