Recherche THiRAPlE
GiNlQIJE.
Quand la pbau d&livrera d& mkdicaments arce qu’elles prolifirent de mani?re Les chercheurs americains ont plack nier, i une synthese hGH dans les semaines qui suivent la greffe. In P exceptionnelle, les cellules de la son promoteur (K14) en amont du viva, le promoteur K14 reste done peau sent considirtes depuis longg&e codant I’hormone de croissance de
clear li~iaire..~ s la mitochondrie, la production d%nergie est coupl6e ti un transport d’llectrons le long d’une chaine de prot6ines, parmi lesquelles le cytocrome c. Des chercheurs americains ont synth6tis6 un composC qui ressemble Honnamment g la cytochrome c oxydase, I’enzyme qui catalyse I’oxydation du cytochrome (Science [14 fCvrier 19971) . Jusque-18, rien de bien extraordinaire, car il ne sont pas les premiers a avoir produit un tel analogue. CoriginalitC de ce travail reside dans le fait que le nouveau compost?se comporte exactement, au plan chimique, comme I’enzyme naturelle. II constitue, en fait, un outil de pridilection pour I’ltude des reactions d’oxydoreduction au coeur des milochondries.
et antiDes chercheurs d’lmmunex ($ats-Unis) et de Glaxo Wellcome (ctatsUnis) ont, chacun de leur cat& clone et caract6ris6 le gene codant TACE, I’enzyme de conversion du TNFa. Comme ce dernier (ou tumor necrosis fecfora) est un puissant inflammatoire impliqu6 dans de nombreuses maladies, ces travaux publi6s dans Nature du 20 f6vrier dernier, pourraient debaucher sur le dbveloppement de nouveaux agents anti-inflammatoires B base de molCcules bloquant la libkration, dans le flux sanguin, de TNF-a.
temps comme idtales pour produire, via la thCrapie ginique, des protPines circulantes (facteurs de coagulation, apolipoprotCines, hormones) susceptibles de combler un dCficit de l’organisme. Petit probEme, cependant, il faut associer au transgene introduit une skquence d’ADN rCgulatrice, autrement dit un promoteur, suffisamment efficace pour diriger et optimiser l’expression du gkne sp&fiquement dans les cellules de 1’Cpiderme. En privilCgiant l’utilisation du promoteur du gkne de la kkratine 14, 1’Pquipe d’Elaine Fuchs 2 I’Institut mPdica1 Howarg Hughes (Chigaco) semble avoir trouvC un systkme particulierement intkressant i cet igard. La kCratine 14 est une prottine abondamment synth&isCe par les kkratinocytes, cellules h activitC mitotique importante de l’kpiderme.
humaine (hGH) et introduit ce transg;ne dans des ovocytes f&ondCs de souris. RCsultats : chez les animaux jeunes et adultes transgkniques, le g&e de hGH est exprimk spgcifiquement dans les kpithiliums externes, principalement l’tpiderme. L’hormone de croissance humaine produite dans la peau des souris transgbniques est sCcrCtCe dans la circulation sanguine tout au long de la vie, comme en tCmoigne le taux serique important chez les animaux adultes. En outre, les animaux transgCniques prksentent une augmentation de taille et de poids et des al& rations mCtaboliques (hyperinsulimmie) qui dCmontrent 1’efficacitP fonctionnelle de l’hormone synthetisCe. Enfin, la greffe de peau d’un animal transgknique h un animal non transgknique conduit, chez ce der-
efficace longtemps aprks la greffe, contrairement h ce qui avait Ctt observe! jusqu’8 maintenant avec d’autres promoteurs. 11 n’y a qu’un pas pour penser que, chez l’homme, les kkratynocytes pourraient constituer des cibles cellulaires de choix pour introduire, par therapie gCnique, un gkne d’intCr&t accompagnk du fameux promoteur K14. Mais encore faut-il auparavant verifier I’efficacitC de la transfection de g&nes dans des kkratinocytes en culture, kiratinocytes 2 partir desquels sont effect&es les greffes de peau. Ld aussi, la panoplie des stratCgies possibles est en plein essor avec la multiplication des vecteurs viraux et non viraux. C’est, sans aucun doute, la prochaine &ape (X Wang [1977] PNAS 94, 219-226). BA
Nouvelle tentative pour soigner la maladie de Parkinson ne iquipe de l’Universit6 de Rochester (New York, fitats-Unis) dirigCe par Martha Bohn fait &at d’une stratCgie permettant, chez le rat parkinsonien, de limiter la dig&&escence des neurones impliq&s dans la maladie de Parkinson. Cette affection est due i la mort progressive (dont la cause et le micanisme sont encore inconnus) des neurones de la substance noire, g la base du cerveau. Ces neurones se projettent dans le striatum oh leurs terminaisons liberent de la dopamine. Leur degCnCrescence entraine la chute de la concentration en dopamine dans le striatum, d’oti l’apparition de tremblements, de rigiditt et d’une akinCsie caracttristique. Mais, chez des modkles animaux de la maladie, des injections intrac&Cbrales d’un facteur neurotrophique, le GDNF (glial derived neurotrophic factor), protkgent les neurones dopaminergiques. Un tel traitement est,
U
de Biofutur (f6vrier 1997) p 23 est une photo de S T&he de I’Orstom et non de I’lnra. bien nous excu-
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l
Mars 1997
cependant, inappliquable i l’homme car jug6 trop invasif. Pour contourner cette difficult& les chercheurs americains ont eu recours au transfert de g&e : le gene du GDNF humain combine 1 un vecteur adknoviral a Cte administri & proximitC de la substance noire, chez des rats parkinsoniens. Six semaines plus tard, 75 % des neurones dopaminergiques persistaient dans le groupe de rats traitis contre seulement 25 % dans les groupes tCmoins. Mais les chercheurs ont observ6 que la synth?se du facteur
CadBnovirus,
toujours
pilier
neurotrophique &ait tout de mCme 1imitCe dans le temps, soit qu’il y ait une riaction immunitaire de l’h8te contre le vecteur, soit qu’il y ait rPpression du promoteur viral contrslant l’expression du transgcne. En admettant que l’on puisse pallier ces problkmes, il reste g savoir si, chez I’homme, une telle strategic pourra s’appliquer suffisamment t6t et iviter l’aggravation des sympt8mes cliniques. (D L Choi-Lundberg [1977] Science 275, 383-841. Sylvia
de la thkapie
g6nique.
Arditi