Sevrage tabagique et causes de rechute chez la femme tunisienne

Sevrage tabagique et causes de rechute chez la femme tunisienne

Affiches scientifiques Conclusion.— Notre étude démontre l’intérêt de la création d’un service d’aide au sevrage tabagique. Les fumeurs sont livrés à eu...

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Affiches scientifiques Conclusion.— Notre étude démontre l’intérêt de la création d’un service d’aide au sevrage tabagique. Les fumeurs sont livrés à euxmêmes face à la dépendance au tabagisme. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.542 516

Facteurs influenc ¸ant les résultats du sevrage tabagique chez la femme tunisienne M.A. Baccar a , H. Zaïbi a , B. Ourari Dhahri a , E. Tangour a , J. Ben Amar a , D. Gharbi Kilani a , Y. Farah a , S. Azzebi a , H. Aouina a , L. El Gharbi a , M. Hsaïri b , H. Bouacha a a Service de pneumologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie b Institut national de santé publique, Tunis, Tunisie La diffusion du tabagisme chez les femmes tunisiennes prend des proportions alarmantes en raison du nombre de plus en plus important de fumeuses, du rajeunissement de l’âge d’initiation tabagique et donc de sa durée. Nous avons mené une étude rétrospective (janvier 2008 à juin 2011), incluant 101 fumeuses (19,8 %) parmi 510 fumeurs des deux sexes se présentant à notre consultation d’aide au sevrage tabagique. Une analyse comparative univariée et multivariée entre les groupes de fumeuses qui ont réussi le sevrage et celles qui ont échoué, nous a permis de rechercher les facteurs influenc ¸ant la réussite ou l’échec du sevrage tabagique. L’âge moyen de nos patientes était de 44 ans. Le taux global de réussite à six mois et un an était respectivement de 24,7 et 18,8 %. En analyse univariée, une différence statistiquement significative en terme de réussite du sevrage est observée chez les fumeuses qui présentaient un âge de début tardif du tabagisme (après 20 ans) (p = 0,03), une comorbidité respiratoire ou cardiovasculaire associée (p = 0,03) et une bonne adhérence à la consultation (p = 0,02). En analyse multivariée seules les présences d’une maladie liée au tabac (OR : 4,43 IC à 95 % [1,29—15,17], p = 0,01) et l’adhérence à la consultation (OR : 5,02 IC à 95 % [1,29—19,39], p = 0,01) étaient significativement associées à un bon pronostic de réussite du sevrage à six mois et à un an. Une relation possible mais non significative avec l’âge d’initiation tabagique était observée (OR = 0,3 IC à 95 % [0,08—1,07], p = 0,06). Au-delà des méthodes validées du sevrage tabagique et du suivi prolongé, une approche différentielle tenant compte des spécificités féminines permettrait d’accroître les chances d’arrêt du tabac. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.543 517

Pneumothorax spontané primitif : prévalence de la consommation de tabac et de cannabis et échec du sevrage A.-M. Ruppert a , V. Gounant b , P. Gasparini a , H. Fenane c , P. Bouvier a , J. Cadranel d , J. Assouad c a Tabacologie, pneumologie, hôpital Tenon, Paris, France b Pneumologie, chirurgie thoracique, hôpital Tenon, Paris, France c Chirurgie thoracique, hôpital Tenon, Paris, France d Pneumologie, hôpital Tenon, Paris, France Introduction.— Le pneumothorax spontané primitif (PSP) est une pathologie fréquente du sujet jeune. Le seul facteur de risque connu est le tabagisme avec un risque relatif de 8 à 20 selon les études. Il n’existe pas de données concernant la consommation de cannabis dans le PSP. Objectif.— Décrire la consommation de tabac et de cannabis dans le PSP et évaluer le taux de sevrage à trois mois. Méthodes.— Étude prospective de la prise en charge des PSP en chirurgie thoracique à l’hôpital Tenon entre janvier et août 2012.

A163 Impact sur le sevrage d’une consultation de tabacologie (CsT) au cours de l’hospitalisation. Résultats.— Cent huit patients ont été hospitalisés pour pneumothorax dont 71 (66 %) pour un PSP. Il s’agit de 58 hommes (82 %) et 13 femmes (18 %) d’âge moyen 28 ans (17—39). Un drainage pleural a été effectué chez 57 (80 %) patients et 32 (57 %) ont nécessité un traitement chirurgical. Dix-huit (26 %) étaient non-fumeurs, deux (3 %) ex-fumeurs et 48 (71 %) fumeurs actifs (14 ± 9 cig/j). Trente-cinq (53 %) consommaient du cannabis de manière quotidienne (n = 15), hebdomadaire (n = 7) ou occasionnelle (n = 7). Une CsT de suivie a été proposée à tous les patients ; seulement quatre sur 37 (10 %) fumeurs de tabac/cannabis ont été revus en CsT de suivi. Le taux de sevrage à trois mois est de 4 % pour le tabac et de 6 % pour le cannabis. Conclusion.— La prévalence de la consommation de tabac et cannabis chez les patients hospitalisés pour PSP est élevée. Malgré une CsT au lit du patient et la présence d’une maladie aggravée par le tabac/cannabis, le taux de sevrage pour le tabac et le cannabis à trois mois est faible. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.544 518

Sevrage tabagique et causes de rechute chez la femme tunisienne M.A. Baccar a , H. Zaïbi a , B. Ourari Dhahri a , E. Tangour a , J. Ben Amar a , D. Gharbi Kilani a , Y. Farah a , S. Azzebi a , H. Aouina a , L. El Gharbi a , M. Hsaïri b , H. Bouacha a a Service de pneumologie, hôpital Charles Nicolle, Tunis, Tunisie b Institut national de santé publique, Tunis, Tunisie Le tabagisme est un problème de santé publique de dimension mondiale. La Tunisie n’est pas épargnée par ce fléau en particulier chez la femme. Nous rapportons une étude rétrospective incluant les fumeuses s’adressant à notre consultation d’aide au sevrage tabagique entre janvier 2008 et juin 2011. Il s’agit de 101 fumeuses sélectionnées parmi les 510 fumeurs des deux sexes ayant consulté pour un sevrage tabagique. L’âge moyen était de 44 ± 12,9 ans, avec un taux moyen d’intoxication tabagique de 22,28 ± 11 cigarettes/jour. L’évaluation des chances de réussite de nos patientes effectuée avant le démarrage du sevrage par le test de Demaria situait la moyenne des scores à 9,61 ± 3,8. Les résultats du sevrage tabagique étaient évalués avec un recul moyen de 27,5 mois. Le taux d’abstinence synonyme d’un arrêt complet et durable du tabagisme était de 18,8 % à un an. L‘échec du sevrage avait intéressé 69 fumeuses. La rechute était précoce pour la plupart des fumeuses. 50 % des rechutes étaient enregistrés dans un délai moyen de 21 jours. Soixante-quatre patientes ont recommencé à fumer à un niveau de consommation tabagique similaire ou supérieur au niveau de consommation antérieur. Toutefois, dans cinq cas, le tabagisme était réduit de 50 à70 %. Les rechutes étaient imputables principalement aux problèmes psychologiques (81,2 %), l’addiction (68,7 %), les influences extérieures (50 %), la perte de motivation (25 %) et la prise de poids (16,67 %). En raison de leur spécificité psychologique, les femmes éprouvent davantage de difficultés pour s’arrêter que les hommes, faute d’appui social et parce qu’elles comptent davantage sur la cigarette pour faire face à des situations mettant en jeu des émotions négatives. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2012.10.545