Rhinoplastie motorisée : courbe d’apprentissage avec le moteur de rhinosculpture (Bien Air tm)

Rhinoplastie motorisée : courbe d’apprentissage avec le moteur de rhinosculpture (Bien Air tm)

A32 Résultats.— Les résultats sont évalués par rapport au projet pré opératoire réalisé par retouche photographique. Une note de 0 à 5 a été attribuée...

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A32 Résultats.— Les résultats sont évalués par rapport au projet pré opératoire réalisé par retouche photographique. Une note de 0 à 5 a été attribuée, 0 correspondant à un très mauvais résultat avec nez séquellaire, 5 à une concordance parfaite ou presque avec le projet pré opératoire. La qualité des résultats en fonction des paramètres traités est discutée. Les résultats sont le plus souvent très bons sur les modifications de projection et de rotation mais se révèlent parfois insuffisants sur les affinements de la pointe. Conclusion.— La rhinoplastie par voie dissimulée permet de corriger un grand nombre de paramètres de la pointe nasale avec des résultats très satisfaisants et naturels. Néanmoins, lorsqu’un affinement important de la pointe est nécessaire, la voie externe reste préférable. Cependant la difficulté réside dans l’indication et elle ne doit être effectuée qu’après une étude soigneuse. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.080 076

Rhinoplastie motorisée : courbe d’apprentissage avec le moteur de rhinosculpture (Bien Air tm) E. Racy Fondation Saint-Jean-de-Dieu, Paris, France But de la présentation.— Étude rétrospective des 50 cas premiers cas opérés de rhinoplastie par voie externe avec le moteur de rhinosculpture. Matériel et méthodes.— Ont été étudiés : le temps d’intervention, le type de lames utilisées, les complications, une échelle de difficulté opératoire évaluée par le chirurgien. Résultats.— Le temps d’intervention a été de 2H15 en moyenne (minimum 1H20 maximum 2H45) et a diminué en moyenne de 23 minutes entre les dix premiers patients et les dix derniers, alors que l’utilisation des différentes pièces à main a été plus importante dans le dernier tiers. La lame la plus utilisée (86 % : 43 patients) a été la scie pour réséquer la bosse, la moins utilisée (4 % : deux patients)la scie pour les ostéotomies latérales (qui doit à notre avis être améliorée). Les scies pour ostéotomies paramédianes et intermédiaires (hautes) n’ont pas été utilisées pour les 33 premiers patients mais sont utilisées systématiquement depuis les 17 derniers (utilisations 34 % sur l’ensemble mais 100 % pour les derniers patients). Il n’a pas été noté de complications cutanées liées à l’utilisation de ce type de moteur. Ce n’est pas une complication mais il faut noter que l’utilisation de ce type de matériel nécessite un décollement cutané large. L’échelle de difficulté peropératoire notée en fin de bloc est passée de 8/10 à 3/10 (moyenne six sur dix) avec une diminution nette de la difficulté dans les 15 derniers patients. Conclusion.— La courbe d’apprentissage d’une nouvelle technique chirurgicale nécessite au moins 50 cas. L’utilisation du moteur de rhinosculpture est une avancée potentielle dans le contrôle du geste osseux dans la rhinoplastie, geste réputé difficile car utilisant un matériel rudimentaire (ostéotomes et marteau) faisant courir le risque d’un manque de contrôle. L’étude de la courbe d’apprentissage de ce matériel sur cette série montre que certaines lames sont plus faciles à utiliser que d’autres et qu’une certaine mise en confiance est nécessaire avant d’utiliser les lames d’ostéomies paramédianes et intermédiaires. Les lames pour ostéotomies latérales semblent inadaptées et nécessitent une amélioration technique. Ce matériel semble toutefois apporter subjectivement un réel bénéfice dans le contrôle du geste osseux. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.081

Chirurgie esthétique et reconstructrice Dimanche 13 octobre 2013 10 h 30 — 11 h 00 Salle : Amphi Havane Sous l’égide de la Société franc¸aise de chirurgie plastique de la face et du cou Président de séance : F. Disant, G. Lamas 077

Le rameau fronto-temporal du nerf facial : variations anatomiques et applications chirurgicales

G. De bonnecaze ∗ , S. Vergez , B. Vairel , B. Chaput , E. Serrano CHU Rangueil-Larrey, Toulouse, France ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— Le rameau frontal du nerf facial est une branche particulièrement importante dans l’expression faciale souvent exposé à des traumatismes notamment chirurgicaux. L’objectif de notre étude est de réaliser une cartographie des zones de passage et de sécurité de ce rameau puis d’ en déduire les principales applications chirurgicales (lifting temporo-facial, parotidectomie, lambeau fascia temporalis, oncodermatologie). Matériel et méthodes.— Nous avons utilisé pour cette étude dix cadavres frais pour réaliser 20 dissections. Après repérage du tronc du nerf facial, nous avons disséqué jusqu’à leur pénétration musculaire les différentes branches issues du rameau frontal. Nous avons mesuré les principaux rapports de cette branche avec l’apophyse zygomatique, les vaisseaux temporaux, le canthus externe. Nous nous sommes attardés sur leur distribution musculaire et leurs anastomoses. Résultats.— Il existe une grande variabilité de distribution de ce rameau au sein de la région temporale. En regard de l’arcade zygomatique il est le plus souvent unique et chemine entre 14 et 42 mm en avant du pavillon auditif. En regard du canthus externe il est le plus souvent multiple de petit calibre et destiné à l’orbiculaire de l’œil, au corrugateur et au muscle fronto-occipital. À ce niveau, il chemine en moyenne à 20 mm du canthus externe. Nous avons noté une proportion importante (60 %) d’innervation de type terminale sans aucune anastomose. Conclusion.— Une bonne connaissance de l’anatomie du rameau frontal du nerf facial est un pré requis indispensable pour le chirurgien et/ou le morphologiste désireux d’aborder les pathologies de la région fronto-temporale. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.082 078

Résultats après prise en charge médicale et chirurgicale des paralysies faciales périphériques durables D. Vertu Ciolino Lyon, France But de la présentation.— Comparaison des résultats chirurgicaux après réinnervation faciale par le nerf du masséter ou le nerf grand hypoglosse, et comparaison des résultats après myoplastie du muscle temporal versus transplantation du muscle gracilis et anastomose transfaciale. Évaluation de la toxine botulique dans la rééducation. Patients et méthodes.— Cohorte de patients rééduqués et opérés dans le service. Utilisation du Sunnybrook Grading system. Résultats.— La réinnervation du nerf facial par un autre nerf crânien apporte de bons résultats avec une rééducation bien suivie. Les séquelles après anastomose avec le nerf du muscle temporal sont