QCM QUESTIONS Question 1 – En plongée, la pression hydrostatique sous-marine augmente tous les 10 mètres en profondeur de : a. un bar. b. deux bars. c. 5 bars. d. 10 bars. Question 2 – Parmi les causes ci-dessous, quelles sont celles qui entraînent le plus de décès en plongée : a. les attaques de requin. b. les accidents de décompression. c. les affections cardiovasculaires. d. la noyade. Question 3 – Parmi les situations médicales suivantes, lesquelles constituent une contreindication formelle à la plongée : a. les tachycardies ventriculaires soutenues. b. la fibrillation atriale. c. les bêta-bloquants. d. les anticoagulants. e. l'appareillage par un DAI. f. l'appareillage par un stimulateur. Question 4 – En cas de rétrécissement aortique, la plongée reste possible à la condition que la surface aortique soit : a. 1 cm2. b. 1,5 cm2. c. 1,8 cm2. d. 2 cm2. Question 5 – L'hypertension artérielle : a. est une contre-indication définitive à la plongée. b. n'est pas une contre-indication à la plongée si elle est équilibrée. c. accroît le risque d'accident en cours de plongée. d. nécessite des précautions même pour une HTA légère. Question 6 – Le risque d'accident de décompression chez les plongeurs porteurs de Foramen ovale perméable pour 10 000 plongées est de : a. 2 cas. b. 5 cas. c. 10 cas. d. 30 cas. Question 7 – La prise d'un traitement bêtabloquant :
a. est une contre-indication à la plongée. b. n'est pas une contre-indication si la pathologie traitée est compatible avec la plongée. c. ne permet la plongée qu'après que l'on se soit assuré d'une bonne tolérance ventilatoire et hémodynamique. d. exige la pratique d'un ECG tous les ans après 40 ans.
RÉPONSES Réponse 1 – a : l'augmentation de la pression hydrostatique est de 1 bar tous les 10 m qui s'ajoute à la pression atmosphérique (1 bar en surface, puis 2 bars à 10 m, 3 bars à 20 m, etc.). Réponse 2 – c : les affections cardiaques sont une des causes fréquentes de décès particulièrement après 40 ans. Réponse 3 – a, e : dans les autres cas, la plongée est possible sous certaines conditions. Réponse 4 – b : une surface aortique supérieure ou égale à 1,5 cm2 avec un gradient moyen inférieur à 25 mmHg chez un sujet asymptomatique est compatible avec la plongée en l'absence d'anomalies à l'épreuve d'effort. Réponse 5 – b, c, d : l'hypertension artérielle par elle-même, si elle est bien équilibrée, ne constitue pas une contre-indication à la plongée mais elle augmente le risque du plongeur qui doit être bien évalué ; le plongeur hypertendu devra éviter les plongées en eau froide, les plongées profondes (> 30 m) les plongées en mélange hyperoxique. . . Toute hypertension artérielle sévère, compliquée ou nécessitant une quadrithérapie constitue une contre-indication. Réponse 6 – b (4 à 6 cas : ces accidents sont donc relativement rares). Réponse 7 – b, c, d : l'utilisation des bêtabloquants n'est plus une contre-indication à la plongée sous-marine. Leur utilisation doit cependant faire l'objet d'une attention particulière présentée dans le diagramme proposé sur le site de la Fédération française d'études et de sports sous-marins (FFESSM).
Disponible en ligne sur ScienceDirect le 7 mars 2016 http://dx.doi.org/10.1016/j.amcp.2016.02.006 21