Rapport basé sur une enquête microbiologique et sur la littérature existante : Mycoplasma pneumoniae et infections ORL

Rapport basé sur une enquête microbiologique et sur la littérature existante : Mycoplasma pneumoniae et infections ORL

Mdd Mal Infect. 1997 ; 27, Sp6cial : 472-4 Rapport bas6 sur une enquate microbiologique et sur la litt6rature existante : Mycoplasmapneumoniaeet infe...

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Mdd Mal Infect. 1997 ; 27, Sp6cial : 472-4

Rapport bas6 sur une enquate microbiologique et sur la litt6rature existante : Mycoplasmapneumoniaeet infections ORL* C. BI~Bt~AR**, B. DE BARBEYRAC**, C.M. BI~Bt~AR** et J. SARLANGUE**

RESUME

La plupart des infections ~ Mycoplasma pneumoniae se traduisent par une atteinte bdnigne des voies respiratoires ~ type de trachdobronchites, les pneumonies ne repr6sentant qu'une faible proportion de cas. M. pneumoniae provoque une atteinte diffuse des voies adriennes. L'importance de son r61e dans les rhinopharyngites et otites de 1'enfant est m6connue, faute de bilan Etiologique. M. pneumoniae est plus souvent retrouv6 chez l'enfant de plus de 5 arts, ce qui peut expliquer son r61e limitE dans les rhinopharyngites et otites. Cependant il peut provoquer des infections chez l'enfant plus jeune. Lots de l'Etnde ORPHE rEalis6e en 1995/96, en dehors d'une pEriode 6pid~mique, un tr6s faible nombre de cas de rhinopharyngites et otites (3/98) a pu ~tre attribu6 M. pneumoniae, chez des enfants de moins de 5 ans. Des rEsultats diff6rents peuvent ~tre observes en pEriode Epiddmique. Seule la raise en oeuvre de m6thodes de diagnostic simples, rapides et sensibles, permettra une meilleure connaissance 6pid6miologique. Mots-el~s : Mycoplasma pneumoniae - Infections respiratoires - Rhinopharyngites - Otites.

Les infections ~ Mycoplasma pneumoniae se pr6sentent, dans leur aspect le plus caract6ristique, sous la forme de pneumonies. Seules celles-ci font habituellement l'objet d'un diagnostic Etiologique precis. Une des enquEtes les plus document6es sur l'importance de M. pneumoniae comme agent pathog~ne, a 6t6 r6atisEe ~ Seattle par Foy (1) entre 1962 et t975, sur une population de 125 000 personnes, associant ~ une enqu~te clinique, une confirmation biologique par culture et recherche d'anticorps sp6cifiques. Cette enquEte a montrE que pendant la pEriode Etudi6e, M. pneumoniae 6tait responsable de 15 ~ 20 % des cas de pneumonies. Les pneumonies ne repr6sentent cependant qu'une faible partie des atteintes ~ M. pneumoniae, (3 h 13 % selon les Etudes). D' aprbs Clyde (2), 20 % des infections seraient asymptomatiques, la grande majorit6 se traduisant par des atteintes bEnignes des voies respiratoires parmi lesqnelles les trachEobronchites sont les plus frEquentes.

effectu6e sur des 6couvillonnages pharyng6s ou aspirations nasopharyng6es, pr616vements faciles ~ obtenir et moins contamin6s que des expectorations. Des manifestations vari6es de la sph6re ORL accompagnent les infections ~ M. pneumoniae, rhinorrh6e, douleurs pharyng6es darts 53 ?a7 1 % des cas d'apr6s Clyde (2), otalgies. A l'examen clinique, une pharyngite 6ryth6mateuse est not6e avec une fr6quence variable (12-73 %), tandis qu'une myringite avec parfois des 16sions butleuses, peut ~tre observ6e. Lots d'une enqu~te r6alis6e chez des enfants pr6sentant une infection respiratoire basse ~ M. pneumoniae, Stevens et coll. (4) ont d6crit la pr6sence d'une pharyngite darts 32 % des cas et d'une otite moyenne chez 27 % des enfants.

2 - M. PNEUMONIAE, AGENT DE PHARYNGITES ET D'OTITES ISOLEES, UN ROLE C O N T R O V E R S E

1 - M. P N E U M O N I A E , UN P A T H O G E N E DE L ' E N S E M B L E DU T R A C T U S RESPIRATOIRE

L'importance du r61e de M. pneumoniae dans les infections ORL isol6es est beaucoup moins bien connue, faute de bilan biologique pr6cis. Une revue de la litt6rature sur ce sujet

Le r61e de M. pneumoniae dans les infections ORL a 6t6 6voqu6 de longue date. M. pneumoniae provoque en effet une atteinte diffuse des voles respiratoires, mettant en jeu rhino-pharynx, gorge, trach6e, bronches et bronchioles (3). Une cons6quence int6ressante de cette diffusion de la bactEtie, est que la recherche de M. pneumoniae peut ~tre

* 10e Conf6rence de Consensus en Th6rapeutique Anti-Infectieuse 19 juin 1996 h Lyon : "Les infections ORL". ** H6pital Pellegrin, Laboratoire de Bact6riologie, place Am61ie Raba L6on - F-33076 Bordeaux Cedex. *** H6pital p6diatrique, Service de Rdanimation p6diatrique et N6onatalogie, Place Am61ie Raba L6on - F-33076 Bordeaux Cedex.

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donne des r6sultats contradictoires. Les 6tudes publi6es concernent surtout le r61e de M. pneumoniae dans les pharyngites. Des m6thodes variables ont 6t6 utilis~es par les diff4rentes 6quipes. Komaroff et coll. (5) 6tudiant en 1983 le r61e de M. pneumoniae au cours de pharyngites de l'adulte, attribuent sur des arguments s6rologiques 10,6 % des cas M. pneumoniae. Une 6tude s6rologique rdalis6e en 1987 par Gerber et coll. (6) au cours de pharyngites de l'enfant (~ge moyen : 9 ans), ne permet de ddtecter que deux cas (5 %) tdmoignant d'une infection rdcente ~ M. pneumoniae. D'antres travaux ont cherch6 ~ mettre en 4vidence la prdsence du mycoplasme au niveau pharyng6. Une 6tude ancienne rdalisde ~ Chapell Hill par Glezen et coll. (7) avait pennis d'isoler M. pneumoniae chez plus de 10 % des coll6giens adolescents atteints de pharyngite aigu~ (pic entre 12 et 14 arts), taux passant fi 5 % chez les enfants plus jeunes tandis qu'aucun des enfants de moins de 6 ans n'6tait infect6 par M. pneumoniae. Plus r6cemment, une 6tude rdalis6e par Weiner et coll. (8) montrait la prdsence de M. pneumoniae chez 88 (34 %) de 260 colldgiens pr6sentant une pharyngite aigu6. Les traitements par b~talactamines 6tant inactifs sur les mycoplasmes, certains auteurs out recherch6, sans succ~s, le r61e de M. pneumoniae au cours d'amygdalites chroniques (9). Des critiques m6thodologiques ont 6t6 apport6es (10, 11), 4voquant un manque de sensibilit~ des m6thodes utilisdes, Des recherches de mycoplasmes r4alis6es systEmatiquement chez des enfants b6n6ficiant d'ad6no'idectomies et d'amygdalectomies, par 6couvillonnage pharyng6 et h partir de fragments tissulaires, n'ont permis d'isoler aucune souche de M. pneumoniae, mais seulement M. hominis et Ureaplasma urealyticum (12). Le r61e de M. pneumoniae dans les otites moyennes et myringites bulleuses est tr6s peu document4. Peu d'6tudes ont recherch6 le mycoplasme par culture au niveau de l'oreille moyenne. Une revue critique de la litt6ramre anglaise r6alis6e par Roberts (13) conclut qu'il y a peu d'arguments pour affirmer que M. pneumoniae est un agent significatif d'otites moyennes avec ou non des 16sions bulleuses. Sur 858 essais de culture ~ partir d'otites non bulleuses, un seul a 6t6 positif pour M. pneumoniae. A partir des myringites bulleuses, M. pneumoniae a 6t6 d6tect6 dans un seul cas sur 16 (14).

3 - M. PNEUMONIAE, R O L E P A T H O G E N E AVANT 5 ANS ? L'~ge de survenue a 6t6 longtemps consid6r6 comme un 616ment caract6ristique pour les infections ~ M. pneumoniae. Classiquement rares avant 5 ans, elles sont observ6es chez l'enfant aprbs 5 arts, atteignant un maximum vers la 10e ann6e. Ceci expliquerait leur r01e limit6 dans les rhinopharyngites et otites. Cette notion est peut-~tre ~ revoir. L'enquEte du GROG pendant les ann6es ant6rieures montre la possibilit6 d'atteintes avant 5 ans. Des 4tudes japonaises ont r6cemrnent montr6 que le pic des pneumonies ~ M. pneumoniae se situerait dans ce pays vers 3 ~ 4 ans (15).

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Des modifications 6pid6miologiques ont r4cemment 6t6 raises en 6vidence au Danemark par Lind et coll. (15) sur des arguments uniquement s6rologiques. Ces auteurs ont montr~ que le nombre d'enfants de 0 ~ 4 ans_pr6sentant des anticorps anti M. pneumoniae 4tait pass4 de 9 , 1 % entre 1976 et 1980 5,2 % entre 1983 et 1986. Cette diminution affectait surtout les sujets hospitalis6s alors que le hombre de sujets poss6dant des anticorps anti M. pneumoniae, variait peu en m6decine g6n6rale. Les auteurs danois concluaient ?aune 6volution vers une b4nignit6 plus grande des infections ~ M. pneumoniae chez l'enfant. Ils l'attribuent h une immunit6 protectrice accrue due ~ un contact plus pr6coce avec l'agent pathog~ne, lui-m~me li6 au d6veloppement du mode de garde collectif des enfants. Les atteintes du jeune enfant sont probablement plus importantes en p6riode 6pid6mique. Les infections M. pneumoniae s6vissent en effet ?~ l'6tat end6mique avec classiquement des 6pid6mies survenant tous les 4 ~ 7 ans. Une 6pid4mie a s6vi en Europe en 1990-92o Une enqu6te 6pid6miologique r6alis6e pendant cette p6riode en Ecosse (16), a montr6 que sur un total de pr6s de 600 cas d'infection /l M. pneumoniae, 11 concernaient des enfants de moins de 1 an, 72 des enfants de 1 ~t 4 ans, ta majorit6 des cas 6tant observ6s entre 5 et 9 ans et chez l'adulte. 4 -

M. PNEUMONIAE, A G E N T D ' I N F E C T I O N S ORL EN F R A N C E CHEZ LE JEUNE ENFANT ?

La plupart des 6tudes cit4es jusqu'ici utilisaient pour le diagnostic biologique des m6thodes fastidieuses ou peu sensibles. En effet, la culture de M. pneumoniae est longue et difficile, le nombre de souches isol6 r6duit. La s6rologie est peu sensible et surtout tr~s difficilement applicable chez l'enfant, l'obtention de deux s6rums s'av6rant quasiment impossible pour des infections b6nignes. Diff6rentes techniques de PCR ont 6t6 d6velopp6es pour la d6tection de M. pneumoniae (17). Bas6es sur l'amplification d'un fragment du g~ne de l'adh6sine de M. pneumoniae, elles sont relativement simples h r6aliser, bien que non disponibles sous la forme de trousses commercialis6es, et donnent des r6sultats sp6cifiques et sensibles, permettant de d6tecter dans les pr616vements 10 ~ 100 organismes. Elles ont 6t6 appliqu6es fi l'4tude ORPHE actuelle et des 6tudes pr6alables r4alis6es h partir du rdseau GROGRh6ne Alpes. Une 6tude prospective r6alis6e par PCR, par le r6seau GROG pendant les hivers 1993-94 et 1994-95 (18), laisse supposer que M. pneumoniae joue un r61e dans les rhino-pharyngites et les otites avant 5 arts. En effet, pour les rhino-pharyngites, M. pneumoniae avait 6t6 retrouv6 avant 1 an dans 6 ~ 15 % des cas (chiffres correspondant ~ chacun des hivers), et entre t et 4 ans darts 10 ~ 12 % des cas. Pour les otites, les pourcentages respectifs passent de 0 ~ 29 % avant 1 an, ~ 16 et 12 % entre 1 et 4 ans. Les r6sultats trouv6s pendant l'hiver 1995-96 ne confirment pas ces chiffres (3 cas positifs sur 98 dans l'enqu~te ORPHE). II n'y a doric pas de preuve d'un r61e important pendant cette p4riode, de M. pneumoniae comme agent responsable d'otites et de rhino-pharyngites chez l'enfant de moins de 5 ans.

CONCLUSION En ptriode non 6pidtmique, ce qui 6tait le cas en 1995-96, M. pneumoniae nejoue pas un rtle notable dans les rhinopharyngites et otites de l'enfant de moins de 5 ans. Qu'en estil en ptriode 6pidtmique ? M. pneumoniae peut alors ~tre hdberg6 ehez de nombreux sujets asymptomatiques (19). Darts une 6tude rtaliste en Sutde, Gnarpe et coll. (20) ont montr6 que de ftvrier 1989 ~ mai 1990, pdriode 6piddmique, 13,5 % des sujets asymptomatiques examints h6bergeaient M. pneumoniae au niveau pharyng6 contre 4,6 % seulement quatre mois plus tard. Cette notion peut expliquer les discordances observtes dans les rdsultats entre difftrentes pdriodes. D'o~ l'inttr~t potentiel de conna~tre les pousstes 6pidtmiques. Un deuxi~me 616ment retrouv6 dans notre exptrience personnelle est un argument clinique. L'dchec d'un traitement par b~talactamines pent atre 6vocateur d'une SUMMARY

infection h M. pneumoniae. Nous avons p u l e vtrifier en 1992, lors de la dernibre pousste 6pidtmique observde en France. Quelle m6thode diagnostique proposer ? Pour le moment, aucune mtthode n'est adaptde au diagnostic immddiat. La PCR n'est pratiqute que par un petit nombre de laboratoires et en l'absence de trousses commercialisdes, n'est applicable que pour des 6tudes ponctuelles ou 6piddmiologiques. Des mdthodes de ddtection antigtnique annonctes depuis tongtemps, ne sont pas encore disponibtes et n'ont pas fait la preuve d'une sensibifit6 suffisante. Seule la mise en oeuvre de mtthodes de diagnostic simples, rapides et sensibles devrait permettre de rtaliser une surveillance 6piddmiologique efficace et d'dvoquer la possibilit6 d'infections ~ M. pneumoniae susceptibles d'amener une modification d'attitude thtrapeutique.

REPORT BASED ON A MICROBIOLOGICAL STUDY AND LITERATURE: MYCOPLASMA PNEUMONIAE AND ENT INFECTIONS

Most of the illnesses produced by Mycoplasma pneumoniae are minor respiratory diseases such as U'acheobronchitis, and only a small proportion are pneumonia. All the respiratory tract may be involved in the infections. However, the responsibility of M. pneumoniae in child rhinopharyngitis and otitis is unknown because of the lack of biological diagnosis. M. pneumoniae is more frequent in children over 5 years of age, which may explain its limited role in rhinopharyngitis and otitis. However infections may be observed in younger children (> 5). In the ORPHE study, carried out in 1995/96 during a non-epidemic period, the number of rhinopharyngitis and otitis due to M. pneumoniae was low (3/98). Different results may be observed during epidemic periods. A better understanding of M. pneumoniae upper respiratory tract infections will come after the development of easy and rapid diagnostic methods. Key-words: Mycoplasma pneumoniae - Respiratory infections - Rhinopharyngitis - Otitis. REFERENCES FOY H.M. - Infections caused by Mycoplasma pneumoniae and possible carrier state in different populations of patients. Clin infect Dis. 1993 ; 17 (suppl) : $37-46. 2. C L Y D E W.A. Jr. - Clinical overview of typical Mycoplasmapneumoniae infections. Clin Infect Dis. 1993 ; 17 (suppl) : $32-6. 3. KRAUSE D.C., TAYLOR-ROBINSON D. - Mycoplasmaswhich infect humans. In : Maniloff J., Mc Elhaney R.N., Finch L., Baseman J. (ed). " M y c o p l a s m a s , m o l e c u l a r b i o l o g y and pathogenesis>~. A m e r i c a n Society for Microbiology. Washington DC 1992 : 417-44. 4. STEVENS D., SWIFT P.G.F., JOHNSTON P.G.B., K E A R N Y P.J., CORNER B.D., B U R M A N D. - Mycoplasma pneumoniae infections in children. Arch Dis Child. 1978 ; 53 : 38-42. 5. K O M A R O F F A.L., A R O N S O N M.D., PASS T.M., E R V I N C.T., B R A N C H W.T., S C H A C H T E R J. - Serologic evidence of Chlamydia and Mycoplasma pharyngitis in adults. Science. 1983 ; 222 : 927-9. 6. G E R B E R M.A., R A N D O L P H M.E., C H A N A T R Y J., M A Y O D.R., S C H A C H T E R J., TILTON R.C. - Role of Chlamydia trachomatis and Mycoplasma pneumoniae in acute pharyngitis in children. D i a g n Microbiol Infect Dis. 1987 ; 6 : 263-5. 7. G L E Z E N W.P., C L Y D E W.A. Jr, SENIOR R J . , SHEAFFER C.I., D E N N Y F.W. - Group A Streptococci, Mycoplasmas and viruses associated with acute pharyngitis. JAMA. 1967 ; 202 : 455-60. 8. W E I N E R 1., Mc M I L L A N J., POE L. et coll. - Mycoplasmapneumoniae etiology of pharyngitis. Use of enzyme immunoassay for rapid and direct detection of infection. Pediatr Res. 1985 ; 19 : 307A. 9. C H A R N O C K D.R., C H A P M A N G.D., T A Y L O R R.E., W O Z N I A K A. - Recurrent tonsillitis : the role of Chlamydia and Mycoplasma. Arch Otolaryngol Head Neck Surg. 1992 ; 118 : 507-8. 10. H A M M E R S C H L A G M.R. - Recurrent tonsillitis : the role of Chlamydia and Mycoplasma. Arch Otolaryngol Head Neck Surg. 1993 ; 119 : 355.

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