Revue de presse

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7. G U I G N I E R M., H E R N A N D E Z J . L . , MORENA H. et Coll. -- Choc endotoxinique survenu au d6cours d'une intervention pour occlusion sur b...

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7. G U I G N I E R M., H E R N A N D E Z J . L . , MORENA H. et Coll. -- Choc endotoxinique survenu au d6cours d'une intervention pour occlusion sur bride. A p r o p o s de deux cas. Lyon m~d., 1974, 232, 727-729.

9. M A C K O W i A K P.A. - - M i c r o b i a l synergis m in human infections (First of two parts)NOw Engl., J. Med., 1978, 298, 21-26. 10. NOLAN J . P . , H A R E D.K., Mc DEVITT J . J . et Coll : In vitro studies of intestinal endotoxin absorption. Gastroenterology, 1977, 72, 434-439.

8. H A L T A L I N K.C. et NELSON J.D. -- Coliform septicemia complicating Shigellosis in children JAMA, 1965, 192, 441-443.

11. SALAS-MARTINEZ M. -- ShigeUosis relacionada con la causa de muerte en los ninos. Bol. Med. Hosp. Infant., 1976, 33, 1411-1422.

revue de presse H E M O P H I L U S I N F L U E N Z A E P N E U M O N I A IN A D U L T S par R.J. W A L L A C E Jr, D.M. M U S H E R , R.R. MARTIN,Amer. J. Med. 1978, 64, 87-93

Voilh un rapport int6ressant dans la mesure off il traduit une exp6rience assez exceptionnelle de 41 cas de pneumopathie h h4mophiles chez l'adulte, s4rie bien document~e sur le plan bact6riologique et qui 6mane des trois principaux hSpitaux de Houston. On sait, en effet, comme le rappellent les auteurs, la rarer4 de c e type d'infection chez l'adulte. Cette rarer4 est peut-~tre en rapport avec une inad4quati0n des moyens bact4riologiques. En effet, les auteurs soulignent que la plupart de leurs observations interviennent apr~s 1972, date laquelle le traitement des h4mocultures a s u b i quelques modifications. Le milieu usuel qu'est le bouillon trypticase-soja n'est pas favorable au d4veloppement des h4mophiles (106 germes/ml contre 109/ml pour un staphylocoque ou une ent~robact4rie) qui n'entraine pas de trouble du milieu. L'infection h h4mophile peut donc ~tre m4connue si l'on ne prend pas le soin de pratiquer syst~matiquement un repiquage sur g41ose chocolat. Depuis 1972 les h6pitaux que regroupe l'4tude ont, ou bien chang4 leur milieu d'h4mocultures, ou bien pratiqu4 syst4matiquement ce repiquage. La deuxi~me modification technique qui intervient 4galement h cette date int4resse les examens paracliniques ; fl s'agit de la g4n4ralisation de la ponction aspiration transtrach4ale. Ces 41 observations se r4partissent en 23 cas avec bact~ri4mie et 18 cas sans bact4ri4mie. I1 s'agit plus volontiers d'hommes (malgr4 le biais introduit par l'un des hSpitaux). Les images radiologiques sont 379

variables, syst4matis6es ou non, uni ou bilat~rales, uni ou plurflobaires. L'4panchement pleural est fr4quent mais la pleur6sie purulente est tr~s rare. Parmi les formes bact4ri4miques, la majeure partie des malades a plus de 50 ans et pr~sente une pathologie sous-jacente associ4e et favorisante {cancer du poumon .... }; la mortalit4 est donc g r a n d e ' e t refl~te plutSt le terrain. Par contre au-dessous de 50 ans, les causes favorisantes sont rares mais on note cependant 2 d4c~s par septic4mie fulminante avec leucop4nie. Parmi les formes non bact4ri4miques, on retrouve une pathologie pulmonaire chronique possiblement favorisante. La mortalit6 est faible mais non n4gligeable dans ce groupe ( 1 1 % ). Les auteurs discutent de la rentabflit4 des m4~hodes des diagnostics en soulignant la valeur d e la ponction trans-trach4ale q u f d o i t cependant ~tre r4serv4e aux formes graves. Les traitements sont fort variables, certains malades gu4rissant m~me sous p4nicilline G ' ou 4rythromycine~; fl est d'aflleurs dommage de n'avoir pas eu un aperqu des antibiogrammes. En ce qui concerne le germe, il s'agissait dans 82 % des cas d'Hemophilus influenzae encapsul4 (du type b principalement) et les auteurs discutent le rSle d'une 4ventuelle baisse de t'immunit4 chez l'adulte pouvant expliquer ce type d'infection ; une telle baisse de l'immunit4 n'est pas ~vidente chez leurs malades. Y.C.