VIe Congrès International d’Épidémiologie / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 62S (2014) S171–S212
S212 Mots clés
Défenestration accidentelle ; Chute ; Enfant ; Épidémiologie
Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.130
Évaluation de l’amélioration de la prise en charge aux urgences des chuteurs âgés de 75 ans et plus, Alpes du nord, 2010–2012 C. Ricard a , F. Picot b , P. Couturier a , F.-X. Ageron a Réseau Nord Alpin des Urgences, Centre Hospitalier Annecy-Genevois, France b Service de gériatrie, CHU Michallon, Grenoble, France a
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Recours aux urgences pour traumatisme crânien : résultats de l’enquête EPAC, France métropolitaine, 2012 G. Pédrono , L. Lasbeur , A. Pasquereau , B. Thélot Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France Introduction Chaque année en France surviennent plusieurs centaines de milliers de traumatismes crâniens (TC) qui motivent un recours aux urgences hospitalières. L’objectif de ce travail était de décrire les TC survenus à la suite d’un accident de la vie courante (AcVC). Méthodes Les données 2012 de recours aux urgences des dix hôpitaux de métropole participant à l’enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC) ont été analysées. Les TC ont été décrits selon l’âge et le sexe, le mécanisme, l’activité et la prise en charge de l’accidenté. Résultats En 2012, les TC ont représenté près de 9 % des AcVC collectés. Ils ont touché davantage les enfants (58 %) et les personnes âgées (21 %) ; ils sont survenus plus fréquemment chez les hommes (55 %) que chez les femmes. Dans la grande majorité des cas (83 %), les TC sont survenus à la suite d’une chute, fréquemment lors d’activité de jeux et loisirs (34 %), souvent à domicile (47 %). Concernant le devenir immédiat, le taux d’hospitalisation après passage aux urgences, 20 %, était deux fois plus élevé que pour les autres AcVC. Ces résultats étaient variables selon l’âge de l’accidenté. Discussion Les TC dus à un AcVC sont fréquents. Outre les décès entraînés par les plus graves d’entre eux, les TC non mortels marginalisent aussi chaque année des milliers de personnes (perte d’emploi et de logement, ruptures des relations sociales, etc.). Leurs causes et facteurs de risque doivent être mieux connus pour contribuer à leur prévention. Mots clés Traumatisme crânien ; Accident de la vie courante ; Surveillance épidémiologique ; EPAC ; Urgences Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
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Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.131
Introduction La chute des personnes âgées est une problématique fréquente, souvent symptomatique d’un état de fragilité. Afin de permettre aux urgentistes de s’approprier les recommandations de la Haute Autorité de santé (HAS), un programme de formation a été proposé à un échelon régional. Méthodes Étude multicentrique selon une méthode d’observation avant-après la mise en place d’un programme qualité dans les services d’urgence. Les dossiers médicaux des patients ont été consultés de manière rétrospective par tirage au sort en 2010 puis en 2012. Résultats Treize centres ont participé à cette évaluation, 2426 patients chuteurs ont été inclus en 2010 et 2684 en 2012. En 2012, il a été constaté que les dossiers des urgences contenaient davantage d’informations sur les facteurs de fragilité et que les examens recommandés avaient été plus souvent réalisés : pour les ECG 53 % en 2010 versus 64 % en 2012 (p < 10−3 ), les bilans biologiques 57 % versus 65 % (p < 10−3 ), la recherche de troubles des fonctions supérieures de 29 % versus 42 % (p < 10−3 ) et la recherche d’hypotension orthostatique de 7 % versus 11 % (p < 10−3 ). Pour les patients fragiles, le taux de recours aux urgences pour récidive de chute a diminué entre les deux phases (7,4 % versus 2,2 %, p = 0,03). Conclusion Ce programme a été ressenti comme positif par les urgentistes. Sa mise en place a permis de favoriser les relations entre urgentistes et gériatres. Il n’a pas été possible de comparer l’évolution de la prise en charge dans des centres témoins n’ayant pas bénéficié du programme. Mots clés Gériatrie ; Urgences ; Réanimation Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2014.06.132