Auto-évaluation Self-evaluation QCM 1 Parmi les réponses suivantes choisissez celle qui est fausse :
QCM 4 Le contexte suivant est évocateur de neuromyopathie de réanimation :
La carnitine : ❏ A. est une amine quaternaire constituant naturel des tissus animaux ; ❏ B. sa concentration plasmatique reflète 80 % du stock corporel total ; ❏ C. a un rôle dans le transport de l’acide valproïque à travers la membrane mitochondriale ❏ D. entraîne l’élimination de fragments acylés issus de la b-oxydation (valproyl-carnitine) hors de la mitochondrie.
❏ A. déficit moteur identifié le jour de l’admission en réanimation ; ❏ B. défaillance multiviscérale prolongée ; ❏ C. utilisation de succinylcholine pour l’intubation ; ❏ D. épisodes répétés d’hypoglycémie ; ❏ E. administration d’hydrocortisone dans le cadre d’un choc septique.
QCM 2 Lors d’une intoxication par l’acide valproïque (plusieurs réponses vraies) : ❏ A. un œdème cérébral est possible, en liaison directe avec l’intoxication (c’est-à-dire à l’exclusion d’un coma hypoxique par exemple) ; ❏ B. les troubles hémodynamiques menaçant le pronostic vital sont constants ; ❏ C. l’hyperammoniémie est toujours liée à une atteinte hépatique clinique ou biologique ; ❏ D. le traitement par L-carnitine doit être entrepris dès la notion d’intoxication, sans bilan complémentaire préalable.
QCM 3 Les éléments suivants sont évocateurs de neuromyopathies acquises en réanimation : ❏ ❏ ❏ ❏ ❏
A. B. C. D. E.
déficit moteur distal ; signe de Babinski bilatéral ; sevrage difficile sans autres causes évidentes ; ralentissement des vitesses de conduction nerveuse ; protéolyse musculaire portant sur les fibres musculaires de type II ;
doi:10.1016/j.reaurg.2004.04.004
QCM 5 Quelles sont les propositions correctes ? 1. Dans les intoxications par antidépresseurs tricycliques : ❏ A. les crises convulsives sont habituellement retardées ; ❏ B. les crises convulsives aggravent les manifestations cardiaques par le biais de l’acidose ; ❏ C. les crises convulsives répondent à la seule administration de bicarbonate molaire ; ❏ D. l’incidence des crises convulsives est de 50 %. 2. Parmi les autres cases de convulsions d’origine toxique : ❏ A. l’isoniazide provoque une carence en vitamine B1 ; ❏ B. la théophylline est particulièrement convulsivante en cas d’intoxication aiguë ; ❏ C. l’hémodialyse peut être indiquée en cas de crises réfractaires lors d’un traitement chronique par le lithium ; ❏ D. le « kindling » définit une rémission des crises lors de l’usage chronique de cocaïne.
QCM 6 La tomographie à émission de positron (PET) permet de donner des informations sur : ❏ A. la structure cérébrale de patients en état de conscience altérée. Elle peut constituer un outil complémentaire aux échelles comportementales qui évaluent indirectement la conscience de soi et de l’environnement ; ❏ B. le fonctionnement cérébral de patients en état de conscience altérée. Elle peut constituer un outil complémentaire aux échelles comportementales qui évaluent indirectement la conscience de l’environnement ;
QCM / Réanimation 13 (2004) 376–377
❏ C. le fonctionnement cérébral de patients en état de conscience altérée. Elle peut constituer un outil complémentaire aux échelles comportementales qui évaluent directement la conscience de soi et de l’environnement.
377
❏ D. les fortes doses de benzodiazépines réduisent la fréquence respiratoire et contribuent à la toxicité de l’association aux opiacés. ❏ E. il existe des effets possibles de certains opiacés sur les récepteurs GABAergiques et inversement de certaines benzodiazépines sur certains récepteurs opiacés.
QCM 7 Le « syndrome locked-in » est :
QCM 8 Quelles sont les affirmations exactes concernant l’étude des effets respiratoires des psychotropes : ❏ A. les résultats obtenus chez l’animal sont toujours transposables à l’homme ; ❏ B. l’étude des temps et volumes ventilatoires peut se faire chez l’animal non sédaté en pléthysmographie corps entier ; ❏ C. il est possible de faire des études physiologiques sur un tronc cérébral d’animal isolé ex vivo ; ❏ D. l’étude de la barrière hématoencéphalique et des transporteurs membranaires est fondamentale pour l’analyse des variabilités interindividuelles et intraindividuelles de réponse aux psychotropes ; ❏ E. en cas d’absence d’effet sur les gaz du sang artériel chez un animal après injection d’une dose élevée d’un toxique par voie intraveineuse, il est possible de conclure à l’absence d’effet respiratoire de ce toxique.
QCM 9 Donnez les affirmations exactes concernant les interactions entre opiacés et benzodiazépines : ❏ A. les interactions entre les opiacés et les benzodiazépines sont d’ordre cinétique ou dynamique ; ❏ B. les décès rapportés chez les toxicomanes à la buprénorphine sont toujours associés au surdosage ; ❏ C. la pharmacotolérance explique chez les toxicomanes aux opiacés une variabilité de la réponse ventilatoire ;
QCM 10 Parmi les propositions suivantes concernant la prise en charge du patient présentant un traumatisme crânien, quelle est celle qui est exacte : ❏ A. l’administration de corticoïdes est recommandée quand le score à l’échelle de Glasgow est inférieur à 8; ❏ B. l’administration de corticoïdes est recommandée quand le score à l’échelle de Glasgow est inférieur à 10 ; ❏ C. l’administration de corticoïdes est recommandée chez tous les patients traumatisés crâniens ; ❏ D. l’administration de corticoïdes n’est pas recommandée.
QCM 11 Après analyse de la littérature fondée sur les niveaux de preuve, il est raisonnable de recommander l’administration de méthylprednisolone : ❏ A. chez tous les patients traumatisés médullaires aigus non-pénétrants ; ❏ B. chez les patients traumatisés médullaires aigus nonpénétrants admis dans les huit heures après le traumatisme ; ❏ C. uniquement chez les patients traumatisés médullaires aigus non-pénétrants admis dans les trois heures après le traumatisme ; ❏ D. la méthylprednisolone est contre-indiquée chez tous les traumatisés médullaires aigus non-pénétrants.
Réponses
1. B - 2. A D - 3. C E - 4. B E - 5. 1-A 2-C - 6. B 7. B - 8. B C D - 9. A C E - 10. D - 11 B
❏ A. compris dans les états de conscience altérée et comparable à l’état végétatif ; ❏ B. un diagnostic différentiel des états de conscience altérée car le patient est totalement conscient, malgré sa ressemblance superficielle avec l’état végétatif ; ❏ C. un état de conscience altérée et partiellement conscient.