Radiothérapie hypofractionnée dans le cancer du sein par technique mono-isocentrique : résultats préliminaires dans une cohorte de 240 cas

Radiothérapie hypofractionnée dans le cancer du sein par technique mono-isocentrique : résultats préliminaires dans une cohorte de 240 cas

722 Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759 developed post-operative skin ulcers. Cosmetic results was analyzed with Harvard Scale and was ...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 20 (2016) 713–759

developed post-operative skin ulcers. Cosmetic results was analyzed with Harvard Scale and was excellent in 4.5% of patients, good in 32.8%, fair in 16.4% and poor in 46.3%. The 2 test showed no correlation between early or late toxicity or cosmetics results with type of surgery (P > 0.1). Univariate analysis showed no relationship between cosmetic result and age (P > 0.13). Conclusion Our experiences is limited but confirm that adjuvant radiotherapy is not controindicated when reconstructive surgery is expected. The patient must be informed about the possible radiation sequelae. Disclosure of interest The authors declare that they have no competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.024 P24

Radiothérapie hypofractionnée dans le cancer du sein par technique mono-isocentrique : résultats préliminaires dans une cohorte de 240 cas

A. Boukerche ∗ , M. Brahmi , S. Benyoub , N. Bourezzane , S. Abai , R. Madouri , A. Dali-Youcef Radiothérapie, EHSO Émir-Abdelkader-d’Oran, faculté de médecine, université d’Oran 1, Oran, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Boukerche) Objectif de l’étude Évaluer l’efficacité et la toxicité d’une radiothérapie hypofractionnée adjuvante par technique conformationnelle tridimensionnelle, mono-isocentrique dans le traitement du cancer du sein non métastatique. Patientes et méthodes De septembre 2014 à mars 2015, 240 patientes atteintes d’un cancer du sein non métastatique traité par chirurgie conservatrice (n = 16) et/ou radicale (n = 224) ont rec¸u une radiothérapie hypofractionnée adjuvante par une technique mono-isocentrique de 36 Gy (3 Gy par séance, cinq fois par semaine) dans le sein (et/ou la paroi thoracique) avec ou sans l’aire susclaviculaire, et un boost de 15 Gy (5 × 3 Gy) en cas de chirurgie conservatrice. Résultats L’âge moyen était de 47,5 ± 0,6 ans (27–76 ans), 62 tumeurs étaient de stade I, 144 de stade II, 34 de stade III, 77,1 % exprimaient des récepteurs hormonaux et 17,9 % : HER (+3) ; 99,2 % des patientes ont rec¸u une chimiothérapie néoadjuvante et ou adjuvante. Il a été observé uniquement une toxicité de grade 1 ou 2, aiguë à type de : cutanée dans 86 cas (35,9 %), dysphagie dans 13 cas (5,4 %), œdème dans 32 cas (13,3 %) et douleur dans 15 cas (6,3 %) ; tardive, à type de : cutanée dans 19 cas (7,9 %), douleur dans 17 cas (7,1 %) et lymphœdème dans 43 cas (17,9 %). Avec un suivi médian de 18 mois, six rechutes (trois locorégionales et trois métastatiques) et trois décès été observés. Les taux à 18 mois de survie sans récidive locorégionale, sans rechute (locorégionale et métastatique) et globale étaient respectivement de 98,9 % (±0,8 %), 97,3 % (±1,2 %) et 98,5 % (±0,9 %). Conclusion Les résultats préliminaires de cette étude prospective sont prometteurs en termes de contrôle de la maladie (locorégionale et métastatique) et profil de toxicité, permettant ainsi une réduction de la durée de traitement. Cependant, plus de patientes et un suivi plus long sont nécessaires pour mieux évaluer l’efficacité et la toxicité (à long terme) de ce schéma d’irradiation hypofractionnée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.025

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Quelle est la valeur du soutien familial dans la survenue de la détresse psychologique chez les patientes suivies pour cancer du sein ?

S. Berhili ∗ , S. Kadiri , M. Benoulaid , A. Aissa , E. Ogandaga , S. El Majjaoui , H. Elkacemi , T. Kebdani , N. Benjaafar Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : berhili.soufi[email protected] (S. Berhili) Objectif de l’étude Évaluer l’impact du manque de soutien familial sur la survenue de la détresse psychologique chez les patientes suivies pour cancer du sein. Patientes et méthodes Étude transversale utilisant le Hospital Anxiety and Depression scale (HADS) et l’échelle visuelle analogique (EVA) de la détresse psychologique. Le consentement éclairé était obtenu de la part de toutes les patientes incluses. L’analyse des données socio-démographiques et cliniques a été faite par le test de corrélation de Pearson, le test de Student, le test de ␹2 , l’analyse de variance et les régressions logistiques simple et multiple. Nous avons utilisé le logiciel SPSS version 20 pour Windows. Résultats Sur 446 patientes incluses dans cette étude, d’âge moyen de 50 ± 7,8 ans (26–66), 120 (26,9 %) étaient en déstresse psychologique (score global HADS ≥ 15 et/ou score EVA ≥ 3). En analyse multifactorielle (ajustée sur le niveau d’éducation, la profession, le lieu de résidence et la prise de médicaments analgésiques et/ou anxiolytiques), le manque de soutien familial (OR [Odds ratio] = 5,33 [2,62–10,82], p < 0,001) était le deuxième facteur indépendamment associé à la détresse psychologique, juste après la survenue d’une aggravation de la maladie (OR = 9,45 [4,18–21,34], p < 0,001), et dépassant ainsi les autres facteurs de risque précédemment publiés, comme le fait de vivre des difficultées émotionnelles ou financières (OR = 1,99 [1,06–2,65], p = 0,012), ou encore ne pas être mariée (OR = 1,68 [1,06–2,65], p = 0,027). Conclusion Le soutien familial doit être évalué tôt lors de la prise en charge de nos patientes, afin de détecter les femmes à risque de développer une détresse psychologique et leur prodiguer le traitement approprié. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2016.08.026 P26

Traitement par laser de basse intensité et énergie du syndrome douloureux postmastectomie : résultats d’une cohorte de 89 patientes

J. Wagner ∗ , A. Djebien , P. Dhaenens , L. Chossière Institut Andrée-Dutreix, Dunkerque, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (J. Wagner) Objectif de l’étude L’incidence du syndrome douloureux postmastectomie est très élevée, entre 20 % à 65 % et il difficile à traiter [1]. L’International Association for the Study of Pain (IASP) le définit comme une douleur chronique de la partie antérieure du thorax, du creux axillaire et/ou de la moitié supérieure du bras après mastectomie ou tumorectomie et persistant plus de trois mois après l’intervention. Le LBIE, laser non invasif, de la société Thor Laser est actuellement disponible en France. Son action antalgique sur les zone gâchette résulte de l’inhibition de la NOoxydase mitochondriale. Matériel et méthodes Étude rétrospectives incluant les patientes de juin 2014 à février 2016. Paramètres étudiés : échelle visuelle analogique (EVA) intialement, pendant le traitement, à 3–6–12–18–24 mois, le nombre de zones gâchettes et leur