Renfort par une sage-femme en SMUR, la réalité en Midi-Pyrénées

Renfort par une sage-femme en SMUR, la réalité en Midi-Pyrénées

A171 Re ´sume ´s Discussion.— Le traitement me ´dical initial recommande ´ n’est pas toujours optimal lors de la PEC de ces patientes. Elles doivent,...

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Re ´sume ´s Discussion.— Le traitement me ´dical initial recommande ´ n’est pas toujours optimal lors de la PEC de ces patientes. Elles doivent, par ailleurs, pouvoir acce ´der aux techniques adapte ´es, comme l’embolisation ute ´rine, a ` la condition de be ´ne ´ficier e ´galement d’un transport me ´dicalise ´ pre ´coce et d’une PEC he ´modynamique efficace. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.395 309 ´alite ´ en MidiRenfort par une sage-femme en SMUR, la re ´ne ´es Pyre M. Parrant a, S. Ries b, B. Guyard-Boileau b, J.-L. Ducasse ´a a ˆpital Purpan, CHU de Toulouse, Toulouse, Samu 31, ho France b ´seau re ´gional de pe ´rinatalite ´ de Midi-Pyre ´ne ´es Re ˆpital Paule-de-Viguier, CHU de Toulouse, Matermip, ho Toulouse, France ´s. — Obste Mots cle ´trique ; Sage-femme ; Renfort spe ´cifique Introduction. — Dans le cadre de la collaboration entre les Samu—SMUR de Midi-Pyre ´ne ´es et le re ´seau re ´gional de pe ´rinatalite ´, une e ´valuation du renfort d’une sage-femme en SMUR a e ´te ´ re ´alise ´e. Ce recours reste rare sur l’ensemble des SMUR de la re ´gion. ´thode. — Un questionnaire a e Me ´te ´ adresse ´ a ` chacun des me ´decins urgentistes re ´fe ´rents de 23 SMUR de la re ´gion rattache a un e ´s ` ´tablissement comportant une maternite ´, aux cadres sages-femmes de ces maternite ´s. Le questionnaire Samu/SMUR portait sur la connaissance par les urgentistes du champ de compe ´tence des sages-femmes, la pratique re ´elle de renforts, les attentes par rapport au be ´ne ´fice escompte ´ par un renfort sage-femme en SMUR. Le questionnaire sages-femmes portait sur leur souhait de participer a ` l’activite ´ SMUR leur inte ´re ˆt pour cette activite ´, les situations cliniques ou ˆtre utiles en SMUR. ` elles pensent e Les cadres sages-femmes ont e ´te ´ interroge ´es sur les modalite ´s selon lesquelles elles intervenaient en SMUR. ´sultats. — Sur les 23 SMUR de la re Re ´gion correspondant aux crite `res de ´finis, 19 ont comple ´te ´s le questionnaire, parmi eux, seuls 12 font appels ` a un renfort sage-femme de ´tache ´e de la maternite ´, de fac¸on exceptionnelle pour six d’entre eux, sur des demandes occasionnelles pour cinq et de fac¸on syste a une ´matique dans un seul cas. Seul un SMUR fait appel ` sage-femme selon un protocole e ´tabli avec la maternite ´. Les urgentistes des SMUR ont largement exprime ´s le souhait de pouvoir solliciter le renfort d’une sage-femme, principalement pour la re ´alisation des manœuvres obste ´tricales. Les sages-femmes soulignent, quant a ` elles, leurs compe ´tences sur la prise en charge du nouveau-ne ´. Re ´trospectivement, l’activite ´ de sept SMUR pouvant be ´ne ´ficier d’un renfort sage-femme a e ´te ´ analyse ´e : pour 50 interventions « obste ´tricales » en deux ans, huit renforts sur 34 accouchement inopine ´s (un quart), cinq sur sept MAP (deux tiers). Ce sont le plus souvent les sages-femmes positionne ´es au bloc obste a ´trical qui sont de ´tache ´es vers le SMUR. Les obstacles ` la mise en place d’une collaboration avec le SMUR, observe ´s par les sages-femmes, sont majoritairement lie ´s a ` la disponibilite ´ de personnels et aux contraintes d’organisation. Conclusion. — Devant l’augmentation constate ´e du nombre d’accouchement inopine ´a ` domicile, le renfort d’une sage-

femme en SMUR est souhaite ´ par la majorite ´ des SMUR. Les contraintes de mise ` a disposition de sages-femme rendent difficile une ge ´ne ´ralisation de ce type de renfort. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.396 310 ´preuve de la route : existe-t-il Les femmes enceintes ` a l’e ´cificite ´s le ´sionnelles ? des spe G. Comte a, A. Ndiaye b, M. Chiron b, J. Ughetto a, G. Bagou a, P. Petit a a ´gional de Lyon, ho ˆpital Edouard-Herriot, Lyon, Samu re France b INRETS, Bron, France ´s. — Grossesse ; Traumatologie ; Accidents de la voie Mots cle publique Introduction. — La grossesse pre ´sente des caracte ´ristiques morphologiques et psychologiques qui peuvent induire une spe ´cificite ´ des le ´sions en traumatologie routie `re. Cette e ´tude a pour objet d’analyser les conse ´quences le ´sionnelles fœtales et maternelles et de de ´gager d’e ´ventuelles mesures pre ´ventives adapte ´es. ´riel et me ´thode. — De 1995 a Mate ` 2006, le registre Arvac des victimes d’accident de la circulation du Rho ˆne recense notamment tous les accidents de la route impliquant des femmes enceintes ayant recours ` a un organisme de prise en charge (Samu, SP, services d’urgence). Une analyse cible ´e a classe ´ leurs le ´sions et pre ´cise ´ les conse ´quences, notamment en terme de viabilite ´ fœtale. ´sultats. — Parmi les 116 567 victimes d’accidents de la Re route survenus dans le Rho ˆne entre 1995 et 2006, 443 femmes sont signale ´es enceintes. Elles sont majoritairement conductrices de voiture (91 %) et 60 % d’entres elles e ´taient ceinture a deux-roues et 18 e ´es ; 14 circulaient ` ´taient pie ´tons. La majorite ´ d’entre elles (97 %) pre ´sentaient des blessures le ´ge `res (AIS 1—2), mais dix e ´taient cote ´es AIS supe a 3 avec quatre de ´rieur ` ´ce `s fœtomaternels, deux morts fœtales avec survie de la me `re et une ce ´sarienne en urgence en raison d’un de ´collement placentaire. La voiture est le vecteur de la majorite ´ des victimes d’accidents graves (AIS supe a 2). Aucune spe ´rieur ` ´cificite ´ le ´sionnelle n’est mise en e ´vidence chez les femmes enceintes de ce registre. Les le ´sions les plus fre ´quentes concernent les membres, mais on constate une gravite ´ accrue des le ´sions thoraciques et abdominales avec des conse ´quences parfois dramatiques. Conclusion. — Avec un nombre d’accidente ´es peu important (4% victimes), les femmes enceintes ne semblent pas repre ´senter une population ` a part pour la traumatologie routie `re. Il n’existe pas de spe a l’e ´cificite ´ le ´sionnelle propre ` ´tat de grossesse, mais nous ne disposons pas de donne ´es sur l’e ´volution ulte ´rieure des grossesses (pre ´maturite ´). En revanche, les femmes enceintes e ´vitent volontiers d’utiliser la ceinture de se ´curite ´, ce qui repre ´sente un re ´el risque en cas d’accident. Aussi, proposons-nous comme mesure pre ´ventive une information sur l’inte ´re ˆt du port de la ceinture syste ´matiquement de ´livre ´e lors des consultations de `s le de ´but de la grossesse de fac¸on a ` corriger cette tendance. Le caracte `re tre `s ge ´ne ´ral de cette e a approfondir le suivi de cette population ´tude incite ` particulie `re. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.397