Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 15 (2019) 389–398
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PO-T11
Profil de la tuberculose en transplantation rénale
K. Sebti ∗ , A. Benjaafar Interne, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (K. Sebti)
Fig. 1
42,3 % des donneurs récusés ont été exclus.
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.312 PO-T10
Motifs d’exclusion du donneur vivant et devenir ultérieur des candidats à la transplantation rénale non aboutie au Maroc
H. El Meghraoui ∗ , J. El Gharab , H. Oujidi , I. Haouli , R. Boudina , F. Hamdi , I. Haddiya , Y. Bentata Centre hospitalier universitaire Mohammed VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. El Meghraoui) Introduction L’aboutissement et la réussite de la greffe rénale restent conditionnés par une sélection optimale du donneur exigeant un respect absolu des règles éthiques et une évaluation très précise du donneur potentiel sur le plan clinique et paraclinique. Méthodes L’objectif de ce travail était de déterminer les motifs d’exclusion du don de rein à partir du donneur vivant apparenté et d’étudier le devenir des receveurs après exclusion du donneur. Il s’agit d’une étude transversale menée entre février et mars 2019 intéressant les six centres universitaires marocains de néphrologie ayant une activité de transplantation. Ont été inclus tous les candidats potentiels au don de rein à partir d’un donneur vivant, qui se sont présentés à la consultation prégreffe durant la période allant de janvier 2018 à janvier 2019. Résultats obtenus ou attendus Cent cinquante sept couples donneur-receveur se sont présentés en consultation prégreffe dont 52 donneurs potentiels ont été récusés pour divers motifs. Le lien de parenté était des ascendants dans 32,7 %, la fratrie dans 44,2 % et les conjoints dans 15,4 % des cas. Les principaux motifs d’exclusion du donneur de rein étaient médicaux dans 42,3 %, immunologiques dans 21,2 %, chirurgicaux dans 11,5 %, réticence dans 7,7 %, absence de couverture médicale dans 5,7 % et perdus de vus dans 11,5 % des cas. Le prédiabète, le diabète et l’obésité constituaient les principales pathologies médicales d’exclusion. Après exclusion, 15,4 % des candidats non aboutis avaient bénéficié d’un deuxième bilan prégreffe avec un 2e donneur vivant apparenté, 15,4 % étaient inscrits sur la liste d’attente de transplantation rénale à partir de donneur en état de mort encéphalique, 38,4 % étaient perdus de vue (Fig. 1). Conclusion La forte prévalence observée d’exclusion du don de rein à partir de donneur vivant apparenté pousse à revoir les contres-indications au don de rein et à déployer les efforts requis pour développer le don de rein à partir de donneur cadavérique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.313
Introduction La tuberculose est l’une des complications infectieuses les plus redoutables chez la population des transplantés rénaux avec un risque de morbi-mortalité élevé. Méthodes Le but de notre travail est de rapporter l’incidence, les facteurs de risque, les différentes formes cliniques, le traitement et l’évolution de nos patients. Étude rétrospective, portant sur 162 transplantés rénaux de 1998 à 2019 dans le service. Nous avons étudié tous les aspects de la tuberculose en TR ainsi que leur traitement et évolution. Résultats obtenus ou attendus Nous avons colligé 12 cas de tuberculose parmi 162 transplantés rénaux, soit une prévalence de 7,4 %. L’âge moyen est de 32 ans avec une sex-ratio à 3. Le délai moyen d’apparition de la tuberculose après transplantation rénale est de 96 ± 4 mois pour les 9 patients qui n’ont pas eu de traitement d’induction, et de 6 mois chez les 3 autres patients qui ont eu l’induction par la thymoglobuline. Les localisations sont diverses et variées, dominées par l’atteinte pulmonaire dans 4 cas, suivie de la forme disséminée (multifocale osseuse, ganglionnaire et pulmonaire) chez 2 transplantées HVC séropositives. Les autres localisations sont urinaires, iléale, péricardique, pleurale, péritonéale et hépatosplénique. La durée du traitement anitibacillaire variait de 6 mois à 1 an, qui doit être adapter à la fonction rénale, en tenant compte des interactions de la rifampicine avec les anticalcineurines. L’évolution était favorable chez tous les patients, une seule rechute après 5 ans chez un patient présentant une dysfonction chronique du greffon. Conclusion Du fait de la morbi-mortalité importante de la tuberculose en TR, et de la complexité de prise en charge thérapeutique, les stratégies de prévention sont essentielles. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.nephro.2019.07.314 PO-T12
Maladie de Dent et transplantation rénale : les pièges à éviter L. Ecotiere 1,∗ , A. Duveau 2 , J.P. Rerolle 3 , A. Michel 4 , C. Poulain 5 , C.O. Sophie 6 , I. Etienne 7 , I. Bouteau 1 , F. Bridoux 1 , A. Thierry 1 1 Service de néphrologie et transplantation rénale, Poitiers, France 2 Service de néphrologie et transplantation rénale, Angers, France 3 Service de néphrologie et transplantation rénale, Limoges, France 4 Service de néphrologie et transplantation rénale, Rennes, France 5 Service de néphrologie et transplantation rénale, Amiens, France 6 Service de néphrologie et transplantation rénale, Strasbourg, France 7 Service de néphrologie et transplantation rénale, Rouen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (L. Ecotiere) Introduction La maladie de Dent est une tubulopathie rénale génétique (mutation des gènes CLCN5 ou OCRL1) caractérisée par un dysfonctionnement tubulaire proximal associé à une néphrocalcinose, une néphrolithiase et une insuffisance rénale progressive. Méthodes Notre objectif est de décrire l’évolution des patients atteints d’une maladie de Dent après transplantation rénale. Entre 2010 et 2018, douze patients présentant une maladie de Dent et ayant bénéficié d’une transplantation rénale ont été sélectionnés dans neuf centres franc¸ais. Nous rapportons les résultats préliminaires de onze greffes concernant neuf patients. Résultats obtenus ou attendus Tous les patients étaient des hommes. La maladie était diagnostiquée entre 10 et 51 ans. Cinq