10 h50
Durée : 7 minutes
ENDOMETRIOSE SOUS-PERITONEALE POSTERIEURE : QUELLE IMAGERIE EN BILAN D'OPERABILITE : EEV, IRM ENDOCAVITAIRE OU ANTENNE EN RESEAU PHASE ? ETUDE PROSPECTIVE AVEC CORRELATIONS ANATOMOPATHOLOGIQUES C ROY, A BIBLOCQUE, V THOMA, J LEROY, A WATTIEZ, I NISAND STRASBOURG- FRANCE
Objectifs :Evaluer 3 méthodes d'imagerie : EEV ; IRM endocavitaire et en réseau phasé pour définir l'envahissement digestif et guider le geste chirurgical. Matériels et méthodes : Quarante-sept patientes avec endométriose profonde postérieure opérées furent explorées à titre systématique par EEV, IRM endocavitaire (cul-de-sac vaginal postérieur) et en réseau phasé (3 plans SpT2, Fat-Sat EGTl pré, post Gd). Corrélations chirurgicales et anatomopathologiques. Critères d'évaluation : siège, morphologie, intensité, envahissement digestif, lésions associées. Résultats : Taille : 1-5 cm. Localisation : cul-de-sac (38), cloison recto-vaginale (4), rétro-utérin (5). Parmi 43 patientes ayant eu une résection digestive avec envahissement de la musculeuse, 32 vrais positifs en EEV (épaississement hypoéchogène homogène de l'hyposignal de la musculeuse) et 41 en IRM (hypersignal de la muqueuse digestive au contact de l'hyposignal homogène ou hétérogène du nodule en SpT2). Pas de faux positif. Deux faux négatifs en IRM, I l en EEV. L'IRM endovaginale était supérieure pour les petites masses du cul-de-sac et de la cloison recto-vaginale. Lésions associées multiples (ligaments utéro-sacrés, toms, ovaires) mieux détectées en IRM réseau phasé. Conclusion : L'IRM est supérieure à I'EEV pour l'atteinte digestive avec un aspect spécifique (hypersignal de la paroi au contact) et le bilan pelvien. L'IRM endovaginale est utile pour certaines localisations. Mots clés : Pelvis, technique d'exploration - Echographie, douleur - IRM, douleur
Conclusion : L'épaississement de la ZJ, déterminé en IRM, paraît être à lui seul un facteur d'infertilité chez les patientes présentant une infertilité inexpliquée. " Mots clés : Utérus - IRM - Fertilité
11 h 10
SEMEIOLOGIE IRM DES FIBROLEIOMYOMES UTERINS EN EVOLUTION HYDROMYXOIDE (A PROPOS DE 9 CAS) M VIALATRENTINI (l), R GUILLON (l), F DEDOUIT (2), M FILHASTRE(l), V JUHAN-DUGUET (3), A MAUBON (4), JP ROUANET(1) (1) MONTPELLIER - FRANCE, (2) TOULOUSE - FRANCE, (3) MARSEILLE - FRANCE, (4) LIMOGES - FRANCE
Objectifs : Connaître et comprendre la séméiologie IRM des fibroléiomyomes en évolution hydropique et « myxoïde ». Matériels et méthodes :Neuf dossiers IRM de tumeurs pelviennes qui se sont révélées être des léiomyofibromes en évolution hydropique et myxoïde D ont été analysés a posteriori. La séméiologie de ce type de lésions semble univoque. Résultats: Le fibroléiomyome en évolution hydropique et « myxoïde » possède une sémiologie IRM caractéristique : - une masse en hypersignal hétérogène T2 central. Cette masse est très vascularisée en T l Gadolinium - une partie périphérique liquidienne franche, manifestement bien visible en T l Gadolinium -une paroi périphérique très vascularisée. L'ovaire homolatéral doit être toujours recherché attentivement. Conclusion : La séméiologie IRM des fibromes hydromyxoïdes est caractéristique. Elle doit être connue par les imageurs de la femme car sinon ce diagnostic sera ignoré avant l'intervention. " " Mots clés : Utérus, technique d'exploration - Utérus, fibrome Utérus, nécrose
11 h 2 0
11 ho0
Durée : 7 minutes
ANOMALIES DE L'EPAISSEUR DE LA ZONE JONCTIONNELLE DE L'UTERUS EN IRM, UNE EXPLICATION DES INFERTILITES INEXPLIQUEES A MAUBON (l), P PIVER (l), M POUQUET (1). M KAPELIA (l), JP ROUANET(2), Y AUBARD (1) (1) LIMOGES - FRANCE,(2) MONTPELLIER - FRANCE
Objectifs :La zone jonctionnelle (W) est définie en IRM par l'hyposignal sous-endométrial. Nous avons montré (JFR 2004) qu'une anomalie de l'épaisseur de la zone jonctionnelle de l'utérus en IRM était un facteur d'échec d'implantation en fécondation in vitro (FIV) si l'épaisseur moyenne de la W (AJZ) est supérieure à 7 mm et l'épaisseur maximale (MJZ) supérieure à 10 mm. Notre but ici était d'étudier la fréquence des anomalies de la ZJ en fonction du type d'infertilité. Matériels et méthodes : Entre décembre 2001 et février 2004, 151 patientes infertiles ont bénéficié de 252 transferts d'embryon. Une IRM a été réalisée chez chaque patiente avant transfert ; avec mesures de la ZJ : W anormale = AJZ > 7 mm et MJZ > 10 mm. Nous avons étudié les taux d'implantation en fonction du type d'infertilité et des mesures de la zone jonctionnelle. Résultats : L'âge moyen des patientes était 32,2 ans (21-43 ans). Répartition des types d'infertilité et des taux de grossesse dans chaque indication : endométriose 36 % (n = 57) et 60 %, causes tubaires 14,5 % (n = 22) et 54 %, dysfonction ovulatoire 7 % (n = 11) et 13 %, causes masculines 23 % (n = 35) et 45 %, inexpliquée 17 % (n = 27) et 51 %. Répartition statistique des patientes présentant des valeurs de ZJ anormale en fonction des indications : endométriose 30 % (p = ns), causes tubaires 13 % (p = ns), dysfonction ovulatoire 4 % (p = ns), causes masculines 13 % (p = ns), inexpliquée 39 % (p = 0,0039).
Durée : 7 minutes
Durée : 7 minutes
FIBROMES OVARIENS ET LEIOMYOMES UTERINS : INTERET DE L'IRM DYNAMIQUE
Objectifs : Le fibrome ovarien représente 4 % des tumeurs ovariennes. Le principal enjeu diagnostique consiste à le distinguer du léiomyome utérin sous-séreux qui présente le même aspect en échographie, en TDM et en IRM sans injection. Matériels et méthodes : Quinze fibromes ovariens et quinze léiomyomes utérins sous-séreux ont été étudiés rétrospectivement en IRM avec séquences dynamiques injectées puis comparés sur des critères morphologiques classiques obtenus sur le séquences pondérées T2 et T l et des critères de rehaussement après injection de Gadolinium. Résultats : Aucune différence significative n'a été mise en évidence sur les critères morphologiques de taille, de contours, d'homogénéité ou d'intensité de signal. Les pourcentages de rehaussement aux temps précoce et tardif de I'IRM dynamique sont par contre très significativement différents entre les deux populations. La variété cellulaire des fibromes ovariens présente un hypersignal T2 caractéristique. Cette étude confirme que le fibrome ovarien se rehausse peu et tardivement ce qui permet de le distinguer du léiomyome utérin sousséreux. Conclusion : La séquence d'IRM dynamique injectée parait être un outil très performant pour distinguer les léiomyomes utérins sousséreux et les fibromes ovariens. Ces données sont basées sur une population de petite taille et devront être confirmées par d'autres études dans l'avenir. " Mots clés : Appareil génital féminin, technique d'exploration Ovaires, fibrome - Utérus, fibrome